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Critiques (1 017)

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Cool Girl! (2023) 

français C’était con, naïf et « scolaire » au point d'avoir des remords à lui attribuer un Navet !. Mais bon, qu'est-ce que ça craint !

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Beverly Hills Cop (2013) (téléfilm) 

français Le Flic de Beverly Hills de 2013 est le pilote non diffusé d'une série censée faire suite à la série de films avec Eddie Murphy. Le nouveau personnage central devait être son fils, interprété par Brandon T. Jackson, avec Murphy l'aidant de temps en temps. En fait, ces quarante minutes de reboot partiellement doublé de suite ne sont pas si mauvaises ; l'histoire habilement dirigée par Barry Sonnenfeld s'écoule bien et parvient à très bien reproduire l'atmosphère de la trilogie de films originale. D'un autre côté, il n'est malheureusement pas assez percutant que pour démarrer une toute nouvelle série (surtout avec la concurrence de dizaines d'autres émissions policières saupoudrées d'humour), raison pour laquelle il a été éclipsé. Nous voici donc avec un amuse-bouche décent avant le véritable retour d'Axel Foley l'année prochaine sur Netflix.

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John Carpenter's Suburban Screams (2023) (série) 

français Houlà, vraiment pas terrible ; j'espère pour John Carpenter qu'il a été bien rémunéré pour avoir son nom associé à ça ! En termes d'idées et de créativité, cette minisérie représente le strict minimum et le plus cheap de ce que l'on imagine pour le genre horrifique. La tentative de copier le style documentaire annihile toute trace de créativité, de courage ou simplement de quoi que ce soit d'intéressant ou de mémorable. Carpenter lui-même semble y avoir accordé autant de sérieux qu'il ne l'a fait à travers sa contribution à la réalisation via FaceTime depuis son salon (no kidding) ! Quelques heures après l'avoir regardé, on a déjà oublié qu'on l'a vu. Franchement, je ne sais même pas pourquoi je mets une deuxième étoile.

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Le Créateur (2023) 

français The Creator est une réussite technique impressionnante malgré son « modeste » budget de 80 millions de dollars et cela vient du fat qu'avec ses visuels somptueux et sa grandiosité, il surpasse tous les sci-fi surproduits et artificiels de ces dernières années. Malheureusement, le même enthousiasme ne peut être partagé pour le scénario, dont la trame est un schéma à la fois éculé et axé sur une multitude de coïncidences et de décisions étranges de la part des personnages, au point qu'en y réfléchissant un peu, on en perd son latin. Et c'est bien dommage, parce que c'est un film qu'on a envie d'aimer.

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Napoléon (2023) 

français Ridley Scott a décidément le tour pour ce genre de spectacles historiques et Napoléon s'est avéré exactement comme je l'imaginais avant la projection – en bien comme en mal. Commençons par le pire. Malheureusement, même avec une durée de deux heures et demie, le film est une sorte de course à travers la vie et la carrière de Bonaparte, sautant parfois trop rapidement d'une scène à l'autre, tandis que les intrigues et personnages secondaires apparaissent et disparaissent, laissant des liens inachevés. C'est un problème que j'espère voir résolu dans la version promise de quatre heures et demie sur Apple TV+. Comme toujours avec Scott, les scènes de guerre sont excellentes, et la stylisation d'époque dans le film fonctionne parfaitement, ce qui plonge vraiment le spectateur dans l'Europe sauvage du tournant entre le 18e et le 19e siècle. Joaquin Phoenix aborde la figure légendaire de l'histoire mondiale avec une interprétation très naturelle et son Napoléon nous captive sur toute sa durée à l'écran. Et je suis sûr qu'il en sera de même dans la version étendue de deux heures. Globalement satisfait, malgré les quelques réserves.

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Les Frénétiques (1982) 

français Un slasher où le phénomène légendaire et unique du cinéma américain Joe Spinell (Maniac) montre à nouveau ce qu'est la chute dans la folie, ce serait déjà fascinant en soi. Mais comme si ça ne suffisait pas, ce film a bénéficié d'un tournage « guérilla » pendant le prestigieux Festival de Cannes de 1981 – ou à Benátky nad Jizerou, si vous étiez à l'une des projections spéciales en Tchéquie :-) – et sert donc aussi de capsule temporelle culturelle, où le cinéphile peut s'amuser à suivre les petits détails en arrière-plan parallèlement aux moments clés de l'intrigue au premier plan. [Shockproof Film Festival 2023, sélection d'automne]

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Curse of the Queerwolf (1988) 

français Mark Pirro a le don pour ce genre de kitscheries à l'humour gaga développées autour d'une seule idée. Mais le regarder seul chez soi ne peut en aucun cas égaler l'expérience offerte par une projection dans une salle de cinéma comble. [Shockproof Film Festival 2023, sélection d'automne]

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Conann (2023) 

français Conann est une interprétation moderne et originale de l'histoire de Conan le Barbare qui captive dès les premières secondes avec son esthétique non conventionnelle et inventive. Cela dit, il manque cruellement d'une bande sonore mémorable et énergique qui compléterait ces visions fantastiques, comme Basil Poledouris a pu le faire pour le classique Conan le Barbare. Il faut quand même ajouter que par sa structure réincarnationnelle, le film déraille à plusieurs reprises dans ses dernières minutes et la toute fin n'est rien d'autre qu'une soupe diluée et un pur délire d'auteur. [Shockproof Film Festival 2023, sélection d'automne]

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Lycan Colony (2006) 

français Rob Roy est un visionnaire. Malheureusement pour moi, ses visions équivalent aux pires cauchemars audiovisuels et, plus le temps passe, plus on s'impatiente d'en voir la fin. [Shockproof Film Festival 2023, sélection d'automne]

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Krvavý Johann (2023) Boo !

français C'est le genre de cas où on prie pour que ce soit mauvais au moins pour nous faire rire d'une certaine manière. Malheureusement, il n'en est rien. Krvavý Johann est une pénible combinaison de mauvais goût créatif et de choix douteux, de pitreries agaçantes et de rigidité des acteurs, et de flottement scénaristique. En plus, on y retrouve la technique cinématographique tchèque du dernier recours, celle du « tu ne sais pas comment faire la transition entre deux scènes ? Alors, mets-y un plan de Prague filmé par drone ! » C'est à ça qu'aurait pu ressembler un spécial Halloween du feuilleton Ulice ou de tout autre soap opera de l'après-midi, si quelqu'un avait eu l'idée de prolonger l'épisode à un insoutenable 90 minutes. Le plus fascinant dans ce projet, c'est que parmi tous ces acteurs sérieux, les meilleures et les seules performances conscientes, compte tenu de la nature du film, sont finalement livrées par deux actrices porno. Je suis totalement pour un projet d'horreur prometteur dans nos contrées culturelles, même bon marché et amateur, mais ce n'est décidément pas la bonne voie ! Et ça faisait belle lurette que je n'avais pas eu une telle envie de quitter le cinéma. [Shockproof Film Festival 2023, sélection d'automne]