Antiviral

Regarder Antiviral lorsque l’on est justement à la maison en train de lutter contre une méchante grippe, c’est vraiment l’amuse-gueule par excellence… Un film antipathique à tous points de vue, au sujet satirique à souhait et à la forme stérile. Beaucoup de blanc, sur lequel se détachent les crachats sanglants, les injections du virus de l’herpès, et la viande à consommer, créé en laboratoire à partir de cellules humaines. Pardon, à partir de cellules de célébrités adulées. « Les célébrités ne sont pas des personnes, mais des hallucinations collectives. » Avec une durée sciemment limitée à 80 minutes, Antiviral pourrait me divertir, mais pas tel qu’il est. Sinon, j’aime bien les premiers films bizarres de réalisateurs originaux. (14/03/2023)

Very sick, very hard to watch, very Cronenberg. The comparisons with David Cronenberg’s early works would apply to Antiviral even if it was made by someone completely unrelated. It has many layers, even though the visual impression is different. And it’s actually the visual impression (the white glitz of the clinic against the nastiness that bubbles here and there) and the perverted atmosphere the main basis for my rating so far. I put it on sometime after midnight and I nodded a couple of times (it’s not exactly packed with action :-D). It needs at least one more viewing, but the film is certainly interesting. (12/02/2013)

Brandon Cronenberg ne renie pas ses origines et nous offre un tableau critique et physiquement incommodant de notre société contemporaine. Son Antiviral part d’une idée géniale qui serait parfaite pour un court-métrage. Dommage que le réalisateur l'ait égoïstement étiré à une durée impossible de 108 minutes. (05/11/2021)