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Critiques (1 017)

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Eurovision Song Contest: The Story of Fire Saga (2020) 

français Il n’est pas difficile de cracher sur ce film : le cœur de l’intrigue pompe une myriade d’idées à d’autres œuvres et certains des aspects de celle-ci sont complètement bâclés ou aléatoires, notamment les agissements et motivations du méchant de l’histoire. Pourtant, quand on regarde les personnages décalés que sont Will Ferrell et Rachel McAdams quand ils chassent un vieux rêve et l’accent nordique que Pierce Brosnan peine à reproduire, ça ne peut que vous attendrir le cœur. Une bête comédie musicale qui n’en est pas désagréable pour autant.

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Le Bonhomme de neige (2017) 

français Si, comme moi, l’envie vous prend de regarder un thriller de circonstance un soir d’hiver glacial et enneigé, choisissez n’importe quoi, mais pas Le Bonhomme de neige ! Difficile de dire exactement en quoi l’ensemble échoue à ce point. Tomas Alfredson, un réalisateur autrefois prometteur, s’est quelque peu embourbé dans la neige ces dernières années. Regarder, pendant deux heures, des héros totalement antipathiques chercher à tâtons les traces d’un tueur dans le cadre d’une intrigue vraiment plate est, à la limite, acceptable. Malheureusement, l’intrigue passe du coq à l’âne, les personnages émergent avant de disparaître à nouveau, on ne voit pas la moindre logique dans l’avancement de l’enquête et, enfin, le tueur s’avère être le personnage qu’on soupçonnait dès le départ. Et c’est sans parler du final qui est absolument indéchiffrable à cause du montage hyperchaotique ni du fait que l’élimination du méchant à la fin a pour seule qualité de nous faire rire. Et quel est exactement le rôle, dans le montage final, de cette ligne de narration parallèle où l’on voit un Val Kilmer malencontreusement malade et horriblement doublé ? C’est quelque chose qui m’échappe totalement !

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Scène de crime : La disparue du Cecil Hotel (2021) (série) 

français Netflix démontre encore une fois son flair pour une matière « true crime » digne d’une adaptation. Le thème de l’épisode, La Disparue du Cecil Hotel, se tient à lui tout seul et glace les sangs la plupart du temps. Mais cette fois-ci, une infirmité importante des séries modernes apparaît de façon flagrante, à savoir que le contenu remplit à peine la moitié du format, le reste étant du remplissage artificiel. Personnellement, j’avais toujours l’impression d’avoir deux longueurs d’avance ; chaque fois que je me posais une question de logique méritant une réponse immédiate, la minisérie prenait son temps et n’y répondait qu’à l’épisode suivant. Autrement dit, toute l’énigme pourrait être résolue dans le cadre d’un unique documentaire long métrage ou, au maximum, d’une série en deux parties, sans que le spectateur ne soit aucunement appauvri. Malheureusement, Netflix a besoin de faire du volume et on se retrouve donc avec un documentaire déraisonnablement étendu, ce dont on se serait bien passés.

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The Haunting - The Haunting of Hill House (2018) (saison) 

français J’ai beaucoup aimé les décors soignés, la distribution judicieuse et tout le renversement de l’histoire originale de La Maison du diable (The Haunting) dans une direction entièrement différente. Je peux m’imaginer Mike Flanagan approcher les gens de Netflix et dire : « Je vous apporte un super thème pour une minisérie en trois parties ». Et Netflix de répondre : « Effectivement, le thème est super, mais vous allez nous en sortir dix épisodes ». Et c’est là que le bât blesse : The Haunting of Hill House est si pauvre en action que pour pouvoir tenir le coup jusqu’à dix épisodes, il a fallu soutenir l’ensemble avec toutes sortes d’ajouts, notamment cette multitude de flashbacks clichés. Et je dois dire qu’après l’apothéose que constitue l’épisode 5 (dans lequel les connaisseurs sont gâtés avec le choix de Russ Tamblyn), j’ai eu du mal à continuer jusqu’au bout. Quand vous regardez une série qui se déroule dans un laps de temps très court, dont vous connaissez le dénouement dès le début et dans laquelle vous attendez juste quelques anecdotes et motivations des personnages ainsi qu’une scène effrayante ci et là, le format paraît alors impossiblement étendu. Et quand, après avoir sacrifié cinq longues heures de votre temps, vous arrivez enfin à ce final qui va vous en mettre plein la vue, voilà qu’on vous envoie du mélo pour vous faire pleurer à chaudes larmes. Ça se laisse regarder, mais c’est si long !

