Filmmaniak

A dreadful attempt at an adventure thriller that resulted in an unintentional parody of the hixploitation genre that brings to mind a blend of The Rafters and Deliverance. The primitive plot culminates with a transparent twist, which is presented as surprising and shocking, despite the fact that it had to have been obvious to viewers no later than the midpoint of the film. As time passes, the suspense and mystery fade from the story instead of building up. The actors are there only so that there is someone to hold the paddles; the female characters are there so that each of them can show their breasts at least once. A shining exception is Miroslav Krobot, who is the only one to hand in something that could be called an acting performance. Unlike the others, only his character is given some dimension and at least a little spontaneity. The retarded would-be Balkan language of the natives/cops is in a category of its own and definitively buries the last hope that anyone could take this unentertaining and agonising film seriously.

Un film d'animation incroyablement dense tirant parti d'une perspective consciente, de mèmes internet, de références à la culture populaire, d'une longue histoire de bande dessinée et de la finesse avec laquelle les créateurs abordent les scènes d'action frénétiques et travaillent sur les personnages. Une surcharge audiovisuelle fascinante remplie de détails ingénieux qui, malgré le rythme ultra-rapide, le nombre de gags et l'abondance d'actions dynamiques, maintient à la fois une intrigue centrée sur deux jeunes super-héros et leur contexte familial, ainsi qu'une dimension dramatique sérieuse dans laquelle les émotions silencieuses et les dialogues plus lents, basés sur les relations familiales et les thèmes du destin, de l'adolescence et de la lutte contre le destin, se distinguent.

La meilleure comédie tchèque de ces dernières années, qui élève le travail sur les relations familiales tordues au niveau mondial en s'appuyant sur des éléments de genres perturbants tels que l'horreur ou le thriller d'intrusion à domicile - un genre basé sur la prémisse oppressante selon laquelle l'intimité du foyer des héros est perturbée par un intrus extérieur. Dans ce cas, l'intrus est une mère impitoyable, manipulatrice, conflictuelle, égoïste et adepte du chantage émotionnel, mais aussi tragiquement seule, qui s'installe dans l'appartement de son fils et de sa petite amie. À partir d'une idée simple, de moyens modestes et de conditions intimes, ils ont réussi à en tirer le maximum. Le film repose sur des dialogues et des situations familières et précisément observés liés à la vie familiale, dont les désagréments sont poussés jusqu'à des niveaux absurdes. Le récit est systématiquement conçu de manière à ce que chaque scène soit à la fois comique et angoissante, et peut être lu métaphoriquement comme une exploration de la problématique de la communication intergénérationnelle défaillante. La fusion des deux atmosphères tonales différentes, où les éclats de rires bruyants alternent souvent et régulièrement avec des frissons intenses, se déroule de manière tout à fait fluide et harmonieuse dans le film.

Un film familial d'animation capable de toucher autant les enfants que le public adulte et qui traite de l'amitié entre un garçon lumineux et une fille pleine d'imagination vivant dans un immeuble, reflet d'une société confrontée à l'avidité, à l'anxiété et à l'incapacité d'écouter. Il aborde en profondeur le thème de l'acceptation de la différence et montre de manière sensible comment la compréhension mutuelle et le partage, malgré les différences, peuvent vous aider à vous accepter vous-même avec beaucoup plus de confiance. Le film transmet de précieuses leçons sans avoir besoin de tout expliquer littéralement et mélange des éléments de fantaisie magique avec les difficultés réelles de l'adolescence et de la parentalité, ainsi que des allusions à d'autres sujets sérieux, sans perdre pour autant son charme féerique éclatant. De plus, il travaille magnifiquement et consciemment avec les couleurs et la lumière.

