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Critiques (1 017)

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Maelström (2000) 

français En résumé, les poissons savent tout de nous, les humains. Denis Villeneuve a tourné un drame existentialiste froid avec une histoire romantique folle. C’est un peu un miroir à Monty Python, le sens de la vie où un groupe de poissons philosophait également sur le sens de la vie humaine. Une histoire joliment structurée avec une pointe d’humour noir et un spectacle qui ne sera pas du goût de tout le monde.

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The Incident (2011) 

français Le thème de la panne de courant dans les décors d’un asile de fous est une terre fertile pour un thriller d’horreur, en particulier quand c’est le scénariste S. Craig Zahler qui s’y colle. Malheureusement, celui-ci ne semble pas avoir eu le dernier mot sur le scénario, à moins que ce film lui ait servi de tremplin pour développer son style. Ainsi, le film est vraiment faible, a un final très chaotique et ses personnages et dialogues sont sans intérêt, ce qui est d’habitude une force chez Zahler. Ç'aurait pu être nettement meilleur.

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Les Traqués de l'an 2000 (1982) 

français Une connerie australienne pleine de sang jouissive à souhait. C’est un digne représentant des films de « chasse à l’homme » qui ne manque pas d’inventivité et a de quoi ravir tous les fans de séries B australiennes. Brian Trenchard-Smith s’est déchaîné. Steve Railsback et son allure de toxico psychopathe et la pétasse d’Olivia Hussey ne sont certainement pas des locomotives idéales pour leurs rôles de héros positifs, mais ce sont les excellents acteurs dans les petits rôles négatifs qui attirent toute notre attention – et apparemment, ceux-ci ont pris leur pied, notamment un Roger Ward très convaincant dans le personnage du maton sadique. Un délicieux nanar d’action.

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La Montagne du dieu cannibale (1978) 

français Représentant moyen de la vague italienne des films de cannibales, cette œuvre possède tous les traits qui caractérisent ce sous-genre réprouvé, que ce soit la dose de gore réaliste, les nombreux corps nus et rituels autochtones ou encore l’inexcusable violence envers les animaux. Côté jeu d’acteurs, on est tantôt dans l’excellence (Stacy Keach), tantôt dans la médiocrité – Ursula Andress est assez insupportable jusqu’au moment où elle prend fuite devant les cannibales, affublée de sa robe en lambeaux (c’est-à-dire la majorité du film). Si vous vous demandez si ce film mérite sa couleur noire sur FilmBooster, moi je dirais que non. Il s’agit d’un film trash italien moyen dont l’intrigue est bancale et le final décadent, là où le plus gros du public attendait manifestement de Sergio Martino une sorte de chef-d’œuvre de l’horreur.

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L'Homme de Hong Kong (1975) 

français Prenant le train en marche des films de James Bond et de ceux avec Bruce Lee, Brian Trenchard-Smith a créé une ozploitation d’aventure kung-fu qui tire profit des attractions australiennes les plus célèbres (de la bataille à mains nues d’Ayers Rock au survol en deltaplane de l’opéra de Sydney). Il faut avouer que Jimmy Wang Yu est un effroyable (non-)acteur incapable de jouer une quelconque émotion et en ce qui concerne l’intrigue, L’Homme de Hong Kong est très frugal. Malgré cela, le film maintient en permanence un bon niveau d’action, particulièrement sous forme d’impressionnantes cascades. Le tournage n’a pas laissé de place à la sécurité au travail, ce qui a débouché sur plus d’un incident. Notamment quand George Lazenby était censé être mis en feu et qu’il a totalement refusé de se prêter à la cascade en question. Trenchard-Smith, le réalisateur, a ensuite fini par le convaincre en montrant l’exemple et en s’immolant lui-même. Sauf qu’au moment critique où Lazenby devait se débarrasser de sa veste en feu, il n’y est pas arrivé (ce qui se voit très bien dans l’épilogue du film) et le gel brûlant s'est mis à lui couler sur les mains, suite à quoi il a été atteint d’une crise de colère et s’en est pris physiquement à Trenchard-Smith. Le réalisateur s'est également brouillé avec le héros principal du film (et il n’était pas le seul, Jimmy Wang Yu étant, paraît-il, un type d’une arrogance crasse qui ne supportait personne dans l’équipe), ce qui fait que dans la séquence où on les voit se battre ensemble – dans laquelle le costaud réalisateur joue lui-même le rôle d’un tueur –, il ne s’agit pas de simulation ! Eh oui, c’est ainsi que ça se passait chez nos amis australiens !

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MOST! (2019) (série) 

français Alors que la moitié de la planète suit aujourd’hui la remise politiquement correcte des Oscars, toute la Tchéquie suit le dernier épisode de MOST!, la série fraîche qui reflète le caractère des Tchèques avec humour et pertinence. Et elle extrait jusqu’à la dernière goutte cet humour politiquement incorrect à l’état brut qui manque tant de nos jours. Je n’irais pas jusqu’à la qualifier de tsunami dans le cinéma tchèque, mais suis content qu’elle ait tant de succès ; ça fait plaisir de voir de temps en temps une œuvre qui tape en plein dans le mille grâce à la force de ses créateurs.

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Son of Dracula (1974) 

français En gros, Son of Dracula est un terrible galimatias dans lequel s’immiscent l’influence des films d’horreur gothiques des studios Hammer britanniques et un semblant d’opéra rock. Harry Nilsson est décidément un amateur et il n’arrive clairement pas à soutenir le film avec son rôle principal, même quand il chante la célèbre chanson d’amour « Without You ». Une fois que vous avez vu Ringo Starr affublé d’une longue barbe blanche dans le rôle secondaire de Merlin l’enchanteur, vous avez tout vu. Starr lui-même avait dit du film qu’il le trouvait tellement raté qu’il n’avait pas la moindre intention d’en autoriser une nouvelle sortie officielle, d’où l’impossibilité jusqu’à ce jour de se le procurer en VHS ou en DVD.

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Soif de sang (1979) 

français Ne vous attendez pas vraiment à un film d’horreur. Le film est dominé par des scènes d’hallucination vers le milieu, où commence à régner une belle ambiance horrifique. Sinon, il s’agit plutôt d’un drame de vampires moderne sur le thème suivant : comment ce serait si les vampires vivaient parmi nous en tant qu’organisation clandestine. Dommage que l’intimidant Henry Silva n’ait pas plus à dire dans ce film ; ils l'ont pourtant amené des États-Unis en Australie. Avec son allure démoniaque, il pourrait aspirer au rôle du grand méchant, mais il a finalement un rôle secondaire superflu. Chantal Contouri et David Hemmings sont satisfaisants.

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L'Ami américain (1977) 

français Un drame-thriller existentialiste sur la manipulation d’une personne en situation critique et l’amitié étrangement compliquée de deux égarés. Le spectateur moyen qui s’attend à un thriller simple et direct ne peut que s’ennuyer, mais pour qui sait à quoi s’attendre de la part de Wim Wenders appréciera l’histoire relativement mélancolique enrichie de la caméra hypnotique de Robby Müller et de la musique expressive de Jürgen Knieper. Le tout est encore amélioré par le jeu passionnant des deux acteurs principaux Bruno Ganz et Dennis Hopper, les scènes qu’ils partagent semblant complètement naturelles et leur épopée donnant envie d’une ration supplémentaire. J’applaudis ces monsieurs des deux mains !

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The Stuff (1985) 

français Une critique de l’industrie agroalimentaire de série B assez plaisante et nettement moins effrayante que ce que je m’étais imaginé au départ. Grâce à la réalisation particulière à la Cohen, le tout tient plus ou moins ensemble et Michael Moriarty dans le rôle de « Mo » est un personnage étrange assez sympa et aux propos amusants. Le tout est en quelque sorte extrêmement mignon, enfantin et naïf. Une curieuse comédie à ne pas prendre au sérieux.