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Critiques (1 027)

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The Covenant (2023) 

français Le réalisateur Guy Ritchie est décidément intéressant à suivre ces dernières années. En plus de réaliser des conneries commerciales bien foutues, il tourne çà et là un film « plus petit », de style dur et de bonne facture. Après The Gentlemen et Un homme en colère, voici The Covenant, qui n'est pas nécessairement le meilleur de la trilogie mentionnée, mais qui a encore réussi à transformer une bouffée de créativité en un moment de cinéma à l’avenant. Dans la première moitié, Ritchie raconte un drame de guerre quasi procédural, pour passer ensuite en mode John Woo et son action « bromance » exagérée dans la seconde moitié, laquelle culmine dans un long montage presque fétichiste sur l'énorme effort physique et émotionnel qu’un équipier peut déployer pour sauver son prochain.

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Pearl (2022) 

français Ti West, après X, slasher rétro assez réussi, nous offre un technicolor cauchemardesque qui fonctionne parfaitement dans son habit kitch (volontaire). Pearl, contrairement à son film précédent, est imprévisible et s’écarte des tendances du genre. Et Mia Goth confirme une fois de plus qu'elle est une force incroyablement énergique dans le cinéma de genre actuel.

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Beau Is Afraid (2023) 

français Ari Aster et son onanisme artistique excessif. Les quarante-cinq premières minutes et, plus loin, les quelques passages réussis ne peuvent compenser cette durée de trois heures injustifiable, où, malgré l'extravagance et la folie de tous les événements, l'intrigue avance comme si elle n’avançait point. C’est qu’étendre un court métrage de sept minutes à trois heures n'est pas une mince affaire ! Pour son film le plus cher, le studio A24 aurait dû se permettre de taper occasionnellement sur les doigts du réalisateur et de lui mettre une paire de ciseaux dans les mains. Et il est impossible que ce film rapporte ne serait-ce que la moitié de son budget. Impossible.

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Evil Dead Rise (2023) 

français Evil Dead Rise est un bon film d'horreur, mais si vous connaissez la série Evil Dead, vous vous contenterez de cocher mentalement la liste de ce qui doit inévitablement se passer. L'ambiance d'un vieil immeuble locatif n'est pas aussi atmosphérique et intéressante pour un film d'horreur qu'une cabane dans les montagnes. Les créateurs ont essayé de transférer le diabolique dans un nouvel endroit confiné, mais n'ont pas pu éviter la cabane éprouvée, donnant au film un cadre assez impressionnant, mais totalement inutile pour l'intrigue principale. Le Evil Dead de 2013 était bien plus percutant, impressionnant et divertissant dans l'adaptation de la formule établie ; celui-ci est juste OK.

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Airport 80 Concorde (1979) 

français Dans un monde idéal, j'imaginerais d’un film comportant Sylvia Kristel et Sybil Danning qu’il propose une forme d’action légèrement différente… Mais bon, passons. En bref, c'est le plus stupide des films Airport, l'intrigue est en grande partie une blague et la plus grande énergie provient de la scène où Alain Delon et George Kennedy vantent les mérites des prostituées françaises (ils avaient l’air de s’y connaître). Ça peut être assez fun malgré tout, et si vous savez à quoi vous attendre, vous ne serez pas déçu.

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Les Naufragés du 747 (1977) 

français N'est-il pas paradoxal que le meilleur film de la série Airport ne se déroule presque jamais à l'aéroport et presque jamais dans les airs ? Les Naufragés du 747 est en effet plus proche d'un cousin mal nourri de L'Aventure du Poséidon que des thrillers aériens précédents ou suivants, et grâce à cette caractéristique singulière, il fonctionne étonnamment bien. Jack Lemmon y est pour beaucoup, son charisme et son absence de superficialité surpassant tous les acteurs qui ont incarné les rôles principaux dans cette série avant ou après lui.

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747 en péril (1974) 

français La suite d’Airport répond au schéma durée raccourcie – action prolongée. Et bien que cette action semble plutôt risible vue de notre époque actuelle, il faut saluer les efforts des réalisateurs pour maintenir les spectateurs au bord de leurs sièges sur une durée étendue. Cela dit, la surprise du film est que la star principale n'est pas du tout Charlton Heston, mais plutôt Karen Black.

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Airport (1970) 

français Airport est une solide démonstration d'un casting d'ensemble de qualité et, visiblement, une adaptation réussie du livre – que je n'ai pas encore lu. Mais en tant que drame, il est aussi plat qu'une piste d'atterrissage et totalement inefficace dans son aspect thriller vu de notre époque. Sans nostalgie pour ce film et ce qui s'y passe, il serait difficile d'aborder Airport avec beaucoup de sympathie.

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Air (2023) 

français Laissez-vous emporter par une vague vivifiante de capitalisme américain pur et dur et savourez une histoire dont vous connaissez déjà le dénouement avec certitude, mais qui vous divertira grâce à des dialogues captivants et une mise en scène dynamique sur près de deux heures. C'est très « by the numbers », mais il ne faut pas forcément voir ça comme un inconvénient.

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L'Exorciste du Vatican (2023) 

français Russell Crowe s’est apparemment lassé des rôles conventionnels. Son Jekyll/Hyde d’il y a quelques années ne lui a pas réussi dans le naufrage du Dark Universe et il s’est donc débarrassé de ses envies surambitieuses en jouant dans L'Exorciste du Vatican. Et c’est tout à son honneur, car il est la seule raison pour laquelle ce film routinier, stéréotypé, sans suspense ni idées créatives et dépourvu de toute ambiance horrifique vaut la peine d’être vu. De toute évidence, il s'amuse énormément avec ce rôle inhabituel, l'agrémentant de petites touches et de son accent italien décalé, lequel vous plaira plutôt que ne vous agacera (ce qui est notamment aussi dû au fait qu’il est loin d’être le pire accent du film). Cela dit, tout le reste du vide qu’il y a autour de Crowe n’est qu’un film routinier par un réalisateur tout aussi routinier, à qui je concéderai juste le mérite de nous avoir épargné les jump scare sonores bruyants et exaspérants qui sont un tel fléau dans le genre actuellement.