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Critiques (2 083)

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Moonlight (2016) 

français Parmi les nominations noires aux Oscars, celle-ci est probablement la meilleure. Tout de même, je ne suis pas totalement convaincu par sa nomination dans la catégorie du meilleur film. Le dernier tiers est carrément raté et barbant et, mieux développés, les deux premiers tiers auraient pu donner un drame poignant centré sur deux minorités et un phénomène pathologique de société. Pour la deuxième fois aujourd’hui, j’échoue à identifier Janelle Monáe, mais j’en profite pour féliciter Naomie Harris pour sa prestation, car notre Miss Moneypenny joue comme si sa vie en dépendait et est la seule à vraiment mériter un Oscar.

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Comancheria (2016) 

français Une autre bévue des Oscars, à moins que des quotas texans ne s'appliquent à côté des quotas afro-américains ? Je n’appellerais pas ça un western moderne, à part peut-être pour la dernière demi-heure, qui est franchement très bonne, qui fonctionne et, oui, qui ressemble un peu à un western. Sinon, c’est un film globalement moyen avec des points morts. Je n’imagine pas décerner un quelconque Oscar à ça. La principale force de Comancheria, ce sont les performances de l’excellent Ben Foster (comme à son habitude) et de l’épatant Chris Pine (plutôt inattendu) dans les rôles des deux frères. Mais Jeff Bridges ?! Est-ce qu’ils distribuent à nouveau des nominations au mérite ? Ou devrais-je rester ébahi parce que Monsieur s’assoit et discute avec un collègue indien, déclame des mots cinglants à travers sa prothèse ou imite le dialecte texan ? En plus, il a déjà été oscarisé, donc l’Académie aurait pu sans problème aller voir ailleurs.

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Les Figures de l'ombre (2016) 

français Difficile de dénicher un film plus adéquat pour l’Académie américaine, à part peut-être si on y ajoutait encore une certaine célébration de la participation américaine dans une guerre donnée – bien que la guerre froide s’y trouve effectivement. Ici, on se glorifie de la génialité des États-Unis, de l’intelligence de son peuple, des gens bien éduqués et talentueux parce que, quand même, ceux-ci sont forcément plus intelligents, cultivés et talentueux que ces « méchants Russes » ! Et bien entendu, après l’année dernière, le fait qu’on mette l’accent sur les femmes Noires opprimées et discriminées qui ont plus à offrir que les Blanches mais ne sont pas reconnues, arrange bien tout le monde. Mais ho ! J’en ai vraiment ma claque de tous ces schémas américains classiques typiques du genre ! Je pourrais même prédire les yeux fermés quand une scène va être applaudie. Puis, personnellement, j’apprécie toujours moins un film quand on y parle trop des maths et de la physique que je déteste, ce qui m’a fait mordre sur ma chique à chaque fois qu’on se perdait inutilement dans des détails techniques. Je mets quand même une étoile, et ce pour les prouesses de toutes les actrices principales et secondaires. Je n’avais pas reconnu Jannelle ; elle est sublime dans son rôle. J’ai aimé aussi Kevin Costner, lequel semble manifestement prendre plaisir à tout film qui se rapporte de près ou de loin au personnage de JFK. Et on ne coupera pas à cette réflexion acide : je n’ai pas vu la moindre différence entre la prestation d’Octavia Spencer et celle de Kirsten Dunst.

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Fences (2016) 

français Tout amateur de théâtre reconnaîtra au bout d'un quart d'heure qu'il s’agit d’une pièce adaptée au grand écran. Une chose qui est royalement exagérée, c’est la durée du film. Pour moi, c’était un vrai supplice et il m’a fallu trois séances pour en arriver à bout. Si on retirait complètement la première heure et que le film démarrait sur la scène dramatique de la déclaration de Troy à sa femme dans la cuisine, on obtiendrait un drame familial presque palpitant. Ici, le spectateur fait les frais de la politique des Oscars après le scandale de l’année passée qui implique que les nominations de Noirs doivent remonter à tout prix cette année. Je ne dis pas non plus que Washington et Davis ne méritent rien pour leurs prestations, d’ailleurs il y a beaucoup de chances que Davis soit récompensée. Mais les films et les acteurs devraient être jugés pour leurs prestations et non pour leur couleur de peau. Si une année est riche en prouesses assurées par des Noirs, alors pourquoi ne pas envisager des nominations exclusivement noires, mais s’il n’y a rien de bon, on ne devrait pas non plus se baser sur des quotas artificiels.

