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Critiques (1 027)

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Débordement (2023) 

français Vu dans la version dure NC-17. Infinity Pool est le meilleur film de Cronenberg à ce jour (Cronenberg junior, s’entend) – moins déprimant cette fois, plus divertissant et infusé d’humour morbide. Si possible, évitez d’en apprendre trop sur l'intrigue avant de le voir, bien que la bande-annonce en ait déjà révélé une grande partie. Il y a de la magie dans la surprise. Alexander Skarsgård se donne à fond à plus d'un moment, Mia Goth est un phénomène une fois de plus et certaines scènes audiovisuelles de ce film ont de quoi nous rester à vie dans la mémoire (je ne sais pas à quel point la version R est tronquée). Pour les fans de films d’horreur sci-fi, je le recommande sans réserve. Nous n'en sommes peut-être qu'au mois de janvier, mais pour moi, c'est déjà l'un des meilleurs films de genre de l'année ! [Sundance Film Festival 2023]

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White Noise (2022) 

français White Noise signifie en fait pas loin de 140 minutes passées en compagnie de personnages incroyablement dérangeants, le tout dans un monde allégorique aux couleurs pastel. J’ai aimé les 5 minutes où c’est presque comme dans Bonjour les vacances avec la famille Griswold. Après Amsterdam, encore un film prise de tête fait par un cinéaste trop sûr de lui, lequel aurait mieux fait de s'assurer l’assistance d’un producteur, d’un dramaturge et d’un monteur pour parvenir à éliminer une cinquantaine de minutes de remplissage dysfonctionnel.

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Babylon (2022) 

français Un colosse de film. Babylon évoque les vieux Hollywood, non seulement par son thème, mais aussi par son style opulent et ses décors démesurés semblant combiner la mégalomanie de David Lean et la vulgarité de Martin Scorsese. C’est précisément à propos de ce type de spectacles grandiloquents que beaucoup disent : « Plus personne ne fait de films comme ça aujourd’hui. » Et pourtant, si, ça se fait de temps en temps. Une épopée vraiment épique. C'est aussi un contrepoint très rafraîchissant par rapport à certaines œuvres ayant glorifié la cinématographie récemment, parce qu’il montre que le cinéma n'est pas seulement une affaire de glamour et de sentiments, mais aussi, et surtout, de sueur, sang, poussière et même de beaucoup de merdes... Allez le voir sur grand écran, moi, je vais sûrement y retourner !

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Amsterdam (2022) 

français Une histoire comme si elle était racontée par le grand-père Simpson. Dans le scénario surchargé et complaisant de David O. Russell, l’intrigue pourtant élémentaire que tente – en vain – de narrer le réalisateur-scénariste se noie sous des couches de digressions intempestives et d’expositions inutiles. Il en résulte que pendant les 130 grosses minutes du métrage, on a l’impression de passer quatre heures alanguies. La palette de couleurs en cinquante nuances de brun et les pitreries gênantes de l'élite des acteurs ne relèvent pas le niveau. Ça faisait longtemps que je n’avais pas été aussi contrarié par la prétention aveugle d'un film et, par extension, de son auteur. Et c’est donc une bonne chose que la fréquentation des salles en ait pris un coup.

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Operation Fortune: Ruse de guerre (2023) 

français Ici, Guy Ritchie avance un peu par inertie et Opération Fortune suit plus la trace de conneries superficielles exubérantes du genre Agents très spéciaux - Code U.N.C.L.E que celle de ses films plus récents, cools et fonctionnels comme The Gentlemen ou Un homme en colère – mais ça reste sympa. On se retrouve avec un mix des Bond et des M:I, dans un style typiquement ritchien, mais sans antagoniste central intéressant, sans scénario surprenant et sans scènes d’action qui vous en mettent plein la vue. L’humour et les répliques ne volent pas bien haut et il est difficile de vraiment prendre à cœur le destin des personnages principaux ; parfois, c’est comme si Ritchie s’intoxiquait un peu trop de ses propres prises. En même temps, c’est rythmé et compact, contrairement à la mode actuelle des métrages interminables.

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Glass Onion : Une histoire à couteaux tirés (2022) 

français Je suis satisfait, mais ce n’est pas non plus le summum du film policier et il ne fournit pas au public une conclusion limpide comme le premier À couteaux tirés. C’est que la fin est agitée et que le tout finit dans une certaine anarchie. D’un autre côté, j’ai vu peu de films cette année qui me captivaient au point de me motiver à vouloir connaître le fin fond des choses – ce à quoi je ne suis pas arrivé, chapeau pour quelques-uns des rebondissements ! En gros, Glass Onion fonctionne comme un bon « whodunnit » qui vous entraîne et vous divertit. Chapeau également pour les caméos très originaux et substantiels, dont deux se montrent assez exceptionnels dans le contexte actuel.

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Whakaari : Dans le piège du volcan (2022) 

français Bien que j'aie aperçu l'événement dans les médias, ma compréhension du contexte et de l'ampleur de la catastrophe était très limitée. Ce film nous plonge au cœur des faits et il faut dire que ce n'est pas un spectacle agréable. L'ensemble de l'événement se déroule selon la recette classique de la catastrophe : « On sait parfaitement que quelque chose de terrible peut se produire à tout moment, mais on ne fait rien tant que ça ne se produit pas ». Brrr.

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Bones and All (2022) 

français Voici le premier film de Guadagnino qui me convainc vraiment. Un road-movie lent, réfléchi et apte sur le plan émotionnel. Les personnages cannibales peuvent être facilement intervertis avec des vampires, voire avec des gens normaux. En gros, tout fonctionne comme il se doit. Il suffit de se plonger dedans et de se laisser emporter pour deux heures de plaisir. L’allusion à Kiss et la musique de Trent Reznor et d’Atticus Ross sont au top !

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La Bête de Yucca Flats (1961) 

français On est presque au niveau de la nullité artistique d’Ed Wood. Presque. Applaudissons l’aspect contenu du métrage.

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Men (2022) 

français La première moitié est un set-up brillant pour un film d’horreur psychologique et fonctionne visuellement, musicalement et sur le plan de la montée en tension. Dans la deuxième moitié, tout se noie dans des longs monologues, scènes métaphoriques et prises impossiblement longues, et on se met à prier secrètement pour que la fin se manifeste – en sachant qu’il n’y aura pas de réponses.