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Critiques (2 757)

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The Deep House (2021) 

français Une modernisation prometteuse du concept de la maison hantée, avec ses coins et ses recoins, ses accessoires et son mystère, située sous l’eau où elle est explorée par un couple de plongeurs. Le film propose des scènes similaires à celles des déclinaisons du même thème qui se déroulent sur la terre ferme, mais avec en plus un drone sous-marin équipé d’une caméra et des réserves d’oxygène qui diminuent. Les auteurs ne parviennent à faire preuve d’aucune ingéniosité pour surmonter la maladresse du sujet du film, qui nous fait longtemps nous demander « Qu’est-ce qui pourrait bien les mettre en danger dans les profondeurs s’il n’y a pas de monstres fantastiques en jeu ? Un esprit des eaux ? », et plus ils tentent de pousser dans l’horreur, plus le résultat devient ridicule. Comportement stupide des personnages, continuité spasmodique de l’action et scènes d’effroi qui ne fonctionnent pas, le tout pour un tournage qui a dû être tellement laborieux...

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The Dark (2005) 

français Monté de manière confuse lors de ses scènes dramatiques et inutilement déroutant au moment du point culminant de l’intrigue, The Dark est un thriller qui se désavoue lui-même et voudrait fonctionner de manière sophistiquée sur plusieurs niveaux d’intrigue. Il est cependant maintenu à flot par la présence de Maria Bello et de Sean Bean et par l’atmosphère de son cadre. Si vous aimez les drames mystérieux et horrifiques, les îles nordiques battues par les vagues et par des vents violents, les légendes folkloriques sombres, et si vous avez un faible pour l’un des protagonistes, comme moi pour Maria Bello, vous ne vous ennuierez pas et vous fermerez les yeux sur les faux pas du film.

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Twentynine Palms (2003) 

français L’énergie de ce film au rythme lent réside dans les nuances de la relation du couple central. L’intrigue en apparence banale du simple temps qu’ils passent ensemble lors d’un voyage dans l’arrière-pays californien est chargée de spontanéité et d’authenticité, d’intimité ouverte voire explicite et de querelles tendues, débordant d’amour et de haine, filmées en direct comme si nous étions là avec eux. Dans un format grand écran épique mais dépourvu d’émotion, sans musique d’accompagnement. On attend de voir s’il y aura un rebondissement, une dramatisation, une chute. Et Bruno Dumont se joue comme il se doit de nous et de nos attentes de spectateurs. Un film de festival comme un coup de tonnerre.

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Maestro (2023) 

français Bien qu’il soit magnifiquement filmé sur le plan formel et interprété par un Bradley Cooper investi dans son rôle, ce biopic est sans vie. C’est comme s’il n’y avait pas eu dans la vie de Leonard Bernstein de motifs suffisants pour raconter une histoire cinématographique dramatique et émotionnelle. Pourtant, le film lui-même montre que de tels motifs existaient bel et bien. Il fallait simplement les traiter différemment, en construisant le scénario sur une autre base que celle de l’homosexualité de Bernstein par rapport à son mariage. Les aspects de la complexité de sa relation avec sa femme ne sont pas non plus tangibles ici. Sans les quelques dialogues du film, on ne les comprendrait pas du tout, car on n’a ni le temps ni le moyen de les ressentir. Produit à la fois par Scorsese et Spielberg ? Sérieusement ?

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The Slayer (1982) 

français Un slasher atmosphérique par son cadre et son climat, avec une Sarah Kendall bien choisie qui interprète le rôle principal de manière remarquable. Vous ne serez pas vraiment effrayé par ce film, mais l’identité du tueur est bien dissimulée, les meurtres sont satisfaisants avec une exécution décente, et le final est bien amené. Il est juste dommage qu’il ne soit pas suffisamment expliqué, sauf si l’on tient compte de l’épilogue qui vient se greffer de manière artificielle. Il faut se contenter de l’ambiguïté du lien entre les rêves du personnage principal et les événements du film.

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Predestination (2014) 

français Un jeu de piste irrésistiblement sexy, pour lequel j’attendais avec impatience une chute émotionnelle soigneusement cachée qui en confirmerait l’intelligence. Mais au lieu de cela, le film ne fait que tourner en boucle sur lui-même, compliquer tout ce qui peut être compliqué, et reste donc « seulement » un jeu de piste sexy bien rythmé, spectaculairement filmé et à l’histoire intéressante.

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Villains (2019) 

français Une bonne distribution, mais une mauvaise réalisation pour une satire. La paire de méchants est plus risible que menaçante et si c’est intentionnel, cela n’ajoute rien au film mais au contraire l’affaiblit. Le mélange de suspense et d’humour noir est ici très déséquilibré. Mais le « car wash » romantique de Maika Monroe avec ses cheveux est inoubliable, je le pratique déjà à la maison.

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When Evil Lurks (2023) 

français L’apparition la plus originale et la plus réussie du diable sur terre depuis de nombreuses années. Un film aux proportions presque apocalyptiques, même si nous ne suivons qu’une poignée de personnages qui le fuient dans une petite ville. Une intrigue pleine de rebondissements et de changements de lieux ; un sentiment de désespoir et de danger constant dû à un mal caché et imprévisible ; des scènes gores bien ficelées comme Hollywood n’oserait pas en tourner ; une mise en scène solide comme celle d’un drame familial de survie de qualité. Tout ne fait pas sens dans le film, mais son dynamisme pressant, combiné à la crédibilité de la menace surnaturelle, est une pure merveille.

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Silent Night (2023) 

français Idéal pour une gueule de bois de lendemain de réveillon. Pas de dialogue, juste la narration visuelle spectaculaire typique de John Woo, comme dans un film de Van Damme des années 90. Avec des scènes d’action décentes et un Joel Kinnaman plausible dans le rôle du « héros d’action du peuple ». Silent Night est une sorte de Nobody plus paresseux sur le plan du scénario, sans l’humour et avec un peu de kitsch, par exemple lorsqu’un père en deuil voit le visage de son fils mort dans une boule de Noël. Et il n’y avait pas de colombes blanches dans le film, ou alors je les ai ratées ?

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La Main (2023) 

français Une excellente histoire de fantômes revisitée, avec la bonne idée d’une communication avec l’au-delà et des personnages adolescents réalistes dont le drame relationnel est aussi fort et important que la dimension du mystère. Des visages inconnus, une ambiance de plus en plus sombre et une fin particulièrement réussie. Un premier long métrage australien qui répond aux standards de qualité des meilleurs projets du producteur Jason Blum.