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Critiques (1 027)

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Une vie (2023) 

français Les films comme Une vie sont souvent difficiles à évaluer, parce qu'il faut séparer l'importance du sujet raconté de l'art de la narration. Ici, je ne rencontre pas vraiment ce problème. Le film ne cherche pas à impressionner d'emblée, il présente les choses de manière complexe, et quand il frappe une corde sensible, c'est mérité. De plus, lorsque le personnage d'Anthony Hopkins est confronté à la vérité déchirante sur le sort des personnes qu'il n'a pas pu sauver, il ne se lance pas dans un monologue larmoyant et plein de pitié, il ne cherche pas à émouvoir facilement le spectateur, il marche simplement jusqu'à la fenêtre et regarde au loin. Les nuances ont leur rôle à jouer. Hopkins confirme une fois de plus sa renommée comme l'un des meilleurs acteurs de notre époque et il est excellent et captivant, même s'il n'apparaît que dans la moitié du film. Et Johnny Flynn lui emboîte joliment le pas. Seuls les acteurs tchèques dans ce film sont parfois comme un cheveu dans la soupe. Mais je fais consciemment abstraction de ça.

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Maestro (2023) 

français Bradley, t'as un talent de dingue, mais calme tes ardeurs, c'en est gênant et pénible à regarder  !

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Spaceman (2024) 

français Les rôles dramatiques ont étonnamment bien réussi à Adam Sandler jusque là, avec à la clé quelques perles rares dans sa filmographie, mais Spaceman semble être un premier faux pas. J'ai laissé décanter la chose dans ma tête pendant un bon moment, pour donner une chance à ce film ne serait-ce que pour sa touche tchèque, mais force est de constater que ça ne marche pas – pas du tout.

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Scoop (2024) 

français Ce film ne fait pas grand-chose pour montrer en quoi il devrait être un scoop. En revanche, il y a tellement de pathos que cela en devient presque risible.

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Iron Claw (2023) 

français Votre appréciation d'Iron Claw dépendra sans doute de votre tolérance à voir un film mélodramatique tragique virer au « misery porn ». Pour moi, ici, cette limite a été franchie. Cela dit, il s'agit d'un film très bien réalisé, bien joué et – sans connaître l'histoire vraie – très captivant. Holt McCallany devrait obtenir plus de rôles.

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Její tělo (2023) 

français Un niveau de banalité ahurissant. Quand les cinéastes tchèques comprendront-ils enfin qu'il ne suffit pas de prendre une histoire apparemment dramatique et de simplement la transposer à l'écran en se disant que ça fera l'affaire ? Si vous n'avez pas de signature propre, d'idées, de courage pour essayer quelque chose de nouveau, un style intéressant, ou – sait-on jamais – une réflexion ou un dénouement (attentes scandaleuses, je sais !), alors autant abandonner…

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Road House (2024) 

français Le Road House original, j'adore. Dépouillons-le maintenant de son charme des années 80, de son sex-appeal, de sa philosophie du combat et de sa brutalité, remplaçons son exubérance insouciante et magique par une exubérance raisonnée, et remplaçons ses effets spéciaux pratiques par des effets numériques dégueu, et nous voici avec le nouveau Road House. Le fait que ce film ait eu une audience énorme montre à quel point les spectateurs actuels manquent de divertissements masculins. Je suis preneur, mais je veux aussi qu'ils soient bons et fun !

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Challengers (2024) 

français Ça faisait longtemps que je n'avais pas été aussi partagé au cinéma, à me demander si ce que je regardais me plaisait ou m'énervait. Luca Guadagnino suscite toujours chez moi soit un léger intérêt, soit un léger désintérêt, ou comme ici, une relation love/hate compliquée. Sa filmographie occasionne chez moi des va-et-vient entre ces sentiments, à l'image des balles de tennis ici. Mais à la fin du film, tout s'emboîte si bien et smashe si fort que je lui accorde quand même le passage au tour suivant.

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Abigail (2024) 

français C'est exactement comme on se l'imagine à l'avance. Mais je dois préciser que la longueur est assez injustifiée pour un schéma aussi simple, déjà révélé par la bande-annonce et le synopsis. Il n'y a aucune surprise, et de nombreux éléments semblent déjà très familiers dans la filmographie de ces créateurs. Je n'ai rien contre le fait que les auteurs répètent des schémas et des idées qui ont fonctionné pour eux auparavant, mais je commence à craindre que Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett ne soient un peu à court de créativité. Quoi qu'il en soit, Kevin Durand devrait être recruté plus souvent et dans des productions plus importantes !

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Furiosa : Une saga Mad Max (2024) 

français This is my kind of revenge movie! Tout le monde appréhendait ce qui allait en sortir, mais George Miller a une fois de plus tenu ses promesses et nous a même réservé quelques surprises en plus. Bien que la création de prequels, dont nous connaissons déjà la fin, puisse sembler inutile et peu attrayante pour le public, Furiosa sera à coup sûr l'un des rares exemples de comment faire la chose de la façon idéale. Son histoire fonctionne parfaitement d'elle-même, il diffère assez de son prédécesseur, l'action est exceptionnellement imaginative et chorégraphiée et le worldbuilding est encore une fois vaste et unique. On découvre le fonctionnement du monde postapocalyptique, la division des différentes factions, la logistique de leur collaboration. Le film donne l'impression d'avoir derrière lui tout un backstory invisible de tout et de tous, ce qui manque totalement à de nombreux blockbusters « superficiels » actuels. J'espère vraiment qu'il fera un carton au box-office, je serais très triste de voir cette série disparaître au Valhalla. Miller en a toujours dans le ventre !