I Care a Lot

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L’avocate Maria Grayson prétend aider les personnes âgées. En réalité, elle s’arroge leur tutelle et se débarrasse d’elles en les plaçant dans une maison de retraite fermée. Là, les seniors sont mis sous sédatifs, et Maria peut alors s’approprier leur fortune, avec l’aide de sa compagne. Elle aime particulièrement voler les valeurs placées dans des coffres-forts. Mais le jour où elle tente de tromper une retraitée alerte dont le fils n’est autre que l’un des chefs mafieux de la ville, elle se retrouve en grand danger… I Care a Lot est un thriller de gangster plein d’action, d’humour noir et de personnages tordus, qui ne se prend pas tellement au sérieux. Rosamunde Pike incarne une femme fatale qui vit à 100 à l’heure, mais se retrouve coincée par un adversaire plus fort qu’elle. Du cinéma de divertissement recherché et délicieux. (Zurich Film Festival)

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Critiques (14)

Filmmaniak 

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français SPOILER : Ça ne semble pas évident à première vue, mais il s'agit essentiellement du schéma classique d'un gangster qui monte au sommet pour ensuite chuter, à la manière de Scarface (le gangster en question étant l'anti-héroïne principale, une hyène humaine immorale et manipulatrice déguisée en une soignante attentionnée), le tout enveloppé sous un manteau d'émancipation et de satire adapté à la cinématographie (post)moderne du XXIe siècle. Le gangster Peter Dinklage et ses acolytes apparaissent intentionnellement comiques et incompétents, car ils représentent un modèle dépassé de criminels qui se cachent dans le monde souterrain illégal et cultive une aura de corrompus, de contrebandiers et de kidnappeurs qui coupent les doigts, tandis que l'innovante Rosamund Pike et son gang de femmes apparaissent extérieurement comme des bienfaitrices légitimes et se prélassent sous les feux de la rampe sous les ailes protectrices de la législation de l’État et des faveurs judiciaires. Cependant, ils ne contrôlent pas leur entreprise de la même manière que la mafia classique, malgré un système corrompu, ils collaborent au contraire avec ce système et en exploitent les failles. Le film montre également leurs victimes spécifiquement innocentes et vulnérables, ce qui rend donc toute identification avec eux fondamentalement impossible (ce qui finit par affecter la seule figure potentiellement sympathique, et Dinklage, qui voit plus clair, rejoint le côté de ceux que l'on ne peut pas soutenir). Cela sera probablement désagréable pour beaucoup de gens et cela dérangera beaucoup de monde (malgré une certaine satisfaction à la dernière minute), tout comme quelques moments qui paraissent peu crédibles et qui sont pourtant décisifs pour l'anti-héroïne principale. Cependant, les performances marquantes de tous les acteurs impliqués constituent un avantage indéniable. ()

POMO 

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français Ceci est ma femme adulte prometteuse ! Un sujet original avec une définition moderne des personnages, un combat intelligent entre des egos incroyablement forts où personne n'est innocent et où chacun mérite de se faire botter les fesses. Un thriller et un film de gangsters où le personnage féminin est aussi puissant que Clint Eastwood dans les westerns de Leone, et en même temps un miroir précis de la société américaine avec une touche d'auteur. Rosamund Pike offre la meilleure performance féminine dans un film en anglais depuis longtemps - non pas par la profondeur pour laquelle les prix sont décernés, mais par la précision chirurgicale de son jeu dans chaque scène. C'est elle qui est l'épine dorsale de ce mélange audacieux de genres. La présence de Peter Dinklage semble d'abord bizarre, mais s'intègre parfaitement au concept caricatural du film. Un film qui aurait pu tourner au ridicule, mais grâce à une excellente réalisation et à Pike, il devient un petit bijou postmoderne. ()

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Goldbeater 

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français Un thème original, une perspective agréablement cynique et une structure remarquable. Puis, une certaine déception. Avec un concept filmique aussi solide et une héroïne principale aussi forte, il est vraiment dommage que le créateur de ce film ait décidé d’y mettre des méchants dignes de personnages animés grotesques à la Looney Tunes et se soit résigné à prendre la moindre décision audacieuse. De plus, c’est le genre de films dont la séquence finale se déroule uniquement avec les idées qui tombaient sous la main des scénaristes sur le moment. C’était correct, mais ç’aurait pu être nettement meilleur ! ()

claudel 

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français Un thriller génial qui nous fait retenir notre souffle du début à la fin. Tendu, je suivais la destinée des personnages avec une rare appréhension face à leurs sorts finaux. Et j’en suis ressorti extrêmement satisfait. Il s'agit en fait d'une représentation tordue et perverse du rêve américain. Rosamund Pike doit avoir des éléments de garce psychopathe et impitoyable dans le sang. ()

Lima 

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anglais Of course, I'm glad it turned out the way it did .... but had it ended a few minutes earlier, I would’ve tipped my proverbial hat because a film with such big cynical balls would be remembered years from now. Blakeson just went soft, but it doesn’t matter, my idealistic little soul was relieved, so at least I send my kisses to Rosamund, those mischievously ironic pursed lips of hers at exactly the right moment, that eye play, it was an acting recital. ()

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