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Critiques (1 027)

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Piranhas (1978) 

français Piranhas, ou comment… surfer sur la vague du hit à gros budget Les Dents de la mer en produisant une multitude de versions bon marché. Le premier film original de Joe Dante regorge de trouvailles et d'idées scénaristiques, de scènes d'action nombreuses au vu du budget limité et de plus d'un passage bien filmé où la foule est prise d'hystérie. Le scénario aurait pu être peaufiné, notamment pour que les personnages principaux ne soient pas perçus comme les instigateurs de l'intrigue (ce qui aurait pu être évité), mais j'ai trouvé le film assez fonctionnel dans le contexte de l'époque. Et puis ici, le personnage de Dick Miller « is really a dick », ce qui n’est pas coutume.

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Cité en feu (1979) 

français On ne va pas se mentir, Cité en feu n’a pas grand-chose à voir avec La Tour infernale. Car ici, au lieu d’enfermer les personnages dans un espace exigu sans issue possible, les créateurs ont jeté leur dévolu sur le milieu ouvert d’une grande ville en feu, pour ensuite tenter de coincer les personnages dans des situations critiques au travers de moyens alambiqués. Autant dire que ce n’est pas une bonne façon de construire de la tension. Néanmoins, reconnaissons les efforts déployés et l’efficacité des effets spéciaux physiques.

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L'Abîme de l'Enfer (2022) 

français L’ensemble pâtit légèrement de la faiblesse du protagoniste central et de la lenteur du démarrage, mais ces deux points se révèlent un atout au moment du final, car ils contribuent à l'efficacité de celui-ci. En conclusion, on peut dire que L’Abîme de l’Enfer est un film de genre très solide qui fonctionne aussi bien comme film d’horreur satanique que comme satire religieuse et que les Tchèques ne peuvent qu’envier à leurs voisins du Nord.

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Black Panther: Wakanda Forever (2022) 

français Des costumes, décors, maquillages, danses et créations théâtrales qui en mettent plein la vue, toujours et encore jusqu’à plus soif. L’intrigue commence de façon aussi basique, futile et scénaristiquement bancale qu’elle ne se termine et se résout. Et en fait, ce qui s’y passe n’a aucune importance, parce que Black Panther : Wakanda Forever ne sert que de lien entre les films de la franchise et de vitrine pour nous présenter de nouveaux personnages. Ryan Coogler a pratiquement reçu un chèque en blanc pour pouvoir faire tout ce qu’il voulait et ces 160 minutes sont un cafouillage absolu. On peut apprécier que le réalisateur n’ait pas lâché de gags toutes les cinq minutes comme dans Thor : Love and Thunder, mais même comme ça, les petites touches d’humour sont lourdes et handicapent le film comme une jambe plâtrée. Certes, les visuels sont réussis et ont de quoi enchanter le public, mais pour moi, c’est un film totalement inutile qui rejoint ceux de la phase IV de Marvel et leur nullité. Remarque : il n’y a aucune scène bonus après le générique de fin, donc vous pouvez rentrer chez vous directement.

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Lunettes noires (2022) 

français C’est un peu balourd et inconvenant, mais il faut reconnaître qu'ici, Dario Argento est parvenu a reproduire fidèlement l’ambiance des vieux gialli. Et avec la musique palpitante d’Arnaud RebotiniOcchiali neri se révèle un film stylé fait avec amour pour les fans du genre. Et un pouce en l’air pour les effets pratiques.

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Smile (2022) 

français La prochaine fois que je veux vivre une expérience de ce genre, je donnerai les deux cents couronnes du ticket de cinéma au premier SDF venu et lui demanderai de venir chez moi pendant deux heures me faire « bouh ! » toutes les deux minutes. Comme ça, je m’épargne le déplacement jusqu’au ciné, je fais une bonne action et avec l’haleine alcoolisée, je le vivrai même en 4DX ! Sur le plan technique, rien à redire. Les effets sont balèzes et ne se refusent pas ; ils jouent leur rôle horrifique et compensent même l’absence totale d’originalité. Là où j’ai un problème, c’est que les créateurs ont troqué l’ambiance horrifique contre un flot permanent de jump scares à deux balles. Même les transitions entre les scènes sont rapides et reposent sur des effets sonores tonitruants, histoire de marquer le coup. Tout ça me gave et je n’en retire rien de positif. Deux heures gaspillées.

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Les Banshees d'Inisherin (2022) 

français Un film hors norme sur l’amitié au début duquel l'amitié en question se termine brutalement d’un côté sans raison apparente. De tous les films réalisés à ce jour par le dramaturge Martin McDonagh, The Banshees of Inisherin est de loin son plus intimiste, un peu à la façon d’une pièce de théâtre. Donc si vous voulez de l’action, passez votre chemin. L’alternance entre l’humour (souvent très sarcastique) et des thématiques déprimantes au possible a toujours été la marque de fabrique de ce scénariste et cinéaste britannique, mais avec les Banshees, malgré son minimalisme, les émotions s'opposent et se télescopent en nous envoyant sur les montagnes russes. Ainsi, malgré les nombreux éclats de rire pendant le film, on se retrouve complètement dévasté à la fin. Tous les acteurs livrent une prestation remarquable, en particulier Colin Farrell, qui se fond à merveille dans son rôle de beauf irlandais candide et obstiné. [Vancouver International Film Festival 2022]

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The Whale (2022) 

français En matière de sentiments et de larmoiements, Darren Aronofsky a mis le paquet et, même si je n’ai pas l’impression qu’il verse dans le chantage émotionnel, je pense que ce ne sera pas du goût de tout le monde. En ce qui me concerne, j’ai tenu le coup, et ce, grâce à la performance presque hypnotique de l’acteur principal. Parce que s’il y a une chose à mettre en avant et à retenir à propos de ce film, c’est Brendan Fraser. Presque tout repose sur lui et sur sa graisse, autant que son cœur et ses vaisseaux sanguins le lui permettent. J’ai aussi aimé le fait qu’Aronofsky ait misé cette fois-ci sur quelque chose d’un peu plus civil, intimiste et direct que d’habitude, faisant l’impasse sur son arrogance excessive. Sauf peut-être pour l’overdose de larmes, je mets un gros (et gras) pouce en l’air. [Vancouver International Film Festival 2022]

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A pak přišla láska... (2022) 

français Vivant et percutant dans ses dialogues, ce film traite des traumas familiaux avec une solide interprétation par le duo d’acteurs Pavla TomicováSara Venclovská. Il y a juste le final psychédélique qui, d’une façon étrange, est si défait que le sentiment positif des échanges de dialogues denses qui ont précédé se dissout avec le reste. [Finale Plzeň 2022]