Les plus visionnés genres / types / origines

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Critiques (1 027)

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Tři bratři (2014) Boo !

français J’aurais plutôt imaginé l'instruction « sur le front, sur les seins, sur le nombril » dans un film d’un autre genre, mais soit. Il n’en reste pas moins que voir Jan et Zdeňek Svěrák ruiner leur propre réputation et renier tout leur talent est vraiment désespérant.

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Au royaume des fauves (2020) (série) 

français Au royaume des fauves offre un regard fascinant et sans scrupules sur une communauté bien particulière de gens qui ont établi leur carrière et leurs activités sur l’exploitation des félins, les magouilles, les mensonges et, de temps en temps, également le crime. J’avais déjà remarqué il y a deux ans, avec Don't F**k With Cats, que Netflix avait une affinité pour le genre « true crime », ce qui semble se confirmer ici. Je me demande juste si on aura droit à – et de quoi aura l’air – la version jouée de « l’aventure » de Joe Exotic avec Nicolas Cage dans le rôle principal !

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Greenland - Le dernier refuge (2020) 

français Ne vous attendez aucunement à de l’action inspirée du style d’Emmerich. Ric Roman Waugh ne nous montre des scènes de dévastation que de façon très réservée, souvent indirectement et surtout avec des effets numériques réalistes très intelligemment dosés, grâce auxquels ce film ressemble à un film et non pas à une animation numérique chaotique. L’histoire se focalise uniquement sur des gens normaux qui tentent grosso modo de survivre au passage dévastateur d’une comète. Nous, les spectateurs, on les prend en sympathie et leur souhaite de réussir. Le tout n’échappe pas totalement aux clichés faciles à deviner typiques du genre, par exemple, une fois que vous saurez (et cela bien assez tôt) que tel personnage souffre du diabète, vous ne serez pas étonné(e) quand, plus tard, ce sera précisément une cause centrale de l’évolution de l’intrigue. L’un dans l’autre, j’ai été très satisfait et je trouve que Greenland est un effort réussi dans le cadre de ce sous-genre précis. Il mérite certainement l’attention du public.

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Mank (2020) 

français Cette année, David Fincher m’a apporté un cadeau de Noël avant l’heure sous la forme d’une expérience 100 % cinéphile. J’ai donc pu, pendant deux heures, m’immerger complètement dans les milieux de la machinerie hollywoodienne et de la jungle politique au tournant qui marque le passage des années 30 aux années 40 du siècle dernier. Le scénario de Jack Fincher coule aussi harmonieusement qu’un poème et met dans la bouche de ses personnages de pétillants dialogues rarement entendus dans un film. Une œuvre cinématographique taillée pour un public restreint, mais totalement époustouflante et qui vient du cœur !

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Wonder Woman 1984 (2020) 

français Dans Wonder Woman 1984, il y a les parties qui, au mieux, atteignent juste la moyenne du genre et puis les parties réductrices qui volent au ras des pâquerettes et empilent cliché sur cliché. Tous les éléments douteux qui seraient pardonnables, par exemple, pour le Superman de 1978 (vu qu’il date réellement de 1978 et qu’il était pionnier dans le genre des « films à BD » modernes) sont ici vendus par les créateurs comme un accessoire rétro-cool alors que ceux-ci n’ont fait que se reposer sur leurs lauriers en pondant un scénario à la noix. Je dirais que les scènes d’action sont l’aspect le plus faible du film. On s’était déjà rendu compte dans le premier volet que Patty Jenkins n’était pas capable de tourner de l’action et que, comme beaucoup d’autres, elle arrosait le tout d’effets spéciaux numériques peu naturels, mais ne mettre au total que quatre scènes d’action courtes et fades dans un énorme blockbuster de 151 minutes, c’est quand même bizarre. Et c’est peut-être justement pour ça que ça m’a moins énervé que dans le premier film. En gros, c’est un film totalement inintéressant à tous les niveaux qui a reçu cette année une attention médiatique largement exagérée par rapport à ce qu’il est réellement.

