Achoura

  • France Achoura, la nuit des enfants
Bande-annonce

Résumés(1)

Jouant à se faire peur, quatre jeunes se rendent dans une demeure condamnée, réputée maudite. L'un d'eux disparaît dans des circonstances mystérieuses. Les trois survivants refoulent le souvenir de ce qui s’est passé, jusqu'à ce que Samir ne resurgisse 25 ans plus tard. La bande recomposée va devoir se confronter à son passé. (Le Chat qui Fume)

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Critiques (2)

Goldbeater 

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français Une copie marocaine lourdingue à l’extrême du roman "Ça" de Stephen King, apparemment influencée par le succès commercial de l’adaptation cinématographique américaine récente. Elle emprunte à peu près tout au maître, jusqu’à la structure narrative parallèle et sa surcouche temporelle par laquelle on suit, en alternance, l’enfance des protagonistes altérée par un monstre fantasque et leur rencontre, 25 ans plus tard, qui vise à tout faire rentrer dans l’ordre. Mais, à la différence du livre précité, cette œuvre-ci n’offre pas la moindre personnalité à ses personnages, a une intrigue chaotique et manque totalement de logique et d’explications sur la façon dont on doit comprendre la mythologie du monstre de l’histoire. Si on y ajoute les effets numériques épouvantables, les acteurs non convaincants, l’ambiance horrifique non existante et l’absence de créativité, je ne vois pas qui ce film pourrait encore intéresser. Une tentative de film d’horreur insatisfaisante à tous les points de vue. [Sitges 2019] ()

Filmmaniak 

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français Le premier film d'horreur marocain avec un monstre. L'histoire d'un groupe d'anciens amis d'enfance qui ont vécu une expérience traumatisante avec une créature inconnue lorsqu'ils étaient petits, puis ont perdu la mémoire avec le temps et décident de se confronter à nouveau à cette créature pour empêcher la disparition mystérieuse des enfants de la région. Ce serait plutôt bien, si cela ne rappelait pas de manière si frappante l'intrigue de « Ça » de Stephen King. Imaginez-vous un roman de King compressé en un film de 90 minutes, dépouillé de toute psychologie des personnages et de la plupart des moments effrayants (le film est minimalement effrayant et le monstre mentionné est en plus assez hideusement numérique), et il ne reste qu'un récit lacunaire et parfois un peu confus, avec des acteurs peu convaincants et une musique mal choisie. Les seuls points positifs sont le choix des lieux, parfois la caméra, et surtout les motifs tirés de la culture marocaine et des traditions nationales, qui donnent au moins au film un aspect peu commun. ()