Les plus visionnés genres / types / origines

  • Drame
  • Comédie
  • Action
  • Horreur
  • Policier

Critiques (1 027)

affiche

The Bad News Bears (1976) 

français La Chouette équipe est l’archétype absolu de l’épopée sportive moderne dans laquelle une équipe de complets outsiders joignent leurs forces dans un combat impossible contre l’élite. De plus, avec tout son entrain, il continue de nous divertir à merveille jusqu’à ce jour, se maintenant en pole position grâce à l’excellent Walter Matthau. Celui-ci, dans la peau d’un has-been habitué à noyer sa gloire oubliée dans l’alcool, finit par trouver un noble moyen de rédemption et, rempli d’un cynisme cordial, monte une équipe de joueurs de baseball désenchantés. Un tableau qui suscite une réelle sympathie et est enjolivé par la remarquable performance de Tatum O’Neal et de Jackie Earle Haley dans les rôles de jeunes joueurs.

affiche

Bad Boys for Life (2020) 

français Nom d’un chien, ce film est aussi brodé qu’une telenovela latino ! Et le fait que le scénario laisse consciemment les personnages l’avouer au cours du film n’arrange rien. Pour moi, le troisième Bad Boys for Life est un ajout assez fortuit aux deux autres films. Michael Bay manque dans les scènes d’action et ce n’est pas le caméo sympa qui sauve la mise. Quant au final, ce n’est qu’un cliffhanger nul, digne tout au plus de la série The Fast and the Furious, alors que moi, j’ai toujours trouvé que Bad Boys for Life était une franchise un peu plus solide.

affiche

La Nuit déchirée (1992) 

français Au début des années 90, Stephen King pouvait profiter du fait que les maisons d’édition et les boîtes de productions lui mangeaient dans la main. C'est ainsi qu'il lâcha à nouveau la bride à ses élans de graphomanie en rédigeant, sans vergogne, le scénario de La Nuit déchirée. L’histoire centrale est un duo de créatures ressemblant à des vampires, sauf qu’au lieu de sucer du sang, ils se nourrissent d’énergie vitale et qu’au lieu du soleil, c’est un genre de félidé qui met leurs vies en péril. Par ailleurs, ils se livrent à des ébats incestueux et possèdent le don d’invisibilité, non seulement pour eux-mêmes, mais également pour leur énorme voiture. Ce film est un véritable méli-mélo qui, en tant que tel, n’a ni queue ni tête et qui, si on creuse un peu, se désagrège totalement. Néanmoins, il a un charme branquignol indéniable. Reconnaissons que Mick Garris est parvenu à orchestrer ce thème pourtant bancal avec un certain brio et, notamment grâce au recrutement de Mädchen Amick, le tout se laisse regarder. Ma scène favorite est le caméo de M. King lui-même qui, dans le rôle d’un responsable de cimetière curieux, se fait rejeter par Tobe Hooper puis par Clive Barker. D’autres acteurs font une apparition, à savoir John Landis, Joe Dante et Mark Hamill. Mick Garris a su créer des équipes de rêve !

affiche

Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn (2020) 

français Waw ! Encore un film d’action incroyablement mou qui s’échine à compenser sa ligne narrative rachitique, ses personnages génériques, ses scènes d’action statiques et ses idées pourries par un style enjoué pseudocool, un effort sur les couleurs et une exploitation extrême de la vague « girl power » moderne (ici, tous les protagonistes masculins sont soit d’ignobles criminels, soit des arnaqueurs, soit des traîtres). Après le film complètement barge Suicide Squad, mes attentes étaient au plancher. Il n’empêche… Le découpage passe bêtement d’un point à l’autre sans construire d’ambiance et on regrette son manque de cohésion. Au mieux, les protagonistes personnifient les clichés les plus éculés du style policier (une fliquette négligée, la fille vindicative d’un mafioso) et, au pire, ils font juste partie du paysage en faisant mine d’être occupés de temps en temps (la chanteuse de cabaret et la voleuse au diamant dans les intestins). Soit dit en passant, si on ingurgite de la sorte un gros diamant taillé, on meurt d’une hémorragie interne ! De plus, je n’ai pas capté pourquoi, sur les deux protagonistes (un méchant efféminé et maniéré, salaud sur les bords et qui tue des gens et une héroïne puérile et maniérée, salope sur les bords et qui tue des gens), on était censés se ranger dans le camp d’Harley Quinn plus que dans l’autre. Juste parce que c’est ce que le film nous demande ? Nan, c’est plutôt parce qu’Harley s’est déjà construit une solide réputation après deux films là où le méchant-looser insipide et inintéressant Black Mask est la honte du film. Il semble bien qu'Ewan McGregor ait essayé de rattraper son personnage avec un surjeu foutraque (faute de mieux), mais il faut dire que le scénario ne lui a pas fait de cadeau. Enfin, moi je dis qu’il y avait une autre solution : dire non au rôle. Pour ma part, c’est à tout le film que je dis non !

