Goldbeater

Mes aïeux, quel trip ! Riti, magie nere e segrete orge nel trecento (Black Magic Rites) n’est en aucun cas un navet italien trash et cheap tel qu’on pourrait se l’imaginer aux premiers abords. C’est totalement délirant, sans logique apparente, psychédélique d’avant-garde… J’en étais bouche bée par moments et il m’est très difficile de l’évaluer. En tout cas, comme projection dans une salle pleine du cinéma Aero, c’était une sacrée expérience ! [FOD 2022]

Sons of Steel est un film musical postapocalyptique avec un protagoniste dopé aux stéroïdes duquel on préfère se tenir à l’écart, même si l’aventure s’annonce prometteuse. Le doublage en direct du Festival du spectateur endurci (Festival otrlého diváka) était sympa, mais c’est le genre d’œuvres totalement défoncées pour lesquelles j’aime autant entendre la piste son originale. [FOD 2022]

Je comprends l’intention des créateurs et j’apprécie le jeu réalisé au niveau des visuels, mais d’un autre côté, je dois dire que c’est exactement le type de film qu’on subit avec peine et à la fin duquel on est content qu’il n’ait duré que 80 minutes et pas, disons, deux heures. [FOD 2022]

Un film d'animation visuellement immonde, qui fascinera tout au plus par la question de savoir quel public il vise, posée à travers sa façon d’avancer à tâtons parmi les références à des films classiques, les sous-entendus sexuels et un humour ainsi que des personnages enfantins. Si l’intention était de créer une œuvre tous publics, c’est en tout cas un exemple d’échec cuisant sur ce point, de même que sur tous les autres aspects. [FOD 2022]

Une œuvre fascinante à sa façon qui combine un porno banal à une sorte de jeu de dupes façon bonneteau filmique. Ainsi, les créateurs s’efforcent d’intéresser le spectateur dans une suite d’échanges de valises, l’une d’entre elles dissimulant un MacGuffin. Bien essayé, mais ça reste une connerie – pas déplaisante, cela dit. [FOD 2022]

Pour moi, c’est le plus jubilatoire des films avec El Santo. Un véritable hit-parade de naïveté puérile. Un navet de genre dont le jeu de tous les participants est délicieusement rigide. Autrement dit, un spectacle horrifique en carton-pâte pour toute la famille ! [FOD 2022]

The Hypnotic Eye offre un spectacle de genre simple et relativement naïf qui met en scène un enquêteur de police dont les capacités de déduction sont quinze fois plus lentes que celles du public. Néanmoins, c’est un navet vintage si attendrissant que le tout doit se regarder avec un sourire béat aux lèvres. [FOD 2022]

Sean Baker nous emmène faire une excursion parmi des existences louches de petites villes texanes. Malgré les pitoyables tranches de vie, celles-ci sont palpitantes, réalistes et, parfois, subversivement attendrissantes. À commencer par (l’anti)héros central, incarné par Simon Rex, un enfoiré opportuniste à la personnalité si dépravée qu’on en vient à ressentir une pitié sincère pour le personnage, celui-ci ayant une âme si pure qu’il ne prendra probablement jamais conscience de sa condition. Et le film n’émet aucun jugement. Red Rocket est passé pratiquement inaperçu cette année au milieu de toutes les remises de prix, alors qu’il fait pourtant partie de la crème des productions de l’année dernière, d’après moi.

Marvel a choisi la voie de l’exploitation de la culture orientale et je n’y verrais aucun mal si le produit résultant était amusant ou au moins intéressant. Mais c’est un échec sur les deux tableaux. Je n’ai plus l’âge des livres à colorier numériques qui bougent et ce n’est pas Tony Leung et les quelques chorégraphies sympas qui compenseront le manque de substance.

À l’image de nombreux documentaires télévisés français, ce film pâtit de sa durée restreinte. Il n’est pas possible, en moins d’une heure, de présenter le tableau de ces événements historiques marquants dans son intégralité. Il faudrait pour cela au minimum un long-métrage. Pour ces raisons, le film français de 2006 La bataille de Tchernobyl reste à ce jour inégalé.