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Critiques (2 070)

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Submarino (2010) 

français Vu dans le cadre du « Challenge Tour 2015 : 30 jours de cinéma mondial ». Film numéro 29 – Danemark. Du début à la fin, ce n’était que désespoir, morosité et dépression absolue. Vinterberg est un maître du drame nordique et il me l'a prouvé une fois de plus avec son troisième opus. En moi-même, je me demandais lequel des frères était le plus taré et la fin du film a partiellement répondu à cette question. Je suis heureux de n'avoir jamais été à Copenhague en automne ou en hiver ; je ne crois pas que j'en aurais ramené de bons souvenirs. Le Danemark était, est et sera ma terre promise sur le plan du cinéma et consolide son rôle de favori.

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L'interrogatoire (1982) 

français Vu dans le cadre du « Challenge Tour 2015 : 30 jours de cinéma mondial ». Film numéro 28 – Pologne. Une histoire dure et prenante, comme je m’y attendais. L’introduction dans un contexte normal n’est qu’une courte formalité, après quoi on passe aux plus de 100 minutes de souffrance et d'horreur dans le milieu d’une prison pour femmes. Krystyna Janda nous offre une prestation époustouflante et mérite amplement le prix de la meilleure actrice qu’elle a reçu à Cannes. Sa performance à couper le souffle a été décrite, à raison, comme la performance de sa vie. J'ai été un peu surpris de la direction que prenait le film dans le dernier tiers et je ne sais pas quelle est sa crédibilité, mais je suppose qu'on ne peut pas l'exclure en la considérant comme impossible. Visiblement, le cinéma polonais ne déçoit jamais.

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Vrásky z lásky (2012) 

français Vu dans le cadre du « Challenge Tour 2015 : 30 jours de cinéma mondial ». Film numéro 27 – République tchèque. Comme à l’accoutumée avec Jiří Strach, ce film a une âme et rayonne d'humanité et d'énergie positive. Agréable, touchant, gai, triste, drôle… On pourrait trouver encore bien d'autres adjectifs pour décrire Vrásky z lásky. Jiřina Bohdalová excelle dans le rôle principal et sa coexistence douce-amère avec Jiřina Jirásková et, surtout, ses attendrissantes chamailleries avec Oto sous les traits de Radoslav Brzobohatý, sont le point fort du film. Les histoires avec un vieux couple sur la route ne sont pas légion, ni dans notre pays ni même en Europe ou à l’autre bout de l’océan, ce qui rend un tel film d'autant plus précieux.

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L'art de la pensée négative (2006) 

français Vu dans le cadre du « Challenge Tour 2015 : 30 jours de cinéma mondial ». Film numéro 26 – Norvège. Force est de constater que je m’attendais quand même à un peu plus que ça. Le film était précédé d'une extrêmement bonne réputation et j'avais hâte de découvrir un psychomassacre  nordique en bonne et due forme. Il y a bien quelques scènes marquantes et d’autres ayant recours à l’humour noir, mais ça ne prend pas vraiment aux tripes. Du très bon spectacle, mais ce n’est pas non plus de la bombe. Je me dis qu'une adaptation théâtrale pourrait avoir un impact plus fort et donner aux acteurs une parfaite occasion de se distinguer. Allô allô, le théâtre Švandovo divadlo !

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Liens de sang (2011) 

français Vu dans le cadre du « Challenge Tour 2015 : 30 jours de cinéma mondial ». Film numéro 25 – Portugal. Venant d’un peu partout, j’ai entendu des déclarations comme quoi le cinéma portugais ne valait pas grand-chose et que le seul cinéaste qui s'était fait un nom au niveau international était Oliveira, récemment décédé. Je suis assez d’accord avec le fait que l’Espagne a plus marqué le cinéma mondial, mais après avoir vu ce film-ci, je m’abstiendrai de rejeter ou de sous-estimer les Portugais. Il ne s'agit probablement pas d'une œuvre grand public, mais si le spectateur prend la peine de jouer le jeu du réalisateur, il se voit alors récompensé d'un drame psychologique de qualité sur une famille de Lisbonne, caractérisé par des prises longues et un tempo notablement lent, mais aussi par un grondement d’émotions fortes et la menace d’un grand malheur.

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Une séparation (2011) 

français Vu dans le cadre du « Challenge Tour 2015 : 30 jours de cinéma mondial ». Film numéro 24 – Iran. Un film qui a attaqué mon chef de file, la Roumanie, mais qui reste pour l'instant juste derrière, en deuxième position. La rupture entre Nader et Simin prouve que même un film qui ne comporte pas de scènes d'action, de violence et de sexe peut être extrêmement fascinant et nous garder en haleine pendant 120 minutes. Nous tous, depuis la chaleur de nos maisons en République tchèque, sommes à des années-lumière d’imaginer comment les choses se passent réellement en Iran, alors je m’abstiendrai de claironner des pseudovérités à l’aveuglette disant qu’en Iran, ils ont telle ou telle loi, qu’ils ont telle ou telle coutume ou que le film a élagué, déformé ou censuré la réalité. Je suis immunisé contre le massage médiatique selon lequel l'Iran est dangereux, constitue une menace pour la paix mondiale, etc. J'ai beaucoup aimé le film en tant que tel et il est très stimulant et enrichissant d'observer, à travers les yeux d'un habitant d'Europe centrale, le conflit entre deux couples mariés qui ne cesse de s'aggraver et de se demander ce à quoi mènerait une telle situation en Tchéquie, en Allemagne ou en France. L'aspect le plus fort du film, du moins en ce qui me concerne, est que je n'ai intérieurement catalogué aucun des personnages comme étant totalement positif ou totalement négatif, ce qui maximise le réalisme vu qu’aucun d'entre nous n'est un ange ou un diable. À un moment donné, j'ai sympathisé avec un personnage et me suis mis de son côté, puis, plus tard, mes préférences se sont inversées. Dans la même veine, je suis heureux que la Berlinale ait accordé un crédit égal aux quatre protagonistes. Si je ne me trompe, c'est le deuxième film iranien que je vois dans ma vie, et les deux m’ont laissé une très bonne impression.

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My Left Foot (1989) 

français Vu dans le cadre du « Challenge Tour 2015 : 30 jours de cinéma mondial ». Film numéro 23 – Irlande. On est tout d’abord en présence d’un « one man show » et d’un festival de jeu d’acteur – et pas n’importe lequel, un mégafestival de Daniel Day-Lewis ! Car cet acteur est hors ligue et personne, mort ou vivant, ne peut l’égaler ! Et pas besoin de le prouver juste par les statistiques et le nombre d’Oscars qu’il a reçus pour ses rôles principaux, il suffit de le suivre à l’écran, ce qui, pour moi, est synonyme d’un tout grand moment. Cette prestation est l’une des meilleures de l’histoire du cinéma, point à la ligne ! Je pourrais continuer longtemps à faire l’éloge de M. Day-Lewis… En tout cas, si je devais le comparer avec, disons, Eddie Redmayne, qui a rendu le monde du cinéma extatique et a donc, certes, mérité son Oscar, eh bien, la prestation de Daniel est encore cent fois supérieure ! C’est un feu d’artifice d’émotions : colère, affolement, joie, tristesse, désir, tendresse, amour filial… Daniel les transmet toutes brillamment à partir de son répertoire. La scène qui, pour moi, est de loin la meilleure et la plus forte est celle de la soirée au restaurant. Beaucoup de scènes ont suscité en moi de l’inconfort et en même temps de l’admiration pour la manière dont joue Daniel Day-Lewis. Pour ne pas omettre les autres points positifs, mentionnons l’appréciable prestation de Brenda Fricker, la superbe façon dont est dépeinte la relation entre la mère et le fils, ainsi que la réalisation et le scénario qui sont impeccables également. Bravoooo !

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De beaux lendemains (1997) 

français Vu dans le cadre du « Challenge Tour 2015 : 30 jours de cinéma mondial ». Film numéro 22 – Canada. Ce film est le plus spécial que j'ai choisi pour mon Tour. Il s'agit principalement d'un drame psychologique qui se déroule à un rythme très lent, révélant petit à petit les circonstances de l'accident et les relations entre les différents protagonistes. Les acteurs ont assuré, le scénario était de la même trempe… Pile-poil quatre étoiles.

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Sennentuntschi (2010) 

français Vu dans le cadre du « Challenge Tour 2015 : 30 jours de cinéma mondial ». Film numéro 21 – Suisse. Après le flop allemand et le niveau moyen de l’Autriche, je devais donner une autre chance à mes chers pays germanophones et ça s'est avéré être un pari gagnant. Ce film m’a procuré une excellente expérience horrifique et, franchement, pour son genre, je ne peux que lui décerner la note maximale. Les Suisses ont réussi à mettre en place une ambiance correctement tendue et effrayante et, bien que j’ai visionné ça en plein jour dans un train, j’ai eu mal à l’âme. Heureusement, personne n’était assis derrière moi, donc je n’avais pas à craindre qu’on ne m’étrangle. Nicholas Ofczarek m’avait déjà plu avec son rôle de diable dans Jesus liebt mich et voilà qu’il brille à nouveau, mais cette fois-ci dans une position complètement différente. Et le fait que ce soit l’actrice préférée de Catherine Breillat qui incarne le rôle principal est an vrai coup de maître ! La troisième fois était donc la bonne.

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What a Man (2011) 

français Vu dans le cadre du « Challenge Tour 2015 : 30 jours de cinéma mondial ». Film numéro 20 – Allemagne. Je gardais mes quatre favoris (Pologne, Allemagne, France, Danemark) pour la fin du Tour, mais j'ai rompu cette règle hier parce que j'avais envie d'une comédie. J'ai donc choisi ce mégahit des cinémas allemands de 2011 avec deux acteurs particulièrement sympathiques (Schweighoefer et Kekilli). À ma grande déception, il en est ressorti quelque chose qui ne volait pas plus haut que le mégahit des cinémas allemands de 2014. Si j’avais ignoré qu’il s’agissait d’un film allemand, je l’aurais facilement pris pour l’une des myriades de comédies américaines pathétiques et éculées. Je ne comprends pas, les Allemands n’ont quand même pas besoin de ça ! Ils ne manquent pas de réalisateurs et acteurs de talent, ils ont forcément des finances en suffisance et en principe, ce ne sont pas non plus les idées qui leur manquent. Ils s’en sortent très bien avec leurs films sérieux, mais pour leurs comédies, on repassera. C’est avec regret que l’un de mes favoris sera maintenant relégué au bas de mon classement. Mauvais choix de film.