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C’est sans conteste le volet le plus faible, surtout sur le plan du scénario. Un peu comme s’ils s’étaient dit : « Venez, on va jouer à Fast and Furious ! » Malgré toutes mes réserves, cette franchise me plaît bien dans son ensemble, Liam et Forrest assurent à chaque fois et ce film ne lasse pas. Un petit trois étoiles.

Le duo d’acteurs français Auteuil + Béart avait déjà gagné mon cœur, donc pas besoin de m’en dire plus pour me convaincre. Et une fois de plus, ceux-ci nous livrent une belle démonstration de cinéma. Notons que le thème et la présentation axée sur le personnage féminin principal font plus ressortir Emmanuelle Béart. Un excellent film psychologique qui pose des questions inconfortables en laissant au spectateur le soin d’y répondre.

Ça vaut la peine d’aller au théâtre Rubín pour voir les pièces de Petr Kolečko parce que celles-ci ont tellement de succès qu’elles se retrouvent ensuite adaptées au cinéma. À la différence de Zakázané uvolnění, je n’ai pas assisté à la représentation théâtrale, donc je ne peux pas comparer. Je suis toujours moins regardant quand il s’agit d’un début, mais pour Padesátka, j’ai du mal à mettre plus de trois étoiles. Je reprocherais surtout le manque d’ancrage en matière de genre ; je ne le qualifierais certainement pas de pure comédie, car ça se mélange aussi à d’autres genres. J’admets avoir ri à plusieurs reprises, mais mon visage s’est aussi crispé à certains moments, notamment quand j’ai vu Pavla Tomicová, dont le potentiel comique a déjà été épuisé dans Snowboarďáci. La perversion de Jura était déplacée et je ne me considère pourtant pas comme un spectateur coincé. D’un autre côté, la génération de Mádl, Kotek, Hádek, Voříšková, Křenková montre qu'ils aiment vraiment jouer ensemble et la sélection musicale était bonne également. Pour conclure, citons simplement le nom de Pavelka – un comédien qui s’est distingué plus d’une fois sur les planches du A studio Rubín.

Légèrement au-dessus de la moyenne. Le scénario n’est pas terrible, mais pour se divertir, c’est parfait. Et puis, c’est presque un must pour les fans de Woody Allen, de Paris et d’Alice Taglioni. Ah, cette douce France et Paris ! Même si ce film ne révolutionne rien, l’ambiance peut grandement contribuer à notre expérience de spectateur.

Il est vraiment rare que je dise ça, mais cette fois-ci, c’est clairement d’application : ce film est une adaptation très réussie d’une œuvre littéraire célèbre. Notamment grâce à Peter Sellers qui excelle dans le rôle principal. Par contre, il me semble que j’ai plus ri et que je me suis plus amusé avec le livre, que le film était plus sérieux et, d’une certaine façon, plus triste.

Le trio Garrel, Giocante et Amalric sous la direction d’Ozon ne pouvait qu’être excellent. Pour ma part, j’ai appris un nouveau mot en français : « muffle ». Un mot que je ne suis pas prêt d’oublier après ce court-métrage !

Par rapport aux standards français, c’est très, très faible ; ça descend presque jusqu’à deux étoiles. Daniel est universel, mais quand même, je trouve qu’il convient idéalement au style policier et il est d’autant plus navrant qu’il ait collaboré avec le commissaire Cattani sur un film dont le scénario laisse à désirer et qui présente tant d’événements que le spectateur n’a pas le temps de les absorber. En plus, aucun de ces événements n’est développé en profondeur et certains comportent des absurdités.

Tout aussi stupide et désespérant que Parádně pokecal, mais au moins, Krásná neznámá dégage un certain charme.

Alors ça non, par pitié ! Devoir regarder un métrage de 75 minutes en cinq fois montre que quelque chose ne tourne pas rond. J’avais l’impression d’être face à un film alternatif dont les dialogues auraient été tirés du théâtre de l’absurde. Et plus je me rapprochais de la fin, plus je venais à penser que Parádně pokecal était l’une des plus grandes conneries tchèques de ces dernières années. Vu qu’il n’est malgré tout pas aussi horrible que Hany, je n’irai pas jusqu’au « Navet ! ».

Le fait que Případ pro exorcistu (« Une affaire pour un exorciste ») soit sans prétention et traite le sujet à la légère a beaucoup aidé. Krobot, Melíšková et Voříšková sont tout simplement marrants. Sans être philosophe, j’ai assisté à deux séminaires de Michal Sýkora et je dois dire que son humour, parfois assez radical, est tout à fait reconnaissable. Tout m’a plu et je me suis bien amusé. Et Host n’est décidément pas un producteur de navets.