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Boss Level (2020) 

anglais Boss Level is a sufficiently fun and humorous action movie about a time loop, but after this year's refreshing Palm Springs, I found it a bit low for this subgenre. Mel Gibson needed more room to act, he practically enters to reel off a typically antagonistic monologue, but then he just turns up sporadically here and there during the rest of the movie. No epic "boss fight" takes place in the final. When the closing credits start to roll, you expect them to stop and the actual final scene to appear. But it never comes. In the end, the highlight of the movie is actually the bonding of the main character with his son, but for most of the rest, including the comically diverse minibosses, this movie is quite forgettable. However, it is quite a decent watch for what it is, but just not as good as it could and should be.

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The Mortuary Collection (2019) 

français Un film d’horreur à sketchs dont les décors sont fascinants ! Clancy Brown en conteur extrêmement charismatique de la vieille école évoque fortement Angus Scrimm de la série de films Phantasm. J’ai aimé la prise de conscience quand les personnages de l’histoire-cadre agrémentent la narration des récits individuels par des commentaires et soulignent des manquements et incohérences que le public aura peut-être également remarqués. Ce qui me plaît aussi, c’est que toutes les histoires sont subtilement interconnectées, mais, surtout, qu'elles assurent toutes une continuité sans pour autant perdre de leur intérêt. Un seul bémol : l’histoire-cadre quelque peu tirée par les cheveux à la fin avec un dénouement qui en fait trop. Mais dans l’ensemble, il n’y a rien qui puisse contrecarrer l’impression positive laissée par un film qui constitue une excellente contribution au genre horrifique.

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Fatman (2020) 

français Quand j’ai entendu parler de Fatman pour la première fois, je me suis dit que ce serait sûrement une curiosité intéressante, pour autant que les créateurs se soient décidés d’avance s’ils visaient plutôt une comédie familiale malicieuse ou bien un thriller sanglant non orthodoxe – pas un mélange des deux. Et après avoir vu le film, je dois dire qu’on se retrouve justement quelque part entre ces deux genres, comme je l’avais craint. Par moments, ce « western de Noël » est assez pessimiste, sinistre et non avare quant à la froideur de son action et la cruauté de ses meurtres. D’autres passages, par contre, sont ridiculement infantiles et truffés de personnages de BD niais (les vilains sont en fait un sale petit gosse de riche et un adulte resté figé dans son enfance traumatique et qui se promène avec un hamster). C'est comme si le scénario avait été écrit par les enfants de Robert Rodriguez. L’ensemble est fort divertissant et on n’a pas le temps de s’ennuyer. Mel Gibson fait des prouesses même dans le rôle inhabituel d'un père Noël badass et cool, mais le tout est gâché par cette ambiance ambiguë et une intrigue élémentaire et sans surprises ni revirements de situation.

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La Dernière Séance (1971) 

français Un vent de nostalgie triste et particulier. C’est comme une tranche de vie enregistrée sur une pellicule de polaroïds noir et blanc que le temps aurait emportée depuis longtemps et qui reposerait aujourd’hui sous la poussière avec ses souvenirs oubliés. Les joies et les peines d’individus qu’on aurait crues anodines. Pourtant, leur histoire vous prend à la gorge comme si elle se déroulait directement sous votre nez. Une expérience étonnamment vivante qui se renforce au plus on se repasse le film. Bogdanovich avait l’art de capturer l’essence d’un milieu et d’une époque.

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Terrified! (1963) 

français Dans ce précurseur lointain des slashers modernes, un psychopathe masqué extermine des êtres innocents dans des maisons désaffectées au milieu d’une ville-fantôme. On pourrait penser que dans un tel décor et avec une telle ambiance, ce serait gagné d'avance, mais en fin de compte, ce n’est qu’un méli-mélo de scènes disparates dans lesquelles il est difficile de s’orienter et dont le dénouement ne présente aucun intérêt. Le décor est bien fait et l’excentricité du tueur avait de l’avance sur son temps, mais dans l’ensemble, c’est très faible.