3 from Hell

Des hippies tueurs à gages retraités en fuite sans motivation. Rob Zombie les soutient définitivement et il aime les laisser massacrer des innocents. Le film démarre très bien mais l'enthousiasme diminue progressivement. Le deuxième acte (la maison) est encore divertissant, mais le dernier est étiré et gaspille lamentablement le potentiel de l'environnement et des personnages. [Sitges FF] (05/10/2019)

Rob Zombie est maître du style, mais le contenu lui a légèrement échappé des mains. Ainsi, 3 from Hell donne plus l’impression d’être une succession d’épisodes montrant une évasion de prison et le violent carnage  à répétition commis par les Firefly qu’un film à part entière. Pris comme un film d’exploitation dans le style années 70 fort en action et en répliques, ça marche très bien, mais Rob n’est pas allé plus loin que ça dans ses ambitions. Il paraît que le scénario a subi des transformations notables avant et pendant le tournage (notamment parce que l’état de santé de Sid Haig se dégradait et que celui-ci fut forcé de perdre le rôle principal pour ne se retrouver que dans une seule scène au début) et que la vision originale de Rob Zombie a dès lors énormément changé. D’après moi, 3 from Hell fera le bonheur des fans purs et durs des deux opus précédents du réalisateur, mais laissera les autres assez indifférents. [Sitges 2019] (04/10/2019)

Les parias de l'enfer ressuscitent (bien que pas exactement dans leur forme originale) et ont une autre occasion de semer la terreur. Le résultat cependant est un tas de fous usés, ennuyeux et fatigués, avec une intrigue schématique et linéaire, composée de trois parties - une séquence de flash infos nous met au courant de la situation, suivie d'une farce avec le directeur de la prison, puis vient une fiesta mexicaine qui donne l'impression que Rob Zombie l'a ajoutée après s'être rendu compte que son matériau précédent n'était pas suffisant pour un long métrage. Néanmoins, le film se concentre uniquement sur la brutalité et la méchanceté flamboyante du trio infernal titulaire, qu'il présente comme des tueurs cool qu'il faudrait soutenir, ce qui est rétrograde à l'époque actuelle où les films et séries qui explorent la psychologie complexe des maniaques meurtriers sont critiqués. Rob Zombie ne peut satisfaire que ses fans les plus fidèles, qui se contentent largement de quelques scènes de boucherie stylisées et du retour de leurs personnages préférés, qui ne font en réalité que ce qu'ils ont toujours fait, et jouent aux cartes ou se disputent pour savoir qui ressemble le plus Bogart pendant leur temps libre. 3 from Hell est tout aussi vide et misérable que la performance clownesque dans le deuxième opus de la série, qui est également arrivé sans que personne ne le demande. Et le résultat est le même. (04/10/2019)

In the case of Three from Hell, the trailer was more a deterrent than an enticement, so the film itself being at least what it is was a pretty pleasant surprise. This, of course, doesn’t alter the fact that is hard to find anything more pointless. What’s the point of it? What is its added value to The Devil's Rejects? Absolute zero. Especially since Sid Haig evidently could not take part given his health, and his place was rewritten and replaced by another interchangeable tough lunatic. Rob Zombie is embarrassing in his whimsical, tough and cool dirty world that might have been interesting fifteen years ago, but that today can be easily waved off. Keep on playing, Rob, if you’re having fun. (04/10/2019)

A zombie swan song; no script, no budget, no traditional mainstays, no structure, no build-up and no ending. On the other hand, its has an excessively long running time, hardly believable levels of self-centredness and old actors who used to be stars a long time ago. And yet they managed to make a decent B-movie, though the ending taken from Outcasts ruins everything, but it essentially cannot offend anyone except with the fact that this move is completely useless. On the other hand, we cannot deny that it also has a few (literally) light moment. (24/07/2020)