Les plus visionnés genres / types / origines

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Critiques (1 027)

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Une nuit au Roxbury (1998) 

français Ce film me trottait dans la tête depuis un moment. D'un côté, c’est juste une comédie stupide pour laquelle il vaut mieux débrancher tous ses neurones et profiter des quelques blagues de circonstance. De l’autre, ce film traite de deux personnages répugnants à souhait dont les objectifs de vie ne sont a priori partagés que par peu d’entre-nous et qui donneraient plutôt envie de leur foutre une bonne raclée ! De plus, le message est si moralement corrompu qu’on préfère se remémorer les petits moments forts avec Chazz Palminteri et Dan Hedaya plutôt que de se tourmenter avec l’aspect inquiétant du film.

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The Collector (2009) 

français Maman, j'ai raté l'avion ! avec un twist : ici, le voleur revêt un rôle de protecteur face à des visiteurs bien plus redoutables. On n’aura jamais assez de films « à pièges » inventifs et on reconnaît bien la patte du scénariste des épisodes centraux de la série filmique Saw, mais je dois signaler que plus je vieillis, plus je trouve ces films « torture porn » indigestes – surtout quand on y voit autant d’hameçons. Un spectacle horrifique qui envoie, mais pour ma part, j’ai eu ma dose !

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Magic (1978) 

français Magic fonctionne beaucoup mieux comme drame psychologique que comme film d’horreur, les caractéristiques du genre se dévoilant juste par principe, sans surprise aucune et dans une forme relativement classique. Cela dit, si la poupée de ventriloque qui occupe le milieu de l’affiche vous fait grincer des dents, alors réjouissez-vous, parce qu’Anthony Hopkins est fabuleux dans son « double rôle » et porte allègrement tout le film sur ses épaules. Et je dois dire que j’ai été surpris de constater à quel point le récit pouvait parfois être dynamique, drôle et vulgaire dans ses dialogues. Du William Goldman en plein. Pour résumer, vous n’aurez certainement pas peur, mais vous apprécierez les personnages joliment dessinés et vous vous laisserez convaincre par les conflits intérieurs de l’antihéros central.

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Devil Times Five - Cinq fois la mort (1974) 

français J’apprécie le côté fou de tout le concept ainsi que la relative audace de certains détails, sauf que ceux-ci semblent être là un peu par hasard. Parce que sinon, c’est un film grindhouse à la ramasse qui, avec son ambiance complètement indisciplinée, formellement bizarre et à peine horrifique, n’est même pas amusant la plupart du temps. Le fait que le comportement des personnages ne montre aucune logique – vraiment pas la moindre ! – crève les yeux après quelques minutes à peine, ce qui nous donne par ailleurs le temps de nous y faire. Quant au fait que les adultes se comportent comme des morveux encore plus irresponsables que ces sales petits morpions meurtriers, ça, c’est le summum ! Mais peut-être était-ce voulu ?

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The Father (2020) 

français Un petit film, mais un grand moment ! Dès les premières minutes, The Father m'a complètement emporté avec ses dialogues dynamiques, son tempo rapide et la puissance du jeu de ses acteurs. Et je dois dire qu’en fait, c’est une véritable montagne russe émotionnelle qui finit par vous donner la chair de poule ! La spirale narrative joue avec inventivité sur la perception du temps, de l'espace et des personnages secondaires, nous faisant ainsi partager avec le protagoniste sa confusion et sa frustration croissantes. Anthony Hopkins est ici au sommet de son art et on le suit aveuglément dans tout ce qu'il fait et ressent jusqu’à en oublier qu'on regarde un acteur. La puissance de ce film m’a ému comme ça ne m’était pas arrivé depuis longtemps !

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Godzilla vs. Kong (2021) 

français Kong II Roi des Monstres. Je pourrais presque copier-coller ma critique du deuxième Godzilla avec peut-être un plus : cette fois-ci, on a au moins des scènes de combat intéressantes. N’empêche que la vaste majorité du temps, on suit des personnages fades, clichés et insupportables, certains d’entre eux n’apparaissant à l’écran que pour contempler les hauteurs et déclamer mécaniquement les noms accrocheurs des monstres. Et je dois dire que malgré la médiocrité ambiante, j’espérais que les scénaristes finiraient quand même par ajouter au schéma éculé un passage qui procurerait au moins un certain degré de surprise. Mais non, le film se termine et on se dit : « Ah, c’est tout ?! » J’ai dû sourire face aux références non dissimulées à 2001 : Odyssée de l’espace, au film initial de La Guerre des étoiles et – dirait-on ? – à Tron, à moins que ce ne soit tous ces néons qui m’yaient fait penser. Quