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Critiques (1 027)

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La Créature de la mer hantée (1961) 

français Je ne sais pas si c’était censé être une comédie dès le départ, mais, quoi qu’il en soit, ce film manque tellement de cohérence à toutes sortes de niveaux que ça en devient rigolo. Déjà rien que ce monstre légendaire…

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Criminal Squad (2018) 

français Le film s’ouvre sur l’attaque d’une voiture blindée par un gang de voleurs masqués. Tout semble se dérouler parfaitement, jusqu’au moment où l’un d’entre eux perd son sang froid et abat un témoin, ce qui tourne ensuite au massacre. (Ça ne vous dit rien ?) Les flics débarquent alors sur les lieux, menés par un dur à cuire – un commandant dont l’excès de zèle conduit à des problèmes familiaux, sa femme lui faisant voir de quel bois elle se chauffe. (Toujours pas un goût de déjà-vu ?) S’ensuit un enchaînement de scènes sur la vie personnelle des personnages, la poursuite flics-malfrats, la préparation du vol et, en parallèle, la relation particulière qui se développe entre le flic et l’un des brigands. Après quoi, on assiste au cambriolage parfait qui constitue le pilier de l’intrigue, à une longue et bruyante fusillade entre flics et méchants, le tout se concluant par le duel entre les deux antagonistes principaux. À ce stade, le public grince des dents, parce qu’il ne s’agit plus d’une vague inspiration de Heat, mais bien d’un plagiat pur et dur ! Et pour qu’on ne puisse pas reprocher aux créateurs d’avoir copié un film de A à Z, les dix dernières minutes proposent « d’emprunter » les idées d’un autre célèbre thriller des années 90 ! Mais à ce qu’il paraît, personne ne s’en soucie, car Criminal Squad a pour lui un bon niveau technique, d’excellentes scènes d’action et une distribution correcte. Toujours est-il qu’on ne peut pas ignorer le fait d’avoir ainsi copié à outrance. Gudegast est un voleur !

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La Marque du vampire (1935) 

français La Marque du vampire est un genre de blague par laquelle Tod Browning se nourrit plus ou moins de son film à succès Dracula, également avec Bela Lugosi. Mais peu importe, le film est intéressant et captivant en tant que tel. Il ne faut jamais se fier aux apparences.

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La Nuit de tous les mystères (1959) 

français Bien que William Castle soit connu pour son habilité à attirer les foules dans les salles de cinéma et à jouer ensuite avec les nerfs des spectateurs, ses films ne sont pas que des outils commerciaux. Chacun d’entre eux recèle sa propre magie. La Nuit de tous les mystères nous offre une expérience palpitante sous un jour gothique moderne non traditionnel, un Vincent Price phénoménal et, pour ne rien gâcher, une bonne dose d’émotions fortes. Castle était incontestablement un pionnier du jump scare à une période où les films d’horreur pouvaient encore se passer ceux-ci. Mais qu’est-il advenu de cette époque ?

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La Marque (1957) 

français Quatermass est de retour et, cette fois, il occupe le cœur du récit. À nouveau, de répugnants extraterrestres gluants – à l’apparence assez réaliste – menacent d’envahir notre planète, mais, ici, ils sont plus grands, plus agressifs et plus proches de s’emparer des rênes du pouvoir. Bernard Quatermass devient une figure d’action et tout le film mène à une finale relativement explosive. Selon moi, le niveau dépasse légèrement celui du premier épisode.

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Sous l'emprise du démon (1968) 

français Un film qui vous glace le sang. Il est captivant d’observer l’élégance avec laquelle le psychopathe Georgie arrive à s’introduire dans le foyer sans éveiller l’attention de la famille. Et le suspense lié au fruit de ses efforts est intenable. Sous l'emprise du démon est un film d’horreur pratiquement inconnu chez nous (contrairement à son génial et mythique leitmotiv par Bernard Hermann) qui mériterait décidément plus de considération !

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Inferno (1980) 

français Inferno a réellement des visuels captivants et certaines scènes ont une « beauté » qui a de quoi marquer les esprits. Le problème, c’est la non-action. On étend un thème basique à travers plusieurs épisodes dans lesquels les personnages sont éliminés au cours de séquences longues et tortueuses, l’intrigue ne menant nulle part. Inferno ne vaut pas non plus le film précédent en matière de jeu d’acteurs et de musique. Malgré tout, il mérite d’être vu.

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Les Envahisseurs de la planète rouge (1953) 

français Une allégorie fantasque et sensiblement militante à la guerre froide, peut-être excessivement littérale par moments. Les Envahisseurs de la planète rouge est une réussite au niveau technique (avec son décor imaginatif et coloré, combiné aux prouesses de John F. Seitz derrière la caméra), à part pour le design des extraterrestres qui est franchement risible – surtout quand ceux-ci sont en train de courir ! Certains passages sont assez effrayants, voire dignes d’un film d’horreur s’ils sont vus par des yeux d’enfant. Il est juste très dommage que les créateurs aient choisi la facilité d’un dénouement façon conte de fées.

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Long Riders (1980) 

français Le gang se doit d’être représenté par une distribution hors du commun. C’est ainsi que les frères James sont joués par les authentiques frères James et Stacy Keach, le clan Younger par Robert, Keith et David Carradine, les frères Miller par Randy et Dennis Quaid et, enfin, les frères Ford, par Nicholas et Christopher Guest. Quelle distribution ! À part ça, c’est un western relativement classique avec quelques scènes assez rudes et auquel je n’ai rien à reprocher.

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Le Monstre (1955) 

français D’un côté, c’est un film plutôt niais : le seul astronaute survivant d’une mission spatiale revient avec une mystérieuse infection, sauf qu’on ne le met pas en quarantaine, que personne ne le surveille et que tout le monde le touche à main nue, sans penser à porter de gants ni se dire qu’il pourrait y avoir une menace quelconque. D’un autre côté, le film offre une transformation assez réaliste et répugnante d’un de ses personnages en un genre de limace de l’espace, ce qui, à l’époque de sa sortie, était relativement inédit. Du côté technique, c’est impeccable. Val Guest parvient à mener la chose à un niveau tel que, malgré son côté naïf, Le Monstre ne tombe pas dans la stupidité. C’est incontestablement l’une des productions Hammer Films à retenir.