This lavishly spectacular epic looks back at the wildly ecstatic and tragically sad stories of movie stars whose dreams and livelihoods went up in smoke when interest in them waned. The return to the 1920s, when talkies were ascendent, serves not only as an expression of love for films as such, but also as an extraordinarily sharp criticism of Hollywood as a factory built on oppression and the trampling of human rights. This hypnotising picture switches between genres depending on the prevailing moods of the characters – the first third of Babylon is a dreamily magical and merry narcotic trip, the second third is more of a comedy and the rest is drama-oriented with crime elements. Though the film as a whole may not seem entirely cohesive and it flirts with bombastic excess right from the start, its individual parts are masterfully directed in most cases. Throughout its runtime, however, it is primarily a stylised and exaggerated behind-the-scenes look into filmmaking that illustrates how many of the films that we love and admire were often made in a sea of iniquity, blood, sweat, vomit and excrement.

Ce grand film sur la vie du physicien, théoricien et père de la bombe atomique n'est pas tant un drame biographique classique qu'un thriller politique dramatique moderniste, dans lequel deux lignes narratives se succèdent à travers plusieurs époques. Une présentation dense d'informations mettant en scène des personnages ambitieux, intelligents et intrigants ainsi que des dialogues astucieux, qui ne laisse aucun répit, en plus d'être réalisée avec une intensité cinématographique impressionnante. Dynamique et sauvage, avec une structure admirablement tissée, basée sur la confrontation de deux hommes égoïstes et sur l'histoire d'un scientifique luttant pour sauver son âme, le film pose des questions relatives à la transformation de la civilisation après l'invention de l'arme nucléaire, à l'aspect éthique de son utilisation, ainsi qu'à la volonté des gens de risquer la destruction du monde pour la gloire ou la domination, ce qui a une pertinence significative dans le contexte actuel.

Un chant monumental et magistralement écrit, joué et réalisé sur le déclin de la société, qui plonge lentement et puissamment dans les ténèbres de l'histoire américaine controversée, en se concentrant sur l'essence du mal dans l'histoire des crimes cachés commis contre la population autochtone au nom de du désir de pouvoir et de richesse. Ce grand film se distingue par son ampleur, son échelle épique et son portrait précis des États-Unis, construit avec soin à partir d'un mélange de films de gangsters et de westerns, des genres américains fondés sur la problématique des comportements immoraux.

Smugglers is an entertaining action thriller with a lot of exaggeration, combining proven formulas and motifs known from Bond films, numerous heist movies and South Korean hits. This lightweight story about professional divers who make the switch from harvesting mussels off the sea floor to smuggling goods, and then having to learn the ropes of the black market among gangsters, the coast guard and trade inspectors, touches on the social issue of exploitation of female workers, but it is primarily a popcorn genre spectacle in which scheming and dirty tricks are ever present. An undemanding, stylish flick whose highlights are two action sequences in the second half of the film – a bloody brawl in a hotel corridor and the heroines’ underwater battle with divers and sharks.

Pour une comédie d'horreur sur des cinéastes amateurs, le film se débat avec un manque d'humour sans précédent (la plupart de ses personnages sont plutôt insupportablement ennuyeux) et avec de nombreuses faiblesses dans le récit, allant d'une extrême naïveté dans les motivations, les dialogues et les actions des personnages à de multiples absurdités dans la continuité de l'intrigue. L'effort pour en faire un méta-film sur le tournage d'un film manque son but, le résultat est seulement un bavardage incohérent et stupide. Quelques idées amusantes et des scènes humoristiques et sanglantes surviennent seulement à la fin, jusque-là, l'impression prédominante est celle d'une agonie qui s'éternise.

Une métaphore simple sur la violence dans la société et l'absurdité des conflits, qui présente certes un début prometteur avec une course pleine d'adrénaline et des éléments d'humour noir, mais qui finit toujours par rouler à mi régime et par préférer un rythme de narration plus lent. Plusieurs scènes, en particulier dans la première moitié, sont amusantes, mais ensuite le film sombre dans son incohérence et soulève de nombreuses questions auxquelles il ne sait pas répondre. De plus, avec le temps, il s'éloigne de l'intrigue sur la nécessité de s'adapter aux nouvelles règles essentielles à la survie dans un monde où la violence se propage comme une épidémie de peste, pour se diriger vers une ligne romantique et bizarre, qui n'est de facto pas très bienvenue et loin d'être le plus intéressant.