claudel

Je n’aime pas les films avec un seul acteur, du moins quand il n’y a qu’un acteur sur pratiquement toute la durée, mais dans ce cas particulier, je ne me suis pas du tout ennuyé. J’admets que regarder Blake Lively en maillot de bain et en combinaison de plongée n’est pas désagréable, même si elle a une jambe atteinte d’une gangrène. Finalement, j'ai passé un assez bon moment avec Instinct de survie. Le film est impressionnant visuellement et offre un niveau de suspense et de réalisme correct. Et je suis sûr qu’au cinéma, l’expérience aurait été encore plus forte.

Au début, Místa me plaisait beaucoup. Mais j’ai rapidement eu l’impression que le film manquait de clarté quant à sa direction et à sa raison d’être, ce qui s’est malheureusement confirmé par la suite, surtout dans la dernière demi-heure. C’est dommage, parce que l’ambiance, la musique et – au risque de me répéter – l’excellent Jan Cina nous font espérer tout autre chose. Peut-être que si les créateurs avaient laissé la chose décanter un ou deux ans pour y revenir par la suite avec un esprit plus clair, ils auraient sorti un film certes considérablement retravaillé, mais qui a quelque chose à dire. Ici, le spectateur reste confus, perplexe et se retrouve avec un grand point d’interrogation dans la tête – « mais qu’est-ce que je viens de regarder et de quoi ça parlait ?! »

L’idée est géniale et a un potentiel dément, mais je dirais qu’elle a été catastrophiquement inexploitée et insatisfaite. Déjà, c’est un film sur les chansons des Beatles et ce n’est que dans le générique de fin qu’on entend une chanson complète. Le héros central ne convient pas du tout au rôle – ou alors, il convient, mais manque d’impressionner. Lily James perd aussi pas mal de son charme dans le rôle qu’elle incarne. Puis, la star adulée qu’est Ed Sheeran m’a agacé tout du long et, enfin, les autres sont plus ou moins insignifiants. J’attendais beaucoup, beaucoup plus de la part de Danny Boyle. Le plus intéressant, c’est peut-être de se demander ce qui aurait été mieux pour John Lennon, si on peut dire ça comme ça.

Même s'il était extrêmement prévisible et assez cliché, ce film m'a laissé une impression plutôt positive. Il n'était ni pathétique, ni prise de tête, ni sordide. D'un autre côté, au bout de quinze minutes, on pouvait aisément anticiper le destin des trois sœurs. Ainsi, Ženy v běhu n’apporte rien de neuf, d’original, de surprenant. Tout le monde sait bien que Kubařová est attrayante et éthérée, que Boková est sexy et a une voix rauque et que Hofman peut tout jouer. Pour un début, c’est honnête.

Un excellent psychothriller qui m'a mis physiquement mal à l'aise à plusieurs reprises. Mais quel parent ne serait pas prêt à tout pour sauver son enfant ? D’un point de vue humain, les actes des protagonistes centraux sont donc tout à fait compréhensibles. On aurait quand même pu souhaiter un dénouement un peu plus raffiné ou sophistiqué, mais c'est là mon seul reproche.

C’est dimanche, un jour de congé et ma fête, alors quoi de mieux que d’aller avec ma chère et tendre au ciné pour voir un film de Woody Allen dont la distribution a été retardée par une affaire qui a touché de nombreux artistes aux USA ? Woody Allen restera toujours mon réalisateur et scénariste préféré et s'il devait s’agir ici de son dernier effort, ce serait un adieu plus que digne après une carrière infiniment longue. Woody nous sert son cocktail mélancolico-romantique classique infusé d’humour fin et de répliques qui demande à son public et à ses fans une certaine connaissance préalable de son œuvre. La BO et la photographie sont superbes, l’ambiance particulière de sa ville adorée est présente et n’oublions pas les acteurs physiquement attrayants de la jeune génération et leurs excellentes prestations. Chalamet et Fanning se complémentent à merveille et, pour ma part, j’ai eu une agréable surprise avec l’acteur Liev Schreiber, généralement plutôt porté sur l’action. Et je me demandais quel rôle Woody attribuerait à Kelly Rohrbach… Mmh, ouais, évidemment, j’aurais pu deviner ! :-)

Je buvais les dialogues entre Hobbs et Shaw comme du petit lait et je me rappelle encore de l’échange qu’ils avaient dans l’avion, quand un flic de l’aéroport maladroit est venu ajouter son grain de sel. Idris Elba a assuré dans son rôle de bandit de science-fiction et Vanessa Kirby s’est parfaitement intégrée à l’équipe. Les créateurs auraient juste pu nous épargner le passage inutile typiquement américain quand ceux-ci jouent à la famille, puis aussi celui qui se passe dans les îles Samoa. Mais je leur pardonne, parce que Fast and Furious a rempli sa mission habituelle, à savoir nous faire oublier la réalité et nous défouler.

Une plaisante friandise du genre comédie d’horreur avec un scénario très bien ficelé et un dénouement humoristique. Puis surtout, l’ensemble est bien rythmé et ne s’attarde jamais inutilement. Voici un parfait exemple de variation contemporaine sur le genre horrifique avec des accents de comédie et sur le thème du chat et de la souris.

Une ambiance correcte, quelques bons jump scares… mais une histoire aussi usée ?! Pfff, mais on a déjà vu ça des millions de fois un peu partout ! Dommage, car la collaboration entre le cinéaste norvégien et Guillermo del Toro aurait pu bénéficier de nouvelles idées et d’un scénario plus original.

Voici la conclusion de la trilogie, même si on peut s'attendre à d'autres suites. Avec Hale Berry, trois chiens et l’ajout d’un groupe de Roms biélorusses mené par Anjelica Huston, John Wick offre son habituel spectacle de visuels magnifiques, de scènes de combat parfaitement chorégraphiées et d’un Keanu Reeves furax. Mais d'après moi, il n’a pas surpassé le deuxième volet et son tourbillon d’action incessant ; dans le trois, j’ai trouvé certains passages creux et inutiles. Malgré tout, j’ai passé un excellent moment au traditionnel cinéma d’été de FilmBooster.