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Critiques (2 769)

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Bod obnovy (2023) 

français Le tout premier plan, accompagné d’une musique à la Hans Zimmer, est stupéfiant lorsqu’on réalise qu’il s’agit d’un film tchèque. Les décors extérieurs monumentaux du film, au design remarquable, comprennent des voitures, des hologrammes et des images numérique, et sont de classe mondiale. Du point de vue de l’intrigue, peu importe qu’il s’agisse juste d’une histoire policière dans un univers de science-fiction : c’était la même chose pour Minority Report. Le problème, c’est cet effort pour maintenir le spectateur dans un état de tension permanente en faisant constamment, et souvent inutilement, dériver l’intrigue à travers des dialogues, des dialogues et encore des dialogues. En l’absence d’une immersion plus originale et plus percutante dans le récit, je n’ai pas été disposé ni même capable, dans le contexte d’une projection nocturne de festival après une longue journée, d’adhérer à cette surenchère. La prochaine fois, proposez un sujet plus original, supprimez les bavardages, rééquilibrez le film avec des moments de détente où l’on apprend à connaître les personnages, et ce sera super. On pourrait même imaginer une série de films avec la même héroïne. Elle est bien castée, elle est agréable à l’œil, et son personnage mérite d’être développé. [Festival du film de Karlovy Vary]

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Past Lives – Nos vies d’avant (2023) 

français « Quand on abandonne quelque chose, on gagne quelque chose d’autre. » Subtil, avec d’excellents dialogues, et déchirant à la fin. Émotionnellement proche de Lost in Translation, mais sans protagonistes aussi originaux et aussi judicieusement choisis. Un très beau film.

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Leere Netze (2023) 

français Bon sur le plan de la technique et de l'interprétation, Leere Netze est film au concept clair qui reste toujours pertinent. Mais l'intrigue est faible, pas très dramatique ni vraiment passionante, sans aucun interlude artistique qui aurait pu la rendre plus intéressante. [Festival du film de Karlovy Vary]

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Le Jeu de la reine (2023) 

français Le film est captivant et on ne s’ennuie pas : on est curieux de savoir ce qui va se passer. Alicia Vikander est merveilleusement fragile et courageuse à la fois et Jude Law est répugnant à souhait. Mais le conflit central entre les deux personnages ne constitue pas à lui seul, dans cette réalisation scénaristiquement simple, un enjeu suffisant pour faire d’un long métrage de deux heures un drame historique distinctif et mémorable. [Festival du film de Karlovy Vary]

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Bleeding Love (2023) 

français Un film intimiste à petit budget et banal dans son sujet, mais irréprochable dans le détail et intéressant parce que Ewan McGregor et sa fille Clara McGregor s’y retrouvent en tant que père et fille devant la caméra. [Festival du film de Karlovy Vary]

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Donjons & Dragons : L'honneur des voleurs (2023) 

français Je n’avais pas vraiment envie de voir Donjons et Dragons et la surprise n’en a été que plus agréable. Le schéma de l’intrigue est cliché, mais il est agrémenté de nombreux détails imaginatifs et plaisamment ludiques, comme le jeu des dialogues, qui montrent plus d’intelligence de la part des créateurs du film qu’il n’est habituel pour ce genre d’histoires bouffonnes. Si la qualité se maintient à ce niveau, cette franchise sera couronnée de succès.

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Blood & Gold (2023) 

français Un film qui sait ce qu’il fait avec chaque scène, chaque personnage, chaque moment d’humour, chaque chorégraphie de combat et chaque rebondissement inattendu. Et malgré le mélange d’un sujet sérieux et d’une abstraction comique, il ne tombe jamais dans la facilité ou la surenchère. En termes de scénario, il est trois fois plus sophistiqué que Sisu, et en termes de réalisation, il est d’un goût et d’une fraîcheur que peu de films égalent sans avoir recours à des acteurs plus connus.

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65 - La Terre d'avant (2023) 

français Il est dommage de constater le niveau de stupidité de nombreuses scènes du film, car les décors naturels sont atmosphériques et les monstres sont impressionnants. L’idée de situer l’action sur la Terre avant notre civilisation, à « l’époque des dinosaures », est également bonne en soi. Les films de science-fiction de série B doivent faire appel à un minimum de bon sens, et ce d’autant plus que les budgets sont modestes. Ici, avec une production solide sous la houlette de Sam Raimi et un acteur de premier plan dans le rôle principal, le manque d’intelligence est un point négatif encore plus important.

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The Old Oak (2023) 

français Un film « social » moins dramatique et plus prévisible que le précédent long-métrage de Ken Loach, Sorry We Missed You, mais qui reste humainement et émotionnellement engageant. The Old Oak montre le choc des cultures entre villageois britanniques et réfugiés syriens. Loach saisit aussi le conservatisme des plus âgés qui ont fait leurs armes en tant que membres de la classe ouvrière, et restitue avec empathie la culture et la douleur intérieure des migrants, qui ne sont en aucune manière pires ou inférieurs aux « autochtones ». Mais le récit de vie le plus marquant provient de la rencontre des deux cultures et c’est celui de l’exploitant du pub local, à qui ne fait défaut ni le caractère explosif des gens du cru, ni la sympathie et la volonté de rendre service. La mise en scène de Loach est traditionnellement simple sur le plan visuel, mais sincère dans sa dimension humaine et centrée à 100% sur les personnages. [Festival de Cannes]

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L’Été dernier (2023) 

français Une autre version du thème de la liaison d’un jeune homme avec sa belle-mère, au sein d’une famille par ailleurs normale. Le film est correct, il fonctionne psychologiquement à tous les niveaux, même lorsque la situation se complique et que la vérité est sur le point d’éclater. Mais Dronningen, la version dano-suédoise sur ce thème, est bien plus dramatique, plus animale sur le plan sexuel et plus mémorable. [Festival de Cannes]