Les plus visionnés genres / types / origines

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Critiques (2 070)

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Paradise Now (2005) 

français Vu dans le cadre du « Challenge Tour 2015 : 30 jours de cinéma mondial ». Film numéro 10 – Palestine. Pour les spectateurs qui se rangent du côté israélien, ce film pourrait sembler partial. En revanche, ceux qui sont plutôt avec la Palestine  devraient être contents à condition de fermer les yeux de temps en temps. Et ceux qui ne sont dans aucun camp et ne s’intéressent pas à la politique internationale seront satisfaits eux aussi, car c’est une œuvre cinématographique décente. Moi, j’ai juste un problème : j’ai vu ce film en cinq fois, ce qui nuit forcément à mon évaluation. À chaque fois, j’étais dans un état de grande fatigue et je n’arrivais pas à passer le cap des dix minutes. En fin de compte, je l’évalue à quatre petites étoiles, mais si j’avais pu le regarder d'une seule traite au cinéma, il recevrait peut-être plus de ma part. La scène finale n’aurait pas pu être mieux faite, artistiquement parlant.

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Tag und Nacht (2010) 

français Vu dans le cadre du « Challenge Tour 2015 : 30 jours de cinéma mondial ». Film numéro 9 – Autriche. Un sujet qui est abordé pour la énième fois, tout pays ayant déjà certainement produit plus d’un film traitant de la prostitution volontaire ou forcée. Dans ce cas-ci, on est dans les « meilleures » variantes, avec un synopsis dans lequel deux étudiantes décident d’améliorer leur situation financière en vendant leurs corps. J’apprécie que le choix de la réalisatrice n’ait pas porté sur des beautés parfaites du type mannequins, mais plutôt sur deux actrices normales et séduisantes qu’on peut très bien imaginer étudier le droit ou l’histoire de l’art. Par contre, le film gagnerait à aller plus en profondeur (à l’instar des Français), voire jusqu’au cœur des choses (à l’instar des Scandinaves), parce qu'en l'état, il est légèrement déliquescent, comme si le tout allait se dissoudre dans le néant. Quant à la fin, elle ne m’a pas du tout plu et je l’ai trouvée confuse.

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4 mois, 3 semaines et 2 jours (2007) 

français Vu dans le cadre du « Challenge Tour 2015 : 30 jours de cinéma mondial ». Film numéro 8 – Roumanie. Le nouveau numéro un de mon classement. Ce film, j’en avais entendu parler il y a longtemps, mais depuis, je n’ai pas pu mettre la main dessus pour le voir. Je comprends tout à fait qu’il ait marqué des points chez les Français, car c’est le genre de thèmes qu'ils apprécient. L’ambiance glaciale de la chambre d’hôtel et du foyer d’étudiants dans la Roumanie socialiste a pénétré jusqu'au cœur de mon chaleureux appartement du quartier praguois de Dejvice. Bien qu’il s’agisse d’une histoire en huis clos dans laquelle on s’exprime peu à l’exception d’une fête de famille, c’était tellement tendu qu’à certains moments, j'en oubliais de respirer. J’ai véritablement été époustouflé par la prestation d’Anamarie Marinci et par celle de l’horriblement vicieux et terriblement froid Vlad Ivanov. Je ne serais d'ailleurs pas étonné que ces acteurs reçoivent des offres à la pelle après ça. Un spectacle à couper le souffle !

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Kaméleon (2008) 

français Vu dans le cadre du « Challenge Tour 2015 : 30 jours de cinéma mondial ». Film numéro 7 – Hongrie. Une agréable surprise en provenance de Hongrie, sauf qu’en écrivant cette critique, j’ai pris honte en me rappelant qu’au cours d’une réunion du Visegrád 4, j’avais fait l’éloge des films polonais avant de confier sèchement à ma collègue hongroise qu’à part I. Szábó, le cinéma hongrois ne valait pas un sou. Kaméleon est une fable moderne avec un léger côté thriller dans le sens où qui s’y frotte, s’y pique. J’étais tendu du début à la fin, je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer et j’ai apprécié la fin non américaine. Quatre étoiles bien méritées.

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I Was Here (2008) 

français Vu dans le cadre du « Challenge Tour 2015 : 30 jours de cinéma mondial ». Film numéro 6 – Estonie. Le premier tiers était vif, rapide et bien entraînant, le deuxième tiers tournait un peu en rond et le troisième tiers était too much. L’un dans l’autre, je dirais qu’on se trouve dans la moyenne. Par ailleurs, ce film ne fait pas vraiment une bonne publicité pour l’Estonie et si quelqu’un de naïf le regarde, il pourrait penser que ce pays est plein de jeunes criminels, de dealers de drogue, d’enfants maltraités, de filles faciles et d’adultes résignés. C’est le deuxième film estonien en tout et une lueur d’espoir pour nous encourager à chercher l’aiguille dans la botte de foin. Et je regrette de n’avoir pu voir «Tři sestry » dans aucun des deux films.