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Napoleon Dynamite (2004) 

français Un phénomène à part entière. Pendant une heure et demie, on suit les « aventures » d’une poignée de personnages vraiment – mais vraiment ! – loufoques dans une intrigue tellement plate et banale qu’on ne devrait même pas la qualifier d’intrigue. Pourtant, il s’agit de ce genre de film qui vous reste longtemps en mémoire et vous vous rappellerez avec plaisir les éclats de rire qu'il vous a procurés. Jon Heder dans le rôle-titre est un véritable extraterrestre !

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Le Vent (1928) 

français Un film muet magnifiquement tourné que j’aurais imaginé plus récent dans beaucoup de scènes. Victor Sjöström a réussi à montrer l'action puissante des éléments sur un environnement déjà assez hostile, porteur d’une ambiance morose et qui fait ressortir la frustration de l’héroïne principale. C’est que Lillian Gish est de droit une légende du cinéma muet et que sa mimique vend au spectateur l’œuvre dans sa totalité.

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Videomannen (2018) 

français Dans Videoman, j’ai beaucoup aimé les thématiques choisies, la présence de détails très variés ainsi que la crédibilité des personnages et de leurs répliques. Je me suis totalement retrouvé dans cette histoire d’un homme qui, depuis bien longtemps déjà, vit dans l’univers des cassettes VHS et collectionne des perles telles que des films d’horreur italiens ou autres curiosités pour fanatiques. Son combat contre l’aliénation, la solitude et même son propre égo est un thème qui aurait suffi pour porter le film. Seulement, les créateurs ont voulu donner à l’intrigue une stylisation façon « giallo » qui ne m’a pas du tout parlé et que j’ai trouvée stérile et non pertinente. J’aurais applaudi s’il s’agissait juste d’un drame intimiste sur des gens égarés et en pleine crise de milieu de vie cherchant à se réinventer. Malheureusement, les créateurs ont vu les choses d’un autre œil, ce qui, aux yeux des amateurs, est du grand n’importe quoi. Le film a, certes, de quoi divertir et même peut-être légèrement émouvoir, mais il déçoit malgré tout par ses ambitions cachées et non réalisées.

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Scanners (1981) 

français De la signature sonore déprimante et déchirante à l’explosion de tête la plus légendaire de toute l’histoire du cinéma, ce film d’horreur classique a plus d’un tour dans son sac. David Cronenberg décrit, avec une relative froideur, les déboires hauts en couleur du combat entre deux organisations secrètes. Entre les deux se trouve un espion naïf qui se voit précipiter dans un univers étrange et se fait manipuler – tout comme le spectateur. Lors du premier visionnage, j’ai eu un peu de mal avec le tempo relâché, mais la deuxième fois j‘ai été complètement happé par le film ; je me suis mis à savourer chaque séquence, le style « body horror » propre à Cronenberg et puis tous ces effets mécaniques qui me mettaient un sourire aux lèvres.

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Rambo : Last Blood (2019) 

français Quatre-vingts minutes de mélancolie autour d’un vieillard grisonnant sans la moindre once d’action et quinze minutes d’une espèce de Maman, j’ai raté l’avion ! à l’accéléré. C’est, en gros, ce à quoi on a droit avec le dernier Rambo. Mais qui voudrait de ça ? Après une quatrième partie réussie, remplie d’action et qui vous coupait le souffle, la série aurait mieux fait d’en rester là. Ce film n’est pratiquement qu’une berceuse injustifiée basée sur un scénario banal et des émotions préfabriquées pour un rôle féminin secondaire que l’on impose à la série sans crier gare – et on voudrait que le public s’émeuve ?! Une suite qui s’oublie vite et s’affuble d’effets spéciaux numériques disgracieux ; un film indigne face à l’engagement (quel qu’il soit) du personnage de John Rambo.

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Poslední aristokratka (2019) 

français Poslední aristokratka (« La dernière aristocrate ») est un navet kitsch et simpliste caractérisé surtout par des scènes dans lesquelles quelqu’un dit quelque chose, après quoi on a généralement droit à une longue pause pour avoir le temps d’intégrer et d’exploser de rire. Le problème, c’est qu’il y a peut-être une blague sur cinquante qui fait plus ou moins mouche. Et avec une durée frôlant les deux heures, il faut vraiment être maso pour rester jusqu’au bout !