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Critiques (1 027)

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Párty Hárd (2019) 

français Marty Pohl rafraîchit le genre de la comédie tchèque – pardon, du cinéma tchèque dans son ensemble ! Son Párty Hárd l’emporte clairement sur la flopée de films bâclés et affreusement artificiels projetés dans nos salles ces dernières années. Déjà, pour commencer, il a une âme, on y trouve la patte de l’auteur et il regorge d’idées plus innovantes et folles les unes que les autres que le réalisateur n’a pas peur de mettre en avant. Et oui, c’est sans hésitation le film tchèque le plus divertissant de ces dernières années !

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I onde dager (2021) 

français The Trip, c’est une thérapie de couple sous le traitement du boucher norvégien Tommy Wirkola. C’est drôle et bien senti, ça se déroule dans un décor magnifique et à certains moments, c’est totalement « over the top ». Un spectacle très rafraîchissant.

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The People vs. George Lucas (2010) 

français À première vue, The People vs. George Lucas peut passer pour un simple tableau dressé autour des lamentations banales des cinéphiles à propos du fait que la nouvelle suite de l’œuvre à succès n'est pas aussi bonne que ce à quoi l’on s’attendait. Mais il ne s’agit pas de ça. Ce documentaire s’intéresse plutôt aux zones grises de thèmes tels que le fanatisme excessif, le contrôle créatif sans limites de l'individu et, surtout, « où se trouve la frontière entre la propriété de l’œuvre par le créateur et la propriété de l’œuvre par le public ». Eh oui, il est tout à fait désolant qu’une chose aussi phénoménale que la première trilogie de Star Wars ait été condamnée à ne jamais être vue, légalement et qualitativement, dans sa version originale non modifiée. En même temps, le documentaire est une capsule temporelle intéressante, parce qu’avec une telle compilation concrète de perspectives et d’opinions diverses, il n’aurait pas du tout pu voir le jour sous cette forme quelques années plus tard, après l’acquisition de Lucasfilm par Disney et la sortie de la troisième trilogie. Et si les répondants de l’époque avaient su ce que la corporation de Mickey allait bientôt faire de leur saga bienaimée, peut-être auraient-ils pesé leurs mots à l’égard de « l’oncle bizarre » George Lucas.

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Doc of the Dead (2014) 

français À travers ce film plaisant et lardé de stars, Alexandre O. Philippe nous plonge au cœur du phénomène « zombie » et de la communauté de gens qui s’y sont laissés prendre. Et, à part les images de quelques individus exaltés, il n’y a rien de bien spécial à découvrir dans ce documentaire – sauf peut-être les fourmis-zombies dont j’ignorais l’existence jusqu’ici (petit aparté biologique intéressant). Doc of the Dead se laisse regarder et ne fait de tort à personne, mais si vous avez déjà vu toutes sortes de « featurettes » sur La Nuit des morts-vivantsZombieLe Jour des morts-vivants, etc., vous ne trouverez rien de bien nouveau ici.

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Unhinged (1982) 

français Unhinged est une variation moderne très, très, très basique, minimaliste et cheap sur le thème du film d’horreur gothique avec une touche d’inspiration puisée dans Psychose. Rien de bouleversant, mais ça passe. Trois étoiles.

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Snapshot (1979) 

français Le thriller australien Snapshot frôle par moment, de par son style, le genre italien giallo et nous enivre la plupart du temps avec des plans inventifs et de la musique très particulière. Mais par pitié, pourquoi nous torturer avec un rythme aussi lent et une intrigue aussi désertique ? C’est visuellement beau, mais armez-vous d’une bonne dose de patience avant de le visionner !

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Reminiscence (2021) 

français J’apprécie la tentative de néo-noir old-school au style original, ainsi que le cadre futuriste particulier, mais malheureusement, Reminiscence manque de satisfaire en tant que spectacle cinématographique et tire en longueur comme pas possible. Il m’a fallu trois séances avant d’en arriver à bout, alors que c’est un genre qu’on pourrait dire taillé pour moi ! L’effort est perceptible, mais c’est un coup dans l’eau.

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Jurassic World : Le monde d'après (2022) 

français Fallen Kingdom m’avait fait sortir du cinéma furax ; ce volet-ci m’a amené à la résignation. La promesse de ravages dinosauriens commis sur le monde civilisé n’a pratiquement pas été tenue, car, à l’exception de quelques scènes, l’histoire se déroule à nouveau dans une réserve fermée où les choses tournent mal, mais les dinosaures n’interviennent presque pas dans l’intrigue. Le Monde d’après repose entièrement sur un patchwork d’intrigues secondaires inintéressantes, sur une action qui semble découler du plus pur des hasards, sur des motivations de personnages totalement fortuites, sur un constant déni des lois de la physique, un fan service miteux et dérangeant et, pour ne rien arranger, un montage saugrenu à travers lequel les personnages sont artificiellement avantagés face aux lézards ultrarapides. Mais le comble, c’est les mains magiques de Chris Pratt qui ont le pouvoir de stopper n’importe quelle attaque de dinosaures à n’importe quel moment – comme par magie ! Et comment ne pas se lasser et s’offusquer quand les acteurs (et les dinosaures) eux-mêmes semblent lassés et offusqués ? Objectivement, ça vaut une étoile. Subjectivement, je me suis laissé quelque peu bercer par le retour de vieilles stars, parmi lesquelles Jeff Goldblum qui se démarque avec sa façon de commenter les débilités qui se déroulent dans le film. Peut-être qu’avec le temps et les oreilles massées par ses belles paroles, je pousserai jusqu’à deux étoiles… Mais que dire, à part que cette franchise, autrefois majestueuse et envoûtante, est tombée au fond du panier et qu’il n’en reste à peu près rien d’autre qu’une machine à faire du pognon ? Et s’il fallait réunir un jour le casting du Jurassic Park original, il faudrait que ce soit dans un meilleur film !

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Le Monde perdu (1925) 

français Magnifique exemple d’évasion dans l’imaginaire aventurier. La structure scénaristique est basique avec un aspect mélodramatique marqué, comme il était de bon ton aux balbutiements du septième art. Elle fonctionne néanmoins superbement et se positionne pratiquement comme un archétype pour des œuvres légendaires ultérieures telles que King Kong ou même le relativement récent Jurassic Park. Pour ne rien gâcher, le travail avec les miniatures et les effets spéciaux est remarquable, au point de soutenir la comparaison – surtout dans la dernière demi-heure – avec des œuvres de trente ans ses cadettes. Eh oui, Le Monde perdu dans cette version surpasse à bien des égards de nombreux films de science-fiction américains sortis dans les années 50 et 60. Un véritable jalon dans l’histoire du genre !

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Le Jour où la terre prit feu (1961) 

français Le Jour où la terre prit feu est un formidable film catastrophe, car il est narré de façon à la fois parcimonieuse et efficace à travers un groupe de journalistes qui tentent de faire la lumière sur les changements climatiques extrêmes qui ont soudainement frappé la Terre avec beaucoup d’intensité. Ce film avait de quoi glacer les sangs à l’époque et il n’en est pas autrement aujourd’hui. Film de science-fiction et de mise en garde impressionnant, son message est presque plus pertinent aujourd’hui qu’il y a 60 ans. Seul son initiateur s’est transformé en quelque chose d’un peu différent au fil des années.