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Critiques (1 027)

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Ajznboňák F 30.2 (2020) (film étudiant) 

français Un court-métrage made in Czechia au début prometteur dont le cadre postapocalyptique s’inscrit dans la lignée de Mad Max. Malheureusement, l’histoire ne tient pas la route et le scénario confus mène à un final incohérent. Il en résulte une démonstration visuelle cheap et peu réfléchie, ce qui est frustrant au vu du potentiel alléchant. Quand je pense qu’à la moitié du film, je me disais encore que si ça se révèle être une pub bizarre stylisée pour les Chemins de fer tchèques, je serais content… [FOD 2020]

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Gosti iz galaksije (1981) 

français L’un des films les plus sous-évalués et les plus spéciaux du cinéma tchécoslovaque qu’il m’ait été donné de voir. Clairement, Visitors from the Galaxy est une épopée très bizarre et difficile à classer qui opère sur des façons variées et non habituelles d’aborder le genre de la comédie. De scènes très grand public avec des blondes indisciplinées d’une autre planète, on passe brusquement à un épisode lascif avec une procession de nus et, enfin, on a des scènes relativement hystériques avec un monstre cosmique déchaîné qui arrache des têtes et crache du feu. Un conte enjoué qui ne sera pas du goût de tout le monde. [FOD 2020]

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Battle for the Lost Planet (1986) 

français Un magnifique exemple de film de science-fiction en carton-pâte. Il faut féliciter l’effort des créateurs pour avoir filmé un film sérieux avec un budget vraiment bas et une myriade de miniatures bricolées avec les moyens du bord. Même si ces miniatures sont souvent à se tordre de rire, le tout conserve une certaine magie et certains effets de stop-motion sont finalement tout à fait remarquables. Par contre, le maquillage porcin des méchants est ridicule et échoue à créer une sensation de danger. Et il manque également un méchant principal. En fin de compte, c’est donc tout le groupe de (non) héros qui monopolise l’attention avec pour mission de sauver la planète, même si leur épopée manque de dynamisme, la faute incombant à une réalisation peu creusée et à un scénario bancal. Par moments, Battle for the Lost Planet dérape vers la comédie pure et dure, soulignée par la présence de Joe Gentissi, genre de sosie de Sylvester Stallone. Une aventure cheap qui ne satisfera que les amateurs peu exigeants de films de science-fiction déchus. [FOD 2020]

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A Woman's Torment (1977) 

français A Woman’s Torment est une sonde très vive et colorée dans l’âme d’une femme tourmentée qui est totalement ignorée par ses proches et cachée par ceux-ci devant le regard de la société hypocrite. On n’apprend pas les causes de ses troubles psychiques, mais des références freudiennes nous les rappellent pendant tout le premier tiers du film (sur lesquelles on ne reviendra pas plus tard). Les prémisses de l’intrigue sont peu raffinées : mentalement dérangée, l’héroïne principale Karen (Tara Chung), est « remisée » par sa famille dans une maison abandonnée sur les plages d’une île peu peuplée et, au lieu de se ressourcer comme prévu, celle-ci évolue dans une psychose sans cesse grandissante qui va jusqu’à lui donner des pulsions meurtrières – ah oui, et sexuelles, aussi, de temps en temps. Avec des dialogues surréalistes prononcés par les personnages secondaires, le film se lance, malgré sa psychologie très douteuse, dans les thèmes sérieux du féminisme, de la maternité et des dilemmes professionnels. En substance, c’est un slasher complexe qui procure une expérience assez transcendentale et se maintient à flot, même si l’actrice principale a pris la fuite avec le chef opérateur en cours de tournage et a dû être remplacée. [FOD 2020]

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Mutant (1982) 

français Une connerie de premier ordre qui, malgré tout, fait partie des clones d’Alien encore passables et qui est arrivée relativement tôt après le succès de l’original, même s’il n’arrive pas à la cheville de celui-ci. Et, bien que très peu de choses soient restées dans ma mémoire deux ans et demi après le visionnage de ce film, j’ai toujours en tête la musique synthétique assez sympa de Susan Justin et l‘extraterrestre aux dents longues assez réussi, lequel vient à bout de tous les personnages stupides et grossièrement conçus. Pour qui n’a aucune attente, cette série B d’horreur se laisse regarder.

