A Woman's Torment

Pornographique / Horreur
États-Unis, 1977, 85 min

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Don and his wife Frances have been struggling in their marriage. Frances's mentally ill sister, Karen, who lives with them, is taking a toll on their romance and as such, the Comptons have been considering having her committed to an asylum. Upon overhearing their plans, Karen runs away, taking refuge in an empty house on a remote beach. But slowly her grip on reality diminishes, giving way to increasingly violent delusions and an ever-growing bloodlust... (Vinegar Syndrome)

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Goldbeater 

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français A Woman’s Torment est une sonde très vive et colorée dans l’âme d’une femme tourmentée qui est totalement ignorée par ses proches et cachée par ceux-ci devant le regard de la société hypocrite. On n’apprend pas les causes de ses troubles psychiques, mais des références freudiennes nous les rappellent pendant tout le premier tiers du film (sur lesquelles on ne reviendra pas plus tard). Les prémisses de l’intrigue sont peu raffinées : mentalement dérangée, l’héroïne principale Karen (Tara Chung), est « remisée » par sa famille dans une maison abandonnée sur les plages d’une île peu peuplée et, au lieu de se ressourcer comme prévu, celle-ci évolue dans une psychose sans cesse grandissante qui va jusqu’à lui donner des pulsions meurtrières – ah oui, et sexuelles, aussi, de temps en temps. Avec des dialogues surréalistes prononcés par les personnages secondaires, le film se lance, malgré sa psychologie très douteuse, dans les thèmes sérieux du féminisme, de la maternité et des dilemmes professionnels. En substance, c’est un slasher complexe qui procure une expérience assez transcendentale et se maintient à flot, même si l’actrice principale a pris la fuite avec le chef opérateur en cours de tournage et a dû être remplacée. [FOD 2020] ()

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