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Bonté divine (2013) 

français Vu dans le cadre du « Challenge Tour 2015 : 30 jours de cinéma mondial ». Film numéro 5 – Croatie. Au début, Bonté divine ressemblait à une comédie balkanique déjantée, puis on est presque passés à la tragédie avant de terminer sur un mélange des deux, sous forme de tragicomédie insensée et prise de tête. Ce film ne m’a pas du tout plu et, même si le combat serbo-croate ne se compare pas dans mon Tour en matière de genres, les Serbes m’ont séduit davantage par l’aspect cru de leur production.

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Troupe d'élite (2007) 

français Vu dans le cadre du « Challenge Tour 2015 : 30 jours de cinéma mondial ». Film numéro 4 – Brésil. Après la déception islandaise, je devais me remettre en appétit et j’ai donc joué la sécurité. Ça faisait longtemps que je voulais regarder Troupe d’élite et, grâce au Tour, j’ai enfin pu le voir. Une histoire dure qui se passe à Rio et qui nous offre un regard non filtré sur la réalité quotidienne, une réalité dans laquelle on ne compte plus les drogués, les blessés et les morts. Wagner Moura est exceptionnel dans son rôle. Grâce au Tour, j’ai également la possibilité de méditer sur les pays dans lesquels j’aimerais aller jeter un coup d’œil, éventuellement vivre pendant un certain temps. En ce qui concerne le Brésil et, en particulier, Rio, la deuxième option est d’office abandonnée et la première n’est pas à l’ordre du jour (ni pour aujourd’hui ni pour demain).

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101 Reykjavik (2000) 

français Vu dans le cadre du « Challenge Tour 2015 : 30 jours de cinéma mondial ». Film numéro 3 – Islande. La première déception du Tour est arrivée fort tôt. Un film louf avec un personnage principal antipathique qui patauge dans sa vie, surtout au chapitre des amours. Je me suis beaucoup ennuyé et ne me souviens que de plus ou moins deux répliques marrantes. Encore heureux que Victoria Abril soit agréable à regarder. Kormákur me convainc davantage avec ses films policiers et d'action, mais tout le monde doit bien se lancer d'une manière ou d'une autre et, pour un premier film, ce n'est pas non plus un flop absolu.

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Bumerang (1996) 

français C’est l’un des meilleurs films des années quatre-vingt-dix et il aura fallu attendre 2015 pour que je le voie. Néanmoins, je suis presque sûr qu’en 1996, je n’en aurais pas retiré autant qu’aujourd’hui en matière de contexte. Jiří Schmitzer réalise la prestation de sa vie et décroche son Lion tant mérité ; la scène avec la contrebande de nourriture restera toujours dans ma mémoire. J’ai été intrigué par le fait que plusieurs acteurs normalement spécialisés dans la comédie (Šteindler, Krampol, Vladyka) fassent leur apparition, mais le film n’y perd en rien – que du contraire. Et je ne peux pas ne pas m’exprimer sur l’inclusion musicale de la 7e symphonie de Beethoven, qui résonne encore aujourd’hui dans mes oreilles. Sauf que celle-ci était pour moi auparavant connectée à un film diamétralement opposé – Elles. Messieurs Bočan et Stránský, bravo !

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Šišanje (2010) 

français Vu dans le cadre du « Challenge Tour 2015 : 30 jours de cinéma mondial ». Film numéro 2 – Serbie. Je n'ai réalisé que pendant le visionnage de Šišanje que mes deux choix de films du Tour pouvaient presque paraître politiques. Après les USA et la Serbie, devraient suivre la Bosnie, Israël et la Palestine. Mais j’ai fait ce choix inconsciemment. Les films serbes sont durs, crus et d’autant plus authentiques. Aucun autre État européen n’a été plus marqué par la politique internationale, les conflits armés et les bombardements, dont il n’a pu se remettre à ce jour. Difficile de s’attendre à ce que soit autre que dur et cru. Šišanje est scénaristiquement faible et si un dramaturge expérimenté l’améliorait, l’histoire pourrait avoir un effet plus fort sur le spectateur. Le jeu des acteurs, la photographie et le montage sont du solide. L’un dans l’autre, ça vaut trois étoiles et demie. Je suis partagé, mais je vais arrondir vers le haut. Et si je me retrouve plus tard à hésiter pour la Croatie, j’arrondirai aussi vers le haut pour ne pas faire de « bourde balkanique ».