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Les Nuits de la Violence (1979) 

français Un ratage total ! Si on avait respecté la voie dans laquelle il était engagé au moment où il était encore assigné à Tobe Hooper, ce film aurait dû s'articuler autour de crimes de zombies. Mais, pendant les premiers jours de tournage, Hooper a été largué par les producteurs (car il n’aurait pas honoré les délais imposés) et remplacé par John « Bud » Cardos, lequel a pris la relève jusqu’au bout. Des projections tests s’en sont suivies qui ont été très mal reçues par le public, ce qui a alors poussé les producteurs à retrousser leurs manches. Ainsi, ces derniers ont tout bonnement retiré l’aspect zombie pour insérer un prologue cosmique et des rayons laser dans les yeux du tueur. Il en résulte une histoire complètement débile dépourvue de toute continuité et de toute substance dans laquelle il se passe des choses, mais on ne sait pas trop pour quelles raisons, l’ensemble étant vraiment tiré par les cheveux. Pour finir, le seul aspect réellement intéressant du film est sa musique singulière.

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Meeting Gorbachev (2018) 

français Je ne sais pas si c’était dû à l’âge avancé de Gorbatchev ou à l’art classique qu’ont les politiciens de pratiquer la langue de bois, mais il m’a semblé que les réponses aux questions posées par Werner Herzog au dernier président soviétique étaient très élusives, parfois même complètement fausses. Par conséquent, le caractère généralement assuré des documentaires de Herzog en prend un coup cette fois-ci. D’un autre côté, cela jette une lumière intéressante sur le sujet interrogé. Quoi qu’il en soit, j’ai le désagréable sentiment que, cette fois-ci, Werner a peut-être visé un peu haut.

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Toolbox Murders (2004) 

français Avec Toolbox Murders, Tobe Hooper a décidé de reprendre le slasher de 1978 du même nom (à part le « The ») et de créer sa propre version du tueur à la boîte à outils dans les décors d'un vieil immeuble à appartements hollywoodien. C’est une matière qui lui convient bien, mais on sait par différentes sources qu’au cours du tournage, il a perdu un des investisseurs qui comptait pour un tiers du budget. En conséquence, le projet a perdu des plumes et l’action s’en est trouvée quelque peu déconfite (le spectateur attentif pourra déceler certaines lacunes dans la continuité et la logique). On peut d’ailleurs s’étonner que le final tienne encore globalement la route malgré la fragilité des fondations. Il est également amusant que Christian Bale ait participé au casting pour l’un des rôles principaux, une collaboration qui paraissait prometteuse avec le maître de l’horreur qu’est Tobe Hooper. Mais finalement, ça ne s’est pas réalisé et Bale a préféré se consacrer au rôle plus ambitieux de Batman – un choix qu’il ne regrette certainement pas aujourd’hui.

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The Toolbox Murders (1978) 

français The Toolbox Murders est un slasher bien ficelé et légèrement préfabriqué dans lequel un meurtrier revêt l’apparence d’un skieur pour assouvir ses pulsions morbides dans un complexe d’appartements en utilisant des outils variés (et qui est nettement plus divertissant que Driller Killer sorti un an après). Ça se traîne un peu par moments, mais ça reste malgré tout l’un des films d’horreur les plus réussis sur la liste des « video nasties ».

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VFW (2019) 

français Avec ce film, Joe Begos s’est vraisemblablement lancé sur la piste d’Assaut de John Carpenter, ce qui se remarque déjà dans le style du générique d’intro et le choix du motif musical, sans parler des prémisses quasi identiques comme base de l'action. La différence est qu’ici, la chose a été élégamment transposée dans un bar pour vétérans américains – un bar assailli par un gang de trafiquants et une horde de toxicos à la masse. Et voilà, c’est parti pour la boucherie ! Contrairement à Bliss, le deuxième film de Begos sorti la même année, les personnages incarnés par des acteurs vétérans de films – pas que – de série B sont ici relativement sympas et leurs échanges verbaux m’ont bien amusé. Le tournage a dû se faire dans la bonne humeur et certaines scènes donnent même l’impression que les éclats de rire et mouvements de tête étaient une réaction spontanée à ce qui se passait sur le plateau, notamment les pitreries hystériques des collègues. S’il fallait reprocher quelque chose à Begos, ce serait, encore une fois, d’avoir eu la main lourde sur le style. Le caractère sombre de la photographie et l’éclairage bleu-rouge de certaines scènes sont too much et rendent l’action peu visible par moments, même si je comprends qu’il a bien fallu compenser le manque de budget et s’efforcer de garder la crédibilité du sang à l’écran. Quoi qu’il en soit, je ne dis pas non à ce type de divertissement à petit budget une fois de temps en temps.