affiche

Buveurs de sang (1970) 

français Une bande de hippies ambulants se trouve une activité plus que douteuse et, par le biais de rituels sanglants et théâtraux, montre sa dévotion aux maîtres de l’enfer. Là, on se dit qu’une entité supérieure va venir leur tirer les oreilles et leur jeter quelques démons sur le dos. Eh bien, c’est pas vraiment ça : un petit garçon vengeur et un plan complètement improbable feront l’affaire ! Il est vrai que l’imagination des gosses n’a pas de limites, mais le blème, c’est que « l’expérience scientifique » du gamin prend une tournure imprévue. L’intrigue très inventive enrichit le traitement grindhouse autrement branquignol et on se retrouve donc avec un spectacle plutôt sympa avec une touche de gore, une musique démente et des personnages malheureusement assez mal écrits. Dans la deuxième moitié du film, le comportement des personnages positifs est aussi insensé et illogique que celui des vilains hippies enragés. Sinon, c’est une exploitation amusante et originale.

affiche

Les Raisins de la mort (1978) 

français La France, pays des vignobles. OK, mais qu’adviendrait-il si cette activité, à cause des pesticides qu’elle utilise, devenait le berceau d’une étrange contamination ? Jean Rollin a créé un spécimen visuellement percutant de film d’épouvante apocalyptique – un film dans lequel des habitants du sud de la France se transforment en monstres azimutés (et qui semble s’être lourdement inspiré de The Crazies de George A. Romero). En le regardant, on se demande parfois s’il ne serait pas plus sage d’oublier le vin et de se prendre une chope à la place ! Les paysages désertiques du midi de la France parsemés de ruines de maisons abandonnées donnent ce petit cachet idéal pour construire l’ambiance horrifique, mais, malheureusement, à cause de l’action complètement éclatée et des personnages au comportement irrationnel, le potentiel est gaspillé. Il est d’ailleurs préférable de ne pas analyser les agissements des différents protagonistes, au risque de gâcher irrémédiablement son plaisir. Et c'est bien dommage, parce qu’avec un scénario mieux écrit et plus allègre et un jeu d’acteur plus convaincant, ce spectacle horrifique prometteur aurait pu devenir un chef-d’œuvre cauchemardesque.

affiche

The Hunt (2020) 

français Ainsi, il semblerait que l’ennemi numéro un des Américains en 2020 ne soit ni le terrorisme international, ni le communisme, ni la criminalité, ni même une épidémie virale. Non, il s’agit en fait de la satire politique ! Que cette « grande polémique » autour de The Hunt ne soit qu’une tempête dans un verre d’eau, c’était clair depuis le début. C’est que pas mal d’Américains aujourd’hui se sentent profondément touchés quand même la plus infime brise printanière leur caresse les fesses. Pardon, je voulais dire « leur assaille sexuellement » les fesses – soyons correct. Finalement, The Hunt n’est qu’une bouffonnerie satirique toute en action qui se lance tête baissée dans toutes les ramifications politiques sans rien dire de plus nouveau que ce qu’une série comme South Park crie déjà à tue-tête depuis quinze ans. Le hic, c’est quand une satire politique sort sous les habits d’une relativement grosse production cinématographique. The Hunt a déjà établi une campagne basée sur cette controverse-là après avoir essuyé un sérieux report de son lancement. Par moment, le récit tape dans le mille et divertit, mais à d’autres endroits, il se perd dans des méandres tarabiscotés. Une bombe d’action qui en fait peut-être un peu trop pour surprendre à tout prix, mais pendant laquelle on ne s’ennuie pas pour autant et qui, ma foi, ne fait pas de tort.

affiche

Edogawa Rampo ryoki-kan: Yaneura no sanpo sha (1976) 

français Un drame érotique soft sur un voyeur qui, installé dans le grenier d’une maison à appartements, observe la vie des autres locataires et, après avoir flashé sur une femme aisée qui n'a plus toute sa tête, se lance dans une entreprise perverse. Il faut dire que The Watcher in the Attic se déroule sur un tempo très lent et offre beaucoup moins de fun qu’il pourrait le laisser suggérer. Ça n’en reste pas moins un film qui touche au thème des désirs secrets de la psyché humaine et qui jette un regard éloquent sur la société nipponne des années 20. [FOD 2020]

affiche

Leprechaun : Destination Cosmos (1996) 

français L’une des séries de films d’épouvante les plus zarbi débarque avec sa propre contribution au cinéma cosmique. Cette fois-ci, Leprechaun complique la vie à un commando spatial constitué de cerveaux verts à la masse et de scientifiques gâteux. A-t-on vraiment besoin d'en dire plus sur cette intrigue abracadabrante ? Pour les spectateurs blasés et masos qui tripent sur les comédies d’horreur zarbi sans queue ni tête, c’est un film parfait. [FOD 2020]

affiche

Star Slammer - La prison des étoiles (1986) 

français Deux jours avant la projection de ce film, je me suis passé, complètement par hasard, la série B Les Mercenaires de l’espace et la veille, plus tout à fait par hasard cette fois-ci, Dark Star. Quelle ne fut pas alors ma stupéfaction de constater que Star Hammer – La Prison des étoiles était, en grosse partie, une compilation des scènes cosmiques de ces deux films ! Bien sûr, la plupart des prises sont fraîchement tournées dans les décors d’une prison spatiale pour femmes, mais ça n’empêche pas une kitscherie cheap aussi trouée qu'un emmental en ce qui concerne la logique, la continuité et euh… aussi tout le reste ! Avec ce film, Fred Olen Ray a sorti la carte la plus pourrie de son jeu. Le point positif, c’est que je n’en avais aucune attente. [FOD 2020]