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Critiques (2 070)

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Soom (2007) 

français Vu dans le cadre du « Challenge Tour 2015 : 30 jours de cinéma mondial ». Film numéro 19 – Corée du Sud. Non, non et non, Kim Ki Duk commence sérieusement à se répéter ! Un héros masculin muet, la violence comme moyen d'expression, un peu de sexe et le passage des saisons de l’année. Une fois ou deux, ça peut apporter une bouffée d’air frais, comme ce fut le cas pour moi avec Locataires et L’Île, mais quand je vois la même chose sous un nouvel habit pour la quatrième voire cinquième fois, ça devient lassant et agaçant. En toute honnêteté, la Corée du Sud se retrouve au fond de mon classement pour ce Tour !

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Le Gamin au vélo (2011) 

français Vu dans le cadre du « Challenge Tour 2015 : 30 jours de cinéma mondial ». Film numéro 18 – Belgique. Les frères Dardenne font exactement le genre de films qui me prennent par les sentiments, et ils le font avec intensité ! Je ne comprends pas du tout comment j’ai réussi à ignorer leur filmographie à ce point jusque maintenant. Deux jours, une nuit et maintenant, Le Gamin au vélo. Je me réjouis déjà de la prochaine sonde dans la vie d’une personne ordinaire à qui l’univers ne fait pas spécialement de cadeaux. Je peux comprendre que Cyril ait mis plus d’un spectateur en rogne, mais ça n’a pas été mon cas, parce qu’au fond de moi-même, j’avais profondément pitié de lui. Thomas Doret a fait des prouesses en interprétant le rôle de Cyril et je n’envie pas du tout Jérémie Renier pour le personnage qu’il a incarné. L’un des moments forts de mon Tour.

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Fotograf (2014) 

français Je suis totalement ravi de ne pas avoir inclus Fotograf dans le « Challenge Tour », parce que ce serait vraiment injuste envers les autres États – les Polonais gagneraient alors haut la main et je veux que les choses soient plus intéressantes que ça. Fotograf est un film absolument épatant et intelligent qui combine des éléments de drame psychologique, de thriller et de policier, et qui exige que le spectateur se focalise à 100 % de la première à la dernière minute. Quiconque est allé voir ce film après une éprouvante journée de travail ou dans un mauvais état d'esprit ne peut qu’avoir été largué. La tension m’a fait retenir ma respiration par moments, tandis que j'absorbais nouvelle info sur nouvelle info – des informations faisant la lumière sur un dur passé qui m’a fait froid dans le dos. Ma première impression de la fin a été une grande déception, mais au bout d'un moment, celle-ci a été remplacée par la satisfaction de savoir que c'était de cette façon que tout devait se terminer – la fin juste, donc. On peut dire que s’est réveillé en moi l’amateur de polars, qui a dû être chassé par l’amateur de films de qualité qui n’exige pas d’être littéral. Nos amis cinéastes polonais nous donnent de fameuses leçons ! Et à notre époque troublée, je suis content d’avoir la chance de voir les excellents résultats de la collaboration polono-russe et de voir comme ils se font parfois des tapes amicales mutuelles par le biais film.

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The Reunion (2013) 