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Manchester by the Sea (2016) 

français Ce drame relationnel familial est exactement ce que j’aime et, même si je n’ai pas vu la moitié des films nominés, celui-ci est de facto mon favori aux Oscars. Et en y réfléchissant davantage, pas seulement dans la catégorie des films, mais aussi dans celle des acteurs. En pensant au personnage de Lee Chandler, j’ai réalisé que Casey Affleck le jouait à la perfection et que le fait que j’avais trouvé ce personnage déplaisant et antipathique la plupart du temps n’avait finalement aucune importance. Alors, Denzel a déjà eu assez d’Oscars, Andrew peut attendre, Ryan est assuré d’en recevoir un un jour et il en va de même pour Viggo. Pour terminer, soulignons la superbe bande musicale.

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Tu ne tueras point (2016) 

français Voici enfin, après une longue période, un excellent métrage, qui plus est dans le genre film de guerre. Je suis assez allergique aux productions américaines sur le thème de la guerre sorties ces dernières années et Tu ne tueras point change agréablement la donne. Pour être sarcastique, je dirai que c’est peut-être grâce à Gibson et aux Australiens qu’on a évité une connerie américaine glorifiante de plus. Mel Gibson a déjà gagné ma sympathie par le passé, donc je fermerai les yeux sur les quelques scènes aux relents amerloques. C’est que je lui fais confiance pour ne pas se laisser aller à la jubilation de la perfection et de l’infaillibilité de sa nation. Andrew Garfield a vécu une année très difficile, car assurer le rôle de Desmond Doss à côté de sa participation à Silence a dû lui demander énormément de travail. Pour cette raison, je trouve que sa nomination aux Oscars est méritée. Quand je regardais le film d’horreur de série B Dans le noir, j’étais loin d’imaginer que l’actrice principale apparaîtrait de sitôt dans un film de série A ! Et que dire à propos de mon chouchou des comédies, Vince Vaughn ? Que je ne peux pas m’empêcher de rire, même quand il joue un rôle sérieux !

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Knock Knock (2015) 

français Je préfère ne pas décrire en quel lieu, dans quelles conditions et à quelle occasion j'ai vu ce film, mais en tout cas, j'ai fait un rêve qui était certainement le résultat de son visionnage. Tous les papas bienheureux qui se voient en parents modèles que deux bombes latinos ne sauraient perturber en auront des sueurs froides ! Knock Knock m’a plu dans son ensemble et je l’évaluerais à un bon trois étoiles. Car c’est plus qu’un bête thriller qu’on regarderait pour se détendre avec une bière et des chips. Ici, il y a un message terrifiant en filigrane – un message qui vous fera réfléchir à deux fois avant d’aborder une jeunette aux allures sexy. C’est bien filmé, bien joué et d’une bonne longueur pour le genre. Pour conclure : ne laissez entrer personne si vous êtes seul à la maison et qu’il pleut dehors, même si on frappe à la porte avec insistance !

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Joy (2015) 

français Les films de David O. Russell sont étranges et singuliers et, dans la plupart d’entre eux, on retrouve Jennifer Lawrence et Bradley Cooper. Pour moi, American Bluff l’emporte haut la main. Joy m’a nettement moins convaincu. Ce film est trop américain pour moi, je le ressentais à pratiquement tous les niveaux. Jennifer est clairement une bonne actrice et il est inutile de polémiquer là-dessus ; en revanche, je ne pense pas qu’elle doive être nominée ou récompensée à chaque prestation. Dans Joy, elle joue bien, mais sans être époustouflante pour autant, alors que dans American Bluff, elle était absolument brillante. En conclusion, Joy est un film moyen que j’aurai oublié dans une semaine.

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Jupiter : Le destin de l'Univers (2015) 

français C'était assez divertissant pendant la première demi-heure, mais peu à peu mon enthousiasme a commencé à retomber, jusqu'à disparaître complètement. C’est peut-être un bête petit film, mais sa distribution est excellente ! Seuls trois acteurs au monde sont capables de transformer chaque seconde en une expérience artistique à travers le moindre mouvement, la moindre grimace et le moindre mot. Eddie Redmayne est l’un d’entre eux et ce navet de science-fiction s’en retrouve dès lors rehaussé au niveau d’un film acceptable. De plus, Mila et Channing forment un duo sympathique.

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Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire (2013) 

français Voici un exemple classique de l’adaptation d’un bestseller au cinéma. Je n’ai pas pu m’empêcher d’établir un parallèle et, en gros, le film ne s’en sort pas bien du tout. Je comprends qu’il n’était pas possible d’y inclure tous les segments narratifs et personnages du livre, mais de là à volontairement se débarrasser des histoires et passages les plus drôles... Je pense spécifiquement à la Corée du Nord et à l’Iran. Je ne crois pas non plus que j’aurais compris Paris sans avoir lu le livre. La meilleure réplique au moment de la rencontre avec Staline est également passée à la trappe dans le film. Puis, il arrive aussi que l’on se fasse une idée des personnages et qu’ensuite, ceux que l'on découvre à l'écran ne nous reviennent pas du tout. J’admets que ma note aurait probablement été meilleure si je n’avais pas lu le livre.