Critiques (1 075)
Le Cabinet de curiosités de Guillermo del Toro - Cauchemars de passage (2022) (épisode)
On enchaîne directement sur une autre adaptation de H. P. Lovecraft, cette fois malheureusement avec le plus faiblard des épisodes et la plus grosse « récupération horrifique » de toute la série d’anthologie. Fade, ringard, sans idées.
Le Cabinet de curiosités de Guillermo del Toro - Le Modèle (2022) (épisode)
Celui-ci démarre plus lentement, ce qui peut se justifier pour un récit court qui se déroule sur plusieurs années, mais dès que des choses se mettent en route vers la fin, on se retrouve face au trip classique à la Lovecraft. Et j’ai apprécié la distribution, notamment Glover dans son rôle maléfique et Ben Barnes dont la moustache et la bande grise dans les cheveux fonctionnent à merveille comme maquillage d’homme plus âgé.
Le Cabinet de curiosités de Guillermo del Toro - La Prison des apparences (2022) (épisode)
Voici l’un des rares cas où l’on compte avec la prévisibilité de l’histoire et où celle-ci ne dérange pas du tout, mais participe au contraire au message final. La photographie et le comportement des personnages sont vraiment zarbis.
Le Cabinet de curiosités de Guillermo del Toro - L'Autopsie (2022) (épisode)
La première histoire emmenée par un personnage sympathique (sous les traits du charismatique F. Murray Abraham) et le premier segment véritablement satisfaisant de bout en bout. L’ambiance des aventures de science-fiction et d’épouvante des années cinquante du siècle passé y est joliment retranscrite. Après The Jane Doe Identity, encore une excellente histoire d’horreur procédurale dans les décors d’une salle qui, soit dit en passant, n’arrive pas avant la deuxième moitié. Ce Prior est à surveiller !
Le Cabinet de curiosités de Guillermo del Toro - Rats de cimetière (2022) (épisode)
Une histoire horrifique de style classique, sans surprises mais divertissante. Je pourrais cependant imaginer une telle course-poursuite avec un mort-vivant dans des passages souterrains exigus dans une version différente, plus distincte et nettement plus efficace du point de vue horrifique.
Le Cabinet de curiosités de Guillermo del Toro - Le Lot 36 (2022) (épisode)
Idée géniale et un départ entraînant dans les épisodes de la série, mais le film devient de plus en plus prévisible à mesure que les minutes s’écoulent et s’essouffle sur un final assez creux.
Le Cabinet de curiosités de Guillermo del Toro (2022) (série)
Guillermo del Toro a sorti sur Netflix une anthologie d’horreur très respectable, dans laquelle il a laissé l'exclusivité à des cinéastes du genre encore peu rompus au métier. Et malgré les variations habituelles entre les différents segments, l’ensemble reste largement au-dessus de la moyenne en ce qui concerne sa qualité. Je ne serais d’ailleurs pas contre une autre saison.
Piranha 2 - Les tueurs volants (1982)
Eh non, ce n’est pas une merde absolue comme les avis d’utilisateurs le laissent à penser. Bien que Piranha 2 - Les tueurs volants est un film créé dans un contexte de chaos infernal du côté des réalisateurs et de différends entre le producteur Ovidio G. Assonitis et les cinéastes recrutés que sont Miller Drake et surtout James Cameron, sous lequel le nom du film a vu le jour, on reste dans l’ensemble au niveau des films d’horreur italiens bon marché des années 80, dans lesquels la logique est totalement à l’ouest, mais qui apportent néanmoins une bonne dose de divertissement, d’action et de charmants effets spéciaux mécaniques. Ici, les choix créatifs sont très bizarres et certaines lignes d’intrigues autour de certains personnages pourraient sans problème être supprimées, mais ne nous plaignons pas, car on ne manque pas de s’amuser. Et puis, dans quelle autre œuvre a-t-on la chance de voir des piranhas voler ? C’est peut-être l’une des pièces les moins mémorables de la filmographie de Cameron, mais les amateurs de nanars ne seront pas en reste.
Piranhas (1978)
Piranhas, ou comment… surfer sur la vague du hit à gros budget Les Dents de la mer en produisant une multitude de versions bon marché. Le premier film original de Joe Dante regorge de trouvailles et d'idées scénaristiques, de scènes d'action nombreuses au vu du budget limité et de plus d'un passage bien filmé où la foule est prise d'hystérie. Le scénario aurait pu être peaufiné, notamment pour que les personnages principaux ne soient pas perçus comme les instigateurs de l'intrigue (ce qui aurait pu être évité), mais j'ai trouvé le film assez fonctionnel dans le contexte de l'époque. Et puis ici, le personnage de Dick Miller « is really a dick », ce qui n’est pas coutume.
Cité en feu (1979)
On ne va pas se mentir, Cité en feu n’a pas grand-chose à voir avec La Tour infernale. Car ici, au lieu d’enfermer les personnages dans un espace exigu sans issue possible, les créateurs ont jeté leur dévolu sur le milieu ouvert d’une grande ville en feu, pour ensuite tenter de coincer les personnages dans des situations critiques au travers de moyens alambiqués. Autant dire que ce n’est pas une bonne façon de construire de la tension. Néanmoins, reconnaissons les efforts déployés et l’efficacité des effets spéciaux physiques.