Résumés(1)

France, 1980. Un ex-boucher chevalin se bat pour survivre. Après avoir abandonné sa fille, il s'installe avec sa maîtresse enceinte chez la mère de celle-ci. Très vite, ses espoirs ruinés font exploser la violence. L'homme repart pour Paris. Mais, sans travail ni ami, il ne voit plus de sens à sa vie. Son cerveau lui ordonne de se venger...Prix de la Semaine de la Critique – Prix Très Spécial Cannes 1998. (Rezo Films)

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Critiques (4)

Goldbeater 

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français Un manifeste indigeste sur la haine envers tout et tout le monde. Pendant tout le film, le personnage principal nous sert un monologue ininterrompu qui exprime son inconditionnel combat contre le monde. Gaspar Noé n'hésite pas à aborder des thèmes tels que le nationalisme, l’homophobie ou encore l’inceste. Il taquine le public pour voir jusqu’où il peut pousser le bouchon, nous incitant carrément, en mettant un compte à rebours pendant quelques secondes, à quitter la projection avant la scène finale. Sauf que cette dernière, sous l’éclairage de ce qui s’est passé précédemment, ne choque pas au point de démolir le spectateur. J’ai du mal à déterminer dans quelle mesure la mascarade violente de Noé n’a d’autre finalité qu’elle-même et me réserve la possibilité de revoir mon évaluation lors d’un prochain visionnage – si seulement je me décide à le faire. ()

POMO 

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français Une version New French Extremity de Taxi Driver. À travers un monologue pessimiste en voix off, un cinglé de l’abattoir s’étale dans des considérations philosophiques sur une vie qui – et c’est un euphémisme – le laisse insatisfait. Pourquoi Gaspar Noé est-il passé de ce genre de confessions loquaces, rebelles et sans ménagement à un trip onaniste écervelé tel que Enter the Void ? Peut-être parce qu’il est fan de 2001 : l'odyssée de l'espace de Kubrick ? Eh ! Avec ce premier long métrage, il en met plein la vue à Ferrara et se place au niveau de Scorsese ! PS Je recommande de commencer par le « préfilm » Carne où commence déjà l’histoire de l’abatteur. ()

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J*A*S*M 

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anglais A flawless performance by Philippe Nahon that irradiates anger and hatred. I Stand Alone is one of the least pleasant films I’ve ever seen. I’m really not sure how to approach it. I must watch it again. ()

Remedy 

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anglais One of the most intense cinematic experiences ever and undoubtedly the most intense Noé. Irreversible was OK but offered nothing deeper than those two shocking scenes, Enter the Void was visually transcendent and overall terribly immersive, but out of all Noé's work, I Stand Alone wins out for me. Few films can make me sit up in my seat in such a way and few films inspire in me such disgust for the main character (I can take a lot, really, but I can say quite bluntly that I wasn’t far from throwing up during one internal monologue). The main question is to what extent the main anti-hero is "abnormal" and out of touch with the reality of "decent people", because as much as I hate to speak for anyone else, I can't shake the feeling that just about everyone has such peppery inner monologues from time to time. There are a few extremes that (thankfully!) stray from anything that can be considered normal and human (I swear on my dying breath now that I would never shag my own daughter), plus this film convinced me that even French can sound really nasty (as pure and beautiful a language as I had previously thought it was). I'm fascinated by the intensity, the explicitness, and the fact that Noé doesn't pull his punches even a little bit. But the experience was revolting and painful. ()

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