claudel

Malheureusement, je constate une tendance à la baisse concernant la qualité de cette série. Ainsi, contrairement à la première saison voire à la deuxième, on regrettera l’absence de suspense, d’un rebondissement significatif, d’une intrigue captivante et de chimie entre les personnages. Il est évident que Ján Koleník voit sa carrière décoller et qu’il n’a pas eu beaucoup de temps à consacrer à la saison trois. En gros, le personnage de Jiří Vyorálek n’est pas développé et les enfants privilégiés de stars, même si certains ont été remplacés, sont si peu sympathiques que mon personnage préféré est encore celui du talentueux Stanislav Majer. J’ai aussi apprécié le vieux Valenta sous les traits de Jan Vlasák, lequel paraît crédible et authentique. J’ai l’impression qu’on aura droit à une quatrième saison pour clôturer la série et j’espère que celle-ci constituera un adieu digne de la part des créateurs.

J’aime le tennis – énormément. Donc, regarder un tel drame sportif à la fois intéressant et très touchant ne peut que m’emballer. Deux individus résolument différents s’affrontent de façon spectaculaire et les personnages sont magnifiquement joués. En particulier dans le cas de McEnroe, on constatera que « seul un cinglé peut interpréter un cinglé ». Et Stellan Skarsgård, malgré son rôle plus discret, ne reste pas dans l’ombre et reflète bien l’importance qu’il revêt. Une pensée un peu perturbante me vient néanmoins à l’esprit : et si le vrai coup de force était de tourner un film sur Connors vs McEnroe ?

Tout comme avec l’original, l’histoire n’est pas le point fort du film. Ce qu’on y trouve avant tout, c’est de la danse, encore de la danse, toujours de la danse. Bien que Jessica Alba soit absente cette fois-ci, hommes et femmes ont l’occasion de se rincer l’œil avec des croupes frémissantes et des muscles masculins sculptés, respectivement. C’est le genre de film à regarder un après-midi dominical paresseux et au cours duquel on peut s’assoupir sans perdre le fil, puisqu’on sait d’avance ce qui se passera au réveil – de la danse.

Même si Jessica Alba se montrait servant de la crème glacée, ratissant des feuilles mortes dans un parc ou nettoyant une salle de bain, je serais en admiration. Mais ici, son charme bat des records quand elle se déhanche et danse comme si sa vie en dépendait ! Le film se caractérise par un récit faiblard, un aspect social qui joue forcément à son avantage, une pointe d’amour et de romance et beaucoup, beaucoup, beaucoup de danse. Un bon film – grâce à Jessica.

Un bon film détente pour Noël qui se prête encore à être vu au cinéma à la fin janvier quand le temps préprintanier annoncé n’est pas au rendez-vous. Il est vrai qu’il comporte beaucoup de clichés et de scènes ratées ou éculées, mais comme on y trouve aussi des acteurs et actrices que j’aime, l’hôtel Kempinski et une ambiance agréable, la pilule s’avale sans problème. Personnellement, je suis très satisfait.

Ici, le génie créatif et l’imagination débordante de Roald Dahl se combinent avec le festin visuel servi par Tim Burton et les talents dramatiques de Johnny Depp. Il en résulte un cocktail filmique de toute beauté qui caresse l’âme et ravit les petits comme les grands. Et tant les adultes que les enfants peuvent en tirer de précieuses leçons grâce à la forte connotation morale et éthique typique de l’œuvre de Dahl.

Pour la deuxième fois avec cette comédie, la réalité actuelle de la France – pour ne pas dire de l’Europe occidentale – est dépeinte avec beaucoup d’humour, ce qui m'a d'ailleurs fait rire de bon cœur à plusieurs reprises. La distribution est encore une fois dominée par l’imbattable Christian Clavier.

Après un premier film qui m’avait déjà plu, Jiří Mádl en réalise un deuxième dans la même lignée. Il parvient à nous faire rire et à nous émouvoir, et ce, d'une façon noble et sans recourir à des moyens pathétiques. Notons que la tragédie qui a accompagné le tournage n’a pas eu de répercussions négatives sur le produit final. Alois Švehlík est excellent et, d’après moi, il a ses chances aux Lions tchèques. Son collègue vietnamien s’en tire haut la main également et Mary Bartalos n’est pas déplaisante à voir. Un très beau film.

Un film délirant et confus qui va jusqu’à frôler la parodie slovaque du Projet Blair Witch. Je ne suis pas sûr d’avoir vraiment suivi le film, de si j’étais endormi ou éveillé, mais finalement, peu importe. J’étais de toute façon ailleurs en pensées et le film était tellement confus que d’avoir manqué cinq minutes ou une demi-heure, ça ne change pas grand-chose.

Vu en deux fois – lors du weekend cinéma FilmBooster à Boskovice et, maintenant, lors d’une nouvelle tentative dans le cadre des fêtes de Noël en famille. Ludique, amusant, extrêmement qualitatif et porteur d’un fort message social en filigrane – autant d’ingrédients qui lui garantissaient le succès à Cannes.