Insaisissables 2

Tous les inconvénients du premier film sont répétés et plusieurs autres ont été ajoutés. Bien que Les Insaisissables 2 ait encore une apparence coûteuse, élégante et brillante comme un casino de Las Vegas, ce qui va de pair avec les performances mégalomanes des quatre héros illusionnistes, l'histoire est encore assez pauvre et démentielle, pleine de failles et d'absurdités. Les personnages principaux sont facilement capables de réaliser des actions de braquage en dix minutes, ce que même les hommes de main de Danny (Ocean's Eleven) ne seraient pas capables de faire après de nombreuses heures d'effort, et bien sûr, ils peuvent hypnotiser ou endormir n'importe qui pendant plusieurs heures avec un simple claquement de doigt, ce qui signifie que tout peut se produire dans le film, tout cela expliqué par le fait que certains personnages ont agi sous l'effet de l'hypnose. Cela permet aux réalisateurs de créer sans fin des rebondissements surprenants, complètement sortis de nulle part et soutenus par des dizaines de faibles astuces scénaristiques. L'intrigue suit simultanément dix directions différentes, tout le monde y complote contre tout le monde et le quatuor principal a, en plus des moyens financiers apparemment illimités pour réaliser ses illusions incroyablement peu crédibles, des ennemis incroyablement stupides (à quoi bon se débarrasser d'un magicien en le jetant dans un lac dans un coffre-fort fermé, dont vous savez qu'il est utilisé comme accessoire pour les numéros de fuite ?). Regarder Les Insaisissables 2 revient à regarder un enregistrement d'un numéro de magicien en sachant que ces illusions et ces tours sont réalisés numériquement et que le magicien expliquera même avec insolence comment il a réalisé ces tours, mais d'une manière qui serait impossible dans la réalité. P.S. Je me demande vraiment dans quelle mesure la présence de Daniel Radcliffe dans la distribution est due au fait que les créateurs ont trouvé amusant d'avoir dans le film un acteur associé à Harry Potter, le magicien. (21/02/2021)

The fact that it's completely, utterly, truly, truly moronic (I was actually on the verge of blowing my own head off at the end) wouldn't have mattered in principle if the film had exploited the potential of its subjects, which is enormous. The characters do perform a variety of spectacular tricks, but we wouldn't even hazard a guess as to whether the actors could pull off even a single one of them, given how terribly digital it all is. Sequences of ingenious team tricks, whose timing and spatial distribution could be accentuated with an elaborate one-take shot, are destroyed by countless cuts and slow-motion sequences along the lines of "The second one from the left, or the third one from the right. Basically, the one in the trench coat. Here, I'd better show you." Moreover, in terms of dispensing information, the film doesn't really know how to approach the viewer, and shyly gropes its way to where it wants to let the audience go, even though they’ve long since lost interest in digging through the overcomplicated death-in-a-family-evil-corporation-our-privacy-revenge-mafia-blablabla plot. All my love, however, goes to Lizzy Caplan, who steals any scene she appears in and I...I...I just love her. (07/10/2016)

The first installment was entertaining, the second one not so much, to the point of boring me. The whole film felt like someone was trying so hard to fill it with interesting action until he went too far and the whole thing blew up in his face like in "The Begum's Fortune." I was having fun only in the moments when Lizzy Caplan got to speak. I just wish there had been more of them. (03/10/2016)

Sure, this script is a bit too complicated and the plot isn't actually that well-developed, maybe it's even a bit confusing in places, but still, this is exactly what I expected from the movie. It's action-packed, it's a great ride, and there are excellent tricks, whether magical or digital, that I enjoyed. I had a great time. (19/06/2016)