Les plus visionnés genres / types / origines

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Critiques (1 017)

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Murderock (1984) 

français Comparés aux films giallo de Fulci des années 70, qui étaient assez audacieux et originaux pour ce genre sauvage, je dirais que Murderock semble un peu fatigué et prévisible pour une contribution tardive à ce sous-genre. Ceux qui ont vu au moins deux films similaires identifieront l'assassin dans les quinze premières minutes. Cela dit, si vous voulez vous injecter une bonne dose d'années 80 en matière de costumes, de musique et de scénographie, vous êtes à la bonne adresse !

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La 317ème Section (1965) 

français Une section de soldats, après la défaite des Français à Diên Biên Phu, se retrouve en retraite dans l'environnement hostile de la jungle à la frontière entre le Vietnam, le Cambodge et le Laos, tandis que les unités vietnamiennes commencent dangereusement à leur emboîter le pas. Un drame de guerre très bien écrit et très inconfortable soulignant le traumatisme français de la guerre d'Indochine avec le conflit classique d'idées entre un jeune soldat naïf (Jacques Perrin) et un vétéran cynique expérimenté joué par l'excellent Bruno Cremer.

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Night Swim (2024) 

français Un nanar d'horreur de janvier à la noix, sans aucune idée originale et avec une exécution encore plus nulle. C'est comme si Jason Blum, sur un coup de tête, avait tout à coup ordonné : « Make me... eh... a haunted pool movie in one week. Go! » Tout est terne dans ce film, copié selon un schéma vu et revu des centaines de fois, sans énergie, sans rien de mémorable. Personne n'a pris la peine d'aller plus loin que de juste le faire visuellement ressembler à un film de cinéma. Un excrément au fond d'une vraie piscine serait plus effrayant et – c'est malheureux à dire – plus créatif que ce pseudo film d'horreur.

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Tentacules (1977) 

français Là où Spielberg s'était permis de tuer un petit garçon dans Les Dents de la mer, Assonitis est allé plus loin en tuant un bébé dans la scène d'ouverture de Tentacules – de quoi vous donner une idée du genre de spectacle que propose ce film. Comment John Huston et Henry Fonda se sont-ils retrouvés dans ce fouillis italien ? Avaient-ils une solide incitation de la part d'Ovidio Assonitis ? Peut-être de l'argent et du whisky ? Difficile à dire. En tout cas, le souvenir du monstre en carton-pâte s'approchant lentement et interminablement de la surface de l'eau (sur une musique répétitive et comique de Stelvio Cipriani) me hantera longtemps !

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Blonde (2022) 

français Presque trois heures d'un « misery porn » à l'aspect télévisuel qui devient monotone et lassant après les premières 45 minutes. Ana de Armas offre une performance dévouée et captivante, mais j'aurais préféré la voir dans un film conçu différemment. Certaines scènes (surtout celles avec l'embryon) franchissaient carrément la limite du kitsch sentimental et manipulateur.

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Le Monde après nous (2023) 

français Netflix, après son succès d'il y a deux ans avec Don't Look Up, propose à nouveau, juste avant la fin de l'année, une satire apocalyptique à la fois comique et glaçante. Si cette tendance se maintient tous les deux ans, je serai plutôt content, même si j'ai plus de réserves cette fois-ci. Le casting est bon, tout comme l’excellente montée de l’ambiance. Il est admirable que Sam Esmail réussisse à maintenir le spectateur en haleine pendant 140 minutes, mais le problème survient dans le final, qui se borne à expliquer si littéralement à l'audience l'action et le message du film que même un idiot analphabète pourrait comprendre. De plus, c'est associé à des personnages dont le comportement caricatural et la communication forcée et artificielle sur les problèmes de base servent le propos du film, mais semblent artificiels et un peu agaçants. Dommage. Par contre, un pouce en l'air pour la scène finale qui souligne l'importance de posséder des supports physiques malgré la diffusion sur Netflix. Le comble !

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Barbie (2023) 

français J'avais presque l'impression d'être dans la peau d'Alex DeLarge dans Orange mécanique quand ils le font asseoir dans la salle de cinéma et se mettent à le bombarder de scènes choisies. C'est un peu la torture du waterboarding mais avec des couleurs pastel. Un supplice.

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The Devil and Father Amorth (2017) 

français Ne nous mentons pas, voici l'un des rares films de William Friedkin (ou peut-être le seul) que je préférerai prétendre ne pas avoir vu... P*tain, maître, c'est quoi ce foirage ? L'œuvre est très embrouillée et douteuse, même si elle n'avait été qu'un bonus à la fin du Blu-Ray de L'Exorciste. Mais comme long-métrage, no comment...

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Carnival Rock (1957) 

français Carnival Rock est l'un de ces mélodrames de Corman qui s'adresse aux ados boutonneux se pelotant sur les sièges arrière dans les drive-in... et le maître a réalisé de bien meilleurs films dans le genre ! C'est très bébête, surtout quand ça se veut hyper sérieux. C'est agréable de voir l'ensemble des acteurs fétiches du réalisateur, mais je vais sûrement radoter en disant que le seul acteur qui se démarque est Dick Miller – et il n'a pourtant qu'un petit rôle secondaire.

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ONEMANSHOW: The Movie (2023) 

français Si c'était un FILM sur un enfoiré qui creuse un trou sur le terrain de vieux insouciants pour duper les gens avec une pseudo-compétition et si le tout avait été bien ficelé, peut-être qu'on aurait eu une comédie sympa. Malheureusement, c'est juste un COUP DE PUB pour l'enfoiré susmentionné, qui creuse des trous pour duper les gens avec sa pseudo-compétition ; et de ça, rien de sensé ne pouvait voir le jour. Tout ce casse bidon et le message final à l'ex-petite amie, c'était le comble de la gêne. Le prix imaginaire pour le gagnant du cringefest du cinéma tchèque va à Kazma. Félicitations.