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Critiques (2 066)

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Joy (2015) 

français Les films de David O. Russell sont étranges et singuliers et, dans la plupart d’entre eux, on retrouve Jennifer Lawrence et Bradley Cooper. Pour moi, American Bluff l’emporte haut la main. Joy m’a nettement moins convaincu. Ce film est trop américain pour moi, je le ressentais à pratiquement tous les niveaux. Jennifer est clairement une bonne actrice et il est inutile de polémiquer là-dessus ; en revanche, je ne pense pas qu’elle doive être nominée ou récompensée à chaque prestation. Dans Joy, elle joue bien, mais sans être époustouflante pour autant, alors que dans American Bluff, elle était absolument brillante. En conclusion, Joy est un film moyen que j’aurai oublié dans une semaine.

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Jupiter : Le destin de l'Univers (2015) 

français C'était assez divertissant pendant la première demi-heure, mais peu à peu mon enthousiasme a commencé à retomber, jusqu'à disparaître complètement. C’est peut-être un bête petit film, mais sa distribution est excellente ! Seuls trois acteurs au monde sont capables de transformer chaque seconde en une expérience artistique à travers le moindre mouvement, la moindre grimace et le moindre mot. Eddie Redmayne est l’un d’entre eux et ce navet de science-fiction s’en retrouve dès lors rehaussé au niveau d’un film acceptable. De plus, Mila et Channing forment un duo sympathique.

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Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire (2013) 

français Voici un exemple classique de l’adaptation d’un bestseller au cinéma. Je n’ai pas pu m’empêcher d’établir un parallèle et, en gros, le film ne s’en sort pas bien du tout. Je comprends qu’il n’était pas possible d’y inclure tous les segments narratifs et personnages du livre, mais de là à volontairement se débarrasser des histoires et passages les plus drôles... Je pense spécifiquement à la Corée du Nord et à l’Iran. Je ne crois pas non plus que j’aurais compris Paris sans avoir lu le livre. La meilleure réplique au moment de la rencontre avec Staline est également passée à la trappe dans le film. Puis, il arrive aussi que l’on se fasse une idée des personnages et qu’ensuite, ceux que l'on découvre à l'écran ne nous reviennent pas du tout. J’admets que ma note aurait probablement été meilleure si je n’avais pas lu le livre.

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L'Histoire sans fin (1984) 

français J’imagine comment, dans les années quatre-vingt, L’Histoire sans fin a dû faire des ravages et devenir culte. Mais aujourd’hui et à mon âge, je trouve ce film légèrement ridicule et, surtout, incroyablement ennuyeux. Certains masques sont encore attachants à l’heure actuelle et le message général est intemporel, mais dans l’ensemble, pour moi, c’était peine perdue. Cela dit, je crois que si je l’avais vu quand j’étais petit, je serais bien plus enthousiaste.

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La Moustache (2005) 

français Puisque Gogol a bien écrit une nouvelle sur le nez, pourquoi Carrère ne pourrait-il pas écrire quelque chose sur la moustache ? Le résultat est pour le moins bizarre, mais peut-être n’ai-je pas saisi le concept du film ? Il faut dire que je suis très fatigué et que je n’essaie même pas de décoder les choses. La première moitié était bien, notamment dans sa gradation. Quant à la deuxième, on aurait dit qu’elle venait d’un autre monde, ce qui n’est pas tout à fait faux, vu qu’elle vient de l’autre hémisphère. Côté distribution, Lindon est en tête, suivi de près par Devos. La prestation d’Amalric est rikiki ; on aurait quand même pu lui donner plus d’espace !

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The Boyfriend - Pourquoi lui ? (2016) 

français Je m’attendais à un peu plus, mais j’ai aimé quand même. Cette comédie nécessitait deux acteurs talentueux, condition remplie aisément par Cranston et Franco. En outre, les changements intempestifs conviennent bien à Franco : après le rôle de Tristan, celui d'un toxico cinglé et, ici, d'un millionnaire aussi dérangeant que sympathique. Certaines scènes sont très réussies et plairont particulièrement aux amateurs d’humour gras, surtout si la vue d'un grand tableau avec des capybaras accouplés surplombant le lit vous fait rire.

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Silence (2016) 

français Si vous hésitez entre Silence et Jackie, allez voir Jackie. Moi, j’ai fait le contraire après avoir été invité à l’avant-première de Silence par mon ami Enšpígl. Étalé sur trois heures, le thème s’en trouve extrêmement épuisant et certains n’ont pas tenu le coup, quittant la salle après une heure. Il aurait fallu raccourcir, élaguer, dramatiser. Je ne dénie pas au film une certaine qualité, mais je me réjouissais constamment d’arriver à la fin, ce qui n’est jamais bon signe. De plus, en tant que fan de Neeson, j’ai craint pendant longtemps que celui-ci reçoive aussi peu d’espace que dans Gangs of New York. Scorsese aurait mieux fait de revenir aux bons vieux truands et gangsters de tous poils !

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xXx : Reactivated (2017) 

français Après une journée pourrie au boulot, j’ai plié bagage et me suis dirigé vers le cinéma. Je souhaitais voir un film qui n’exige pas de réfléchir, tout au plus qui fasse rire et se laisse regarder. Mon choix s’est porté sur Vin Diesel dans un de ses rôles célèbres, après quoi la notoriété lui est quelque peu montée à la tête. Au bout d’un quart d’heure, je me suis demandé dans quelle connerie je m’étais encore embarqué, mais une fois arrivé au passage populaire de « l’escadron suicide » qui rencontre un autre « escadron suicide » et qui se retrouve sur une île pleine d’alcool et de beautés en maillot de bain, j’ai modifié ma voix intérieure en me disant que c’était finalement tout à fait ce dont j’avais besoin. À part quand même le final qui était encore une fois exagéré, mais qu’importe, ça m’a fait oublier mes soucis du jour !

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Passengers (2016) 

français Je n’aime pas beaucoup les films qui s’articulent autour d’un ou deux personnages et qui se déroulent en sus dans l’espace ou sur une île déserte, à l’exception de films intelligents du type Moon. Passengers aurait pu rejoindre ces exceptions, mais alors juste pour la première moitié dans laquelle tout avance vite et ne laisse pas de place à l'ennui. Malheureusement, le dernier tiers est trop américain et j’aurais souhaité une idée plus grandiose, un message fort, un retournement.

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Moi, Olga (2016) 

français Génial, superbe, excellent, exceptionnel – des qualificatifs que je pourrais utiliser à foison ! Michalina est exceptionnelle ; elle coiffe allègrement au poteau toutes ses concurrentes, exactement comme l'avait fait Mihulová l’année précédente. Elle joue à la perfection et son personnage recrée la vraie Hepnarová à l’identique – sa démarche, ses mimiques, ses gestes, sa façon de bouger ses yeux… La photographie est un délice, une jouissance artistique ; les longues prises feront le régal de tout cinéphile. Les rôles secondaires sont tout aussi bons avec Melíšková, Pechlát et Šoposká, cette dernière figurant dans une jolie scène sexy. On est en présence d’un véritable chef-d’œuvre et je suis d’accord avec les avis qui disent qu’on peut brandir ce film avec fierté en Europe et dans le monde. Ce n’est pas un spectacle agréable et facile, mais ça vous prend aux tripes. Un grand bravo ! Je suis content que ce film, avec Family Film, se soit distingué hier aux Récompenses de la critique tchèque.