français Vu dans le cadre du « Challenge Tour 2015 : 30 jours de cinéma mondial ». Film numéro 17 – Suède. Personnellement, le thème des réunions de classe m'intéresse beaucoup, étant moi-même un initiateur et un organisateur régulier de réunions de classe depuis l'école primaire. Aussi, chaque fois que j’ai l’occasion de rencontrer ce sujet dans la littérature, le théâtre ou le cinéma, je suis rempli d’attentes. J’étais solidement convaincu que c’était le film par excellence qui ne me décevrait pas dans le cadre des « Journées du film européen ». Et cette fois-ci, je ne m'étais pas trompé ! Je me suis senti très mal à l’aise pendant la première partie. J’étais anxieux et, bien entendu, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à Festen en me disant que décidément, les Nordiques sont les maîtres dans ce genre de drame de table exacerbé. Ensuite, pendant la deuxième partie, je me suis senti quelque peu confus, car je n’avais lu qu’une seule phrase concernant le contenu et que je n’avais aucune idée de la direction dans laquelle on allait. Sans perdre en intensité, cette deuxième partie s’est révélée très spécifique et la fin, très originale. Återträffen m’a apporté précisément ce qui me manquait dans Infiltrant et Senza nessuna pietà : quelque chose de nouveau, un regard neuf et imaginatif sur un thème particulier. Et Anna Odell s'en est superbement chargée. Les « Journées du film européen » n’auraient pas pu mieux se clôturer. Une petite finale pour moi, la grande finale m’ayant été ensuite apportée par Fotograf, pour lequel je suis passé du cinéma « Lucerna » au cinéma « Světozor ».

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Lóve (2011) 

français Vu dans le cadre du « Challenge Tour 2015 : 30 jours de cinéma mondial ». Film numéro 16 – Slovaquie. C’est seulement pendant la projection que j’ai réalisé que j’avais mal interprété le sens du titre dès le début. En effet, il s'agit plus d'argent que d'amour. La ligne romantique est pas mal et est relativement finement traitée, mais son pendant dramatique et policier frôle le ridicule et la niaiserie. L’ensemble m’a paru exagérément amateur et c’est comme s’il n’y avait que Kristína qui jouait vraiment – et brillamment ! – en décomptant les minirôles de Kostelný et Luknár. Les mecs peuvent aller se rhabiller ; ils ne font que déclamer le texte qu’ils ont mémorisé ou en faire trop avec les vulgarismes. Et la fin ne fait que remettre une couche à la niaiserie ambiante. Un tout petit trois étoiles et encore, je suis gentil !

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The Duke of Burgundy (2014) 

français Vu dans le cadre du « Challenge Tour 2015 : 30 jours de cinéma mondial ». Film numéro 15 – Grande-Bretagne. Je signerais sans problème une déclaration disant que c’est un régal pour les cinéphiles ! J’ai vu ce film tout à fait par hasard à l’occasion d’une projection spéciale au Bio Oko présentée par un représentant du distributeur, lequel a décrit avec humour le processus par lequel l'œuvre avait été introduite dans le réseau de salles tchèques. Et sa fascination pour la BO, je la comprends totalement après que celle-ci m’a complètement happé. À côté de la musique, soulignons la photographie, le son et la remarquable prestation de Sidse Babett Knudsen. Comme je l’ai lu quelque part, celle-ci est non seulement une actrice de cinéma, mais aussi de théâtre, ce qui se perçoit dans certaines scènes. The Duke of Burgundi connaît une forte demande chez les exploitants de cinéma, aidée par les déclarations des critiques selon lesquelles il s’agirait d’un « Cinquante Nuances de Grey pour gens intelligents » – avec un retour de flamme possible s’il attire des spectateurs avides de nudité, de flagellation et de cire qui pourraient alors être sacrément déçus. The Duke of Burgundi, lui, présente une étude et un jeu psychologiques et sensuels qui m’ont fait réfléchir au fait que si un partenaire submissif exagère dans sa soumission et pousse les choses jusqu’à l’extrême, il peut ainsi très efficacement dégoûter – voire détruire – le partenaire dominant ou, même, facilement passer du rôle soumis au rôle dominant. Et ainsi, le film le plus artistique du Tour et peut-être même de l’année est derrière moi !

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Infiltrant (2014) 

français Vu dans le cadre du « Challenge Tour 2015 : 30 jours de cinéma mondial ». Film numéro 14 – Pays-Bas. Mon feeling est presque identique à celui que j’ai eu hier en regardant le film italien Senza nessuna pietà et c’est surtout par rapport au contenu que je suis perplexe. J’ai déjà vu quelque chose de semblable à de nombreuses reprises et, bien souvent, c’était mieux présenté que dans Infiltrant. Ce n’est certainement pas un navet et je n’oserais pas le traiter de tel, mais tout le métrage stagne grosso modo juste en dessous de la surface et se place donc dans la grise moyenne.

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Senza nessuna pietà (2014) 

français Vu dans le cadre du « Challenge Tour 2015 : 30 jours de cinéma mondial ». Film numéro 13 – Italie. Formellement, c’est un beau film, tant pour la photographie que pour la musique. Par contre, du côté du contenu, on n’y est pas du tout. L’intrigue est absolument inerte, creuse et dépourvue de la moindre idée. Le duo central composé d’un bon bougre à l’esprit morose et d’une beauté insouciante est sympa, mais ça ne va pas beaucoup plus loin. Il manque un personnage antagoniste charismatique pour les contrecarrer. Et ni les deux mafiosi tarés ni les quatre immigrantes noires ne font le poids.

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Las 13 rosas (2007) 

français Vu dans le cadre du « Challenge Tour 2015 : 30 jours de cinéma mondial ». Film numéro 12 – Espagne. Après un film sur la guerre civile finlandaise, j'ai choisi un film sur la guerre civile espagnole. Dans les rôles principaux de Las 13 rosas, ce sont 13 femmes à la fois douces et fortes que l’on retrouve, celles-ci ayant suffisamment de courage que pour faire face. La première moitié était très bien ficelée. J’étais pris par l’ambiance étouffante et la peur omniprésente émanant d’un danger en rapide évolution. De mon côté, j’appréhendais nerveusement ce à quoi les héroïnes allaient être exposées. La deuxième moitié passe à un tout autre genre. On respire, l’ambiance se relâche considérablement… mais tout ça ne sert qu'à mieux préserver notre énergie pour la tragédie finale. La séquence finale m’a pris à la gorge et tout à la fin, j’étais en larmes. Les Espagnols ont porté à l’écran ces tristes événements historiques avec beaucoup de dignité.

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Obéir (2008) 

français Vu dans le cadre du « Challenge Tour 2015 : 30 jours de cinéma mondial ». Film numéro 11 – Finlande. Pour moi, un autre avantage du Tour est que certains films me permettent d’élargir mes horizons. En l’occurrence, je comble mes lacunes par rapport à ma connaissance de la guerre civile finlandaise, quelque chose qui ne faisait pas partie de mon cours d’histoire à l’école secondaire. Un film peut également remplir cette fonction et, suite au visionnage de Käsky, je vais passer les prochaines minutes à m’informer sur ce triste chapitre de l’histoire finlandaise du vingtième siècle. En tant que tel, le film est véritablement « poli » sur le plan visuel et, même s’il est vrai qu’il tire profit de superbes paysages, la photographie n’en est pas moins épatante. Côté contenu, la folie de la guerre en Finlande est tout aussi présente que dans n’importe quelle autre guerre et celle-ci n’a donc pas été épargnée. J’ai été très surpris, voire choqué, au cours de la deuxième moitié, de voir à quel point les gens pouvaient se comporter anormalement dans des situations tendues. Pour moi, le grand plus, c’est le choix des acteurs. Le charme de la protagoniste principale m’a profondément touché compte tenu des horreurs que celle-ci a dû endurer. L’acteur principal a immédiatement gagné toute ma sympathie, de même que l’ont ensuite fait ses actes, à l’exception d’un seul. Le mystérieux personnage du juge militaire, par ailleurs finement conçu sur le plan psychologique, était remarquablement bien joué. Une œuvre d’art puissante et je suis content que ce soit sous la forme d’un film finlandais, étant donné que je n’en ai pas vu beaucoup. C’est aussi le deuxième film qui, sur un laps de temps d’une semaine, me donne l’occasion d’entendre un extrait de la 7e symphonie de Beethoven. Le caractère dramatique de celle-ci est visiblement très apprécié par les cinéastes.