Concrete Utopia

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Un violent tremblement de terre détruit des quartiers entiers de la capitale sud-coréenne de Séoul. Depuis leur balcon, Min-seoung et Myeong-hwa observent les ruines et les corps sans vie. Et comme par miracle, leur bâtiment a été épargné. Les sans-abris viennent rapidement se réfugier chez eux. Mais lorsque les survivants entendent remettre de l’ordre dans la société, le malheur s’abat vraiment sur la ville. Le thriller dystopique Concrete Utopia englobe tout en finesse des messages de critique sociale dans un discours spectaculaire. (Zurich Film Festival)

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Critiques (4)

POMO 

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français De la part de l’envoyé sud-coréen aux Oscars et avec un tel sujet, je me serais attendu à une satire sociale sophistiquée, surtout maintenant, quelques années après le brillant Parasite. Mais Concrete Utopia n’est qu’un film de genre post-apocalyptique techniquement bien ficelé, avec des conflits ordinaires entre les personnages et une fin kitsch qui tente de faire naître des sentiments sincères sans avoir construit d’émotions relationnelles au préalable. Comme superproduction destinée au plus grand nombre, il fonctionne assurément, Byung-hun Lee étant lui-même en tant qu’acteur un grand rassembleur de foules, mais le film s’adresse plutôt à un public asiatique. [Festival du film de Sitges] ()

Filmmaniak 

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français S'attendre à un thriller catastrophe ordinaire est fondamentalement une erreur. Vingt secondes de destruction digitale et quelques plans de décombres servent uniquement de toile de fond pour raconter l'allégorie de la désintégration de la société et de la morale en réaction à une crise soudaine, où les gens commencent à se comporter en égoïstes, en hypocrites et en monstres insensibles. Mais pour que cette allégorie fonctionne tant bien que mal, le scénario tord tout le reste. L'idée même qu'après un terrible tremblement de terre qui a rasé Séoul, il ne reste qu'une seule tour d'appartements intacte est absurde. Les millions de morts ne sont pas du tout pris en compte, personne ne se soucie de la perte de ses proches ou de ses amis, personne ne se soucie de la situation dans le reste de la Corée (encore moins dans le reste du monde). L'histoire se concentre uniquement sur les événements à l'intérieur de l'immeuble, où un système de classes se met immédiatement en place, divisant les survivants entre les propriétaires d'appartements et ceux qui ont perdu leur logement, condamnés à mourir dans les rues en ruine. Tous les défauts possibles des inégalités sociales sont ensuite intégrés de force dans l'histoire, accompagnés d'une critique du capitalisme (par exemple, un chef est élu parmi les résidents, créant immédiatement un environnement corrompu). Une curiosité totale est la scène où les propriétaires d'appartements chassent impitoyablement tous les autres résidents de l'immeuble, les envoyant en réalité à la mort, puis organisent une fête en plein air avec karaoké et banquet avec les provisions pillées dans le commerce voisin dont ils ont tué le propriétaire. On peut seulement sympathiser avec une femme qui est la seule à réfléchir éthiquement parmi les résidents, et il est donc bon que le film raconte une grande partie de l'histoire et la plupart des intrigues de son point de vue. Sinon, c'est une manipulation grosse comme une montagne. ()

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Goldbeater 

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français Après un séisme dévastateur en Corée du Sud, un seul bâtiment reste debout au milieu des décombres de Séoul, servant de complexe résidentiel pour la classe moyenne. Les survivants des alentours entrent alors très rapidement dans une lutte pour déterminer qui accèdera à ce dernier refuge et qui n'en fera pas partie. Et voilà, vous avez la recette d'une satire sociale qui pourrait représenter la Corée du Sud dans la course aux Oscars l'année prochaine ! Cependant, les éléments satiriques sont parfois poussés à des sphères si absurdes qu'ils transforment le film en une comédie, comédie dans laquelle l'élaboration autour du comportement des personnages en situation de crise semble plus forcée et artificielle que dans la réalité. Et cette divergence de ton et de genre, qui se rencontre souvent dans les films coréens, agit malheureusement en sa défaveur. Avec ce thème, j'aurais grandement préféré un survival catastrophe sérieusement construit, explorant la logistique réelle de la survie dans un monde postapocalyptique, et que je pourrais prendre au sérieux en tant que spectateur. Celui-ci, c'était difficile de le prendre au sérieux ! [Sitges 2023] ()

EvilPhoEniX 

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anglais I was looking forward to a proper catastrophe blockbuster with Souoth Korea’s biggest star Lee Byung-hun, but I got an uninteresting and dull utopian drama that made me suffer from boredom. The earthquake disaster itself takes up less than five minutes in the film, the rest of it focuses on a group of survivors in an apartment complex dealing with uninteresting stuff. If anything, I was hoping it would veer into dark survival mode, but not even that. For me the worst South Korean film of the year. 3/10. ()

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