Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn

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Bande-annonce 3

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Vous connaissez l'histoire du flic, de l'oiseau chanteur, de la cinglée et de la princesse mafieuse ? Birds of Prey et la Fantabuleuse Histoire d'Harley Quinn est une histoire déjantée racontée par Harley en personne – d'une manière dont elle seule a le secret. Lorsque Roman Sionis, l'ennemi le plus abominable – et le plus narcissique – de Gotham, et son fidèle acolyte Zsasz décident de s'en prendre à une certaine Cass, la ville est passée au peigne fin pour retrouver la trace de la jeune fille. Les parcours de Harley, de la Chasseuse, de Black Canary et de Renee Montoya se télescopent et ce quatuor improbable n'a d'autre choix que de faire équipe pour éliminer Roman... (Warner Bros. FR)

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Bande-annonce 3

Critiques (20)

POMO 

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français Alors que je prends l'habitude de faire l'éloge des casting ces derniers temps, celui-ci est au contraire exemplairement mauvais. La comédienne oubliée des années 90, Rosie Perez, une policière sérieuse ? Ewan McGregor en méchant tenant un couteau sous la gorge d'une petite fille ? Et le casting fade de Birds of Prey, mis en retrait avec une caractérisation des personnages médiocre ? D'autres gros problèmes : la combinaison délibérément enfantine de « jeux » qui ne parviennent pas à faire rire, avec des tons sérieux qui donnent des frissons (le déshabillage d'une fille dans un bar). Et une vision créative constamment négligée, une réalisation stupide et insensible. ()

Filmmaniak 

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français Le film Birds of Prey et la Fantabuleuse Histoire de Harley Quinn (tout comme Harley Quinn elle-même) est comme une prostituée ivre couverte de paillettes et d'un épais maquillage - à première vue, il donne une impression attrayante, mais après un examen plus approfondi, il devient repoussant et collant. L'intrigue banale et plate du film est masquée par une narration compliquée, la plupart des personnages étant mal développés y présentent des performances ennuyeuses et les scènes d'action parviennent rarement à s'échapper de leur chaîne, mais au moins la surprenante stylisation visuelle pompeuse correspond à la façon dont son anti-héroïne folle et ostensiblement corrompue se présente. Avec cette combinaison d'éclat tape-à-l'œil, de spontanéité et de folie forcée, mêlée à l'esthétique des rues sales et des lieux délabrés, cela doit être aussi amusant que de faire des ravages en boîte de nuit, boire un verre après l'autre et ensuite vomir avec fureur dans son sac (ce qui se passe également dans le film). Certains peuvent apprécier ce type de divertissement, personne ne le conteste. ()

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claudel 

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français Défi cinéma en situation de confinement – actrices préférées : Margot Robbie. Margot Robbie semble née pour le rôle de l'anti-héroïne cinglée et tragicomique Harley Quinn. Je l'aimais déjà dans Suicide Squad et je suis content qu'on lui ait donné l'espace d’un film dédié. Ceci dit, je trouve que l'absence du Joker est impardonnable. Pas besoin d’en faire forcément un autre personnage principal, mais ces deux-là formaient un couple parfaitement toxique, comme il en existe très peu dans le monde réel et fictif, que ce soit dans le septième art ou ailleurs. Et parler de lui et s'y référer ne suffit pas, car il est intrinsèquement lié à Harley Quinn. Les aventures et les escapades de Harley Quinn atteignant des sommets d’hilarité dans l'univers DC, il est nécessaire de prendre les choses avec un grain de sel et de se plier à toutes les fantaisies que l’on nous sert. Il faut dire que la narration de l’histoire est vraiment farfelue, mais en même temps, ça correspond à Harley Quinn. Par contre, je n'ai pas du tout aimé l’antagoniste principal joué par Ewan McGregor. Et puis, tous les Birds of Prey auraient dû s'y mettre bien plus tôt, ce qui nous amène au scénario lui-même : autant la narration chaotique ne me gêne pas, autant le contenu proprement dit pose problème. Eh oui, je m'attendais à mieux. C’est pas mal, mais ça ne m’a pas non plus scotché à mon siège. Enfin, au vu des mauvais résultats financiers, peut-être que Harley Quinn aura une autre chance… ()

Goldbeater 

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français Waw ! Encore un film d’action incroyablement mou qui s’échine à compenser sa ligne narrative rachitique, ses personnages génériques, ses scènes d’action statiques et ses idées pourries par un style enjoué pseudocool, un effort sur les couleurs et une exploitation extrême de la vague « girl power » moderne (ici, tous les protagonistes masculins sont soit d’ignobles criminels, soit des arnaqueurs, soit des traîtres). Après le film complètement barge Suicide Squad, mes attentes étaient au plancher. Il n’empêche… Le découpage passe bêtement d’un point à l’autre sans construire d’ambiance et on regrette son manque de cohésion. Au mieux, les protagonistes personnifient les clichés les plus éculés du style policier (une fliquette négligée, la fille vindicative d’un mafioso) et, au pire, ils font juste partie du paysage en faisant mine d’être occupés de temps en temps (la chanteuse de cabaret et la voleuse au diamant dans les intestins). Soit dit en passant, si on ingurgite de la sorte un gros diamant taillé, on meurt d’une hémorragie interne ! De plus, je n’ai pas capté pourquoi, sur les deux protagonistes (un méchant efféminé et maniéré, salaud sur les bords et qui tue des gens et une héroïne puérile et maniérée, salope sur les bords et qui tue des gens), on était censés se ranger dans le camp d’Harley Quinn plus que dans l’autre. Juste parce que c’est ce que le film nous demande ? Nan, c’est plutôt parce qu’Harley s’est déjà construit une solide réputation après deux films là où le méchant-looser insipide et inintéressant Black Mask est la honte du film. Il semble bien qu'Ewan McGregor ait essayé de rattraper son personnage avec un surjeu foutraque (faute de mieux), mais il faut dire que le scénario ne lui a pas fait de cadeau. Enfin, moi je dis qu’il y avait une autre solution : dire non au rôle. Pour ma part, c’est à tout le film que je dis non ! ()

Matty 

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anglais I really don’t know if Birds of Prey wants to be a "sharp, even controversial film” or anything else, but I enjoyed it for what it really is – a fresh, uncomplicated, deliberately trashy-in-places, playfully over-the-top and infantile post-breakup action comedy with an intentionally chaotic narrative that, like the main protagonist, gradually settles down and becomes more focused. Girl power is not so obviously on display as in Wonder Woman or certain Marvel movies (e.g. the painfully forced and TERRIBLY unnecessary “don’t say that name” scene in Avengers: Endgame). Feminism is a natural part of the fictional world. All of the men are malicious betrayers or dangerous, violent swine (which, however, does not mean that the heroines are saintly, not even a little – they are imperfect, but they don’t care) and we want them to die a horrible death. This film is based more on female friendship than on the antagonism between Harley Quinn and Sionis, which in the end is rather just a MacGuffin contributing to “female bonding”, an obstacle preventing the protagonist from enjoying an egg sandwich or watching Tweety in peace. This is where Birds of Prey differs from standard comics-based films, where a villain must be eliminated in order for the world to be saved. I surely would not mind if there was greater anarchy and more derisive mockery of all of the macho comic-book universes in which women serve merely as sidekicks, baddies and ornaments in guy adventures, but Birds of Prey is too radically feminist (er, lol) for some viewers, so for now it’s perhaps not possible to expect more from a major-studio genre film. 75% ()

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