claudel

Dans cette comédie agréable qu’on pourrait à la limite qualifier de fable, les deux acteurs principaux sont remarquables. Anna Faris semble prédestinée à ce style de comédie. Eugenio Derbez, je ne le connaissais pas, mais je trouve qu'il collait lui aussi superbement à son rôle – un homme riche et débauché sur qui plane un châtiment cruel. Touchante et loufoque par endroits, le final est vierge de clichés et de maladresses. J'évalue le film à trois étoiles et demie, mais comme les temps sont durs, je vais arrondir vers le haut.

Lourd, inintéressant, désespérément ennuyeux et très maigre en scènes d'action (intéressantes/créatives). Vin Diesel devrait s'en tenir aux projets et aux franchises qui ont fait leurs preuves et ne pas perdre son temps sur des films aussi merdiques et inutiles que celui-ci. Même Eiza González, dans le rôle obligé de la poulette en tenue moulante, ne peut sauver la mise.

Encore une variation, en l’occurrence très allégée et légèrement loufoque, sur les polars d'Agatha Christie. Je me suis rendu compte, en parcourant la filmographie de ce cher Adam Sandler, que ça faisait des années que je n'avais pas vu un véritable film « sandlérien ». Murder Mystery ne rentre peut-être pas dans cette catégorie, mais c'est un divertissement sans prétention qui vous donnera au moins un parfum de Malaga et de Monte-Carlo pour agrémenter votre temps de confinement… Et Gemma Arterton est encore une fois sacrément sexy…

Une étoile pour Danica Jurčová et ses habits rouges. J'ai presque envie d'écrire qu'il n'y a rien d'autre à ajouter, ce qui correspond en fait à la réalité. Que trois excellents acteurs aient pu signer un contrat pour ça, je ne peux pas me l’expliquer. L'intrigue est confuse et absurde, les personnages débiles, la BO infâme… bref, ici, tout est à jeter. Ça faisait longtemps que je n’avais pas vu de film aussi mal noté.

Jacques Audiard réalise ses films avec des intervalles de plusieurs années et ça se ressent nettement dans le résultat, un résultat qui vaut le détour et dans lequel on sent le dur labeur. J’ai longtemps repoussé le visionnage de De rouille et d’os, car je savais qu’il me faudrait être dans le bon état d’esprit. Le moment est enfin venu, accompagné d’une excitation non contenue. C’est magnifiquement écrit, magnifiquement réalisé, magnifiquement tourné. Et, cela va sans dire, c’est aussi superbement joué. Les performances de Marion Cotillard me procurent souvent des orgasmes filmiques et je dois dire que ce rôle requérait d’être interprété par une actrice complexe comme elle. Je n’ai pas non plus été surpris par l’excellente prestation de Matthias Schoenaerts. Son personnage occupait peut-être le plus d’espace et l’acteur l’a parfaitement honoré  – ce rôle lui va comme un gant. L’un des films les plus réalistes que j’ai vus ces derniers temps.

En fermant les yeux sur les performances d’acteurs absolument tragiques et le fait que le film suinte la grossièreté et le scato par tous les pores, il me faut bien admettre, la main sur le cœur, que cette perversité foldingue m'a fait rire à gorge déployée. Tout en étant conscient des nombreux aspects négatifs, je dirais que le film a atteint son but par les côtés divertissant et instructif ainsi que la dimension artistique et les visuels qu’il procure. Et il se fait que j’ai réellement passé un bon moment. Ne tournons pas autour du pot et décochons-lui quatre étoiles !

Encore une œuvre qui s'ajoute à la longue liste des films alternatifs/expérimentaux/pseudoartistiques ratés. Si le verbiage excessif avait fait place à de bonnes scènes de sexe, le film aurait pu s’en tirer. Mais au lieu de ça, on est plutôt face à du grand n’importe quoi et l’envie jamais honorée de voir deux filles pas franchement moches s’envoyer en l’air avec le protagoniste central, le blabla prétendument philosophique occupant tout l'espace. En y repensant, le meilleur de ce film est peut-être son affiche, bien que je ne me souvienne pas avoir vu un tel passage. Bref, si ce film vous intéresse, matez-vous plutôt un porno.

Je n'aurais pas pu mieux choisir pour mon anniversaire. Une pièce de théâtre géniale déclinée dans une version cinématographique non moins géniale, le tout interprété par nos actrices et acteurs phares. Et parmi eux, il y a Klára Melíšková (rencontrer un cas pareil à une réunion de propriétaires… oh joie !) et Tereza Voříšková (je continuerai à l’appeler comme ça) qui, à mes yeux, tirent distinctement leurs épingles du jeu. Ça ne veut pas dire que les autres n’excellent pas également, mais ces deux-là méritent vraiment le Lion. Une tragicomédie tchèque étonnamment piquante de réalisme. Mes félicitations à Jiří Havelka !

Il est très dommage qu’il m’ait fallu une dizaine de séances pour visionner ce film, ce qui a d’ailleurs failli avoir un effet négatif sur mon évaluation. On est face à un mix entre Agatha Christie, Souviens-toi… l’été dernier, La Dynastie des Forsyte et une comédie déjantée. Les scénaristes ont réussi à mélanger tous les ingrédients à la perfection, ce qui nécessite un casting de première classe, en l’occurrence emmené par James Bond et sa nouvelle Bond girl – la nouvelle partenaire de Ben Affleck. En fin de compte, je suis satisfait et j’ai imaginé combien le monde serait beau si tous les menteurs avaient besoin de vomir immédiatement après chaque mensonge… L’amour et la vérité triompheraient alors pour de bon…

Alors, j'ai réussi à effacer une autre dette cinématographique qui, une fois de plus, est signée Steven Spielberg. Mais dans le cas présent, je savais inconsciemment que ce mégahit et le phénomène qu'il est devenu ne seraient pas ma tasse de thé ; c'est un genre que je n'aime pas du tout et ce n'est pas prêt de changer. La longue introduction de près d'une heure m'a mis sur les genoux et le supplice s'est prolongé dans l'action de la seconde moitié. Et c'est sans parler de la peu sympathique Laura Dern que j'ai dû endurer tout du long. Cela dit, vu que ma copine adore toute la franchise, je tiens à lui donner une nouvelle chance et qui sait si je ne serai pas surpris.