Le Daim

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Bande-annonce 5

Résumés(1)

Georges, 44 ans, et son blouson, 100% daim, ont un projet… (Arcadès)

Critiques (6)

POMO 

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français Un autre délire absurde et déstabilisant de Dupieux, cette fois-ci reposant principalement sur le comportement obscur du héros principal et sur ce qu'il fera ensuite. Le meilleur chez Dupieux est à quel point il s'éloigne de la réalité sans pour autant perdre le contact avec la psychologie humaine, qu'il déconstruit en plus avec un regard ironique. Cependant, je n'ai pas bien compris ici le choix du flou des couleurs de l'image. Peut-être une paraphrase du « home video » tourné par le héros, mais cela a quand même un peu gâché le film pour moi. [Cannes] ()

Goldbeater 

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français Une comédie courte, simple, mais aussi fichtrement marrante et ludiquement bizarre dans laquelle le caméléon déchaîné Jean Dujardin joue un malade mental du doux nom de Georges. Georges est littéralement obsédé par sa nouvelle veste en daim. Grâce à elle, il a un look de tueur ! Je ne veux rien gâcher du suspense ; regarder ce film devenir de plus en plus zarbi de minute en minute est vraiment jouissif. Si vous acceptez le fait que Le Daim se déroule dans un monde où les actes radicaux n’ont pas réellement de corollaires, vous allez vous éclater. Et une version plus longue ne dérangerait pas. [Sitges 2019] ()

Filmmaniak 

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français Une comédie absurde et facile qui repose sur la performance amusante et arrogante du protagoniste principal ainsi que sur le non-sens logique du monde fictif qui abandonne toute action et réaction, ne disant pratiquement rien sur le protagoniste principal et son passé, mais remplit directement (mais pas bêtement) son sujet délirant. Dans le cas de Dupieux, c'est un standard maigre, essentiellement un jeu de mots, mais qui contient quelques idées qui font rire. ()

angel74 

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anglais Quentin Dupieux could not have come up with a more bizarre story. I was most amused by the central plot, which revolves around a smug man and his obsession with a deerskin jacket. However, once the movie slipped into a kind of retro horror, I didn't find it very funny anymore. (60%) ()

Ivi06 

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français Le Daim est l’une des comédies les plus imprévisibles et les plus loufoques de l’année. Au début, le film est très sobre et opte pour un rythme plutôt lent. Le décor est soigneusement réalisé dans des tons clairs de bruns, de gris et de beiges, ce qui peut sembler un peu fade, mais s’accorde parfaitement avec la tenue de Georges (Jean Dujardin). Cette dernière est essentielle, car le blouson de Georges est le deuxième « personnage » principal du film. Leur rêve commun est d’être uniques, et c’est à ce moment-là que cette comédie légère tourne à la virée glaçante et absurdement frénétique. Petit à petit le blouson est rejoint par un chapeau, des chaussures, un pantalon, des gants, et tout d’un coup, la tenue de Georges devient carrément mortelle. Même Carrie Bradshaw n’a pas autant de style. Pour finir, je ne peux pas oublier de mentionner que « je promets de ne plus jamais porter de blouson de toute ma vie » ()

AguasVivas 

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français Le magnétisme de Jean Dujardin, et le charme "ordinaire" du protagoniste qu'il incarne, nous prend par la main pour nous faire entrer dans la "réalité" intérieure du personnage principal du film Le Daim. Son délire s'impose au spectateur, que nous sommes, avec simplicité, et une efficacité que Quentin Dupieux maîtrise bien. Ce dernier construit en effet une vraisemblance narrative qui s'appuie, d'une part, sur l'usage fait par le protagoniste principal, d'une videocam et de la réalité filmée qu'il met en scène - telle une mise en abîme du film lui-même - dans la poursuite de la satisfaction d'un surmoi tyrannique (ce même blouson en "daim", qui donne son titre au film); et d'autre part, le metteur en scène nous fait percevoir la "vision" du protagoniste principal, et les actions qui en résultent, comme d'autant plus réelles qu'elles semblent validées par la jeune serveuse (jouée par Adèle Haenel) de l'hôtel. Celle-ci, cherchant à satisfaire son rêve de devenir "monteuse" de films, et se prenant apparemment de passion pour le projet du protagoniste principal, se met à visionner les images enregistrées par la videocam, en vue d'en faire le  montage. Le film frôle l'absurde, tout en nous faisant croire à ce récit, grâce au patient, mais efficace, tissage effectué par le  metteur en scène, dans la construction des personnages. Tout aussi important, le choix des plans et une direction de la photographie efficace, contribuent à nous donner ce sentiment d'un "rêve éveillé", traversé de pointes d'humour (noir), dans lequel le spectateur se sentirait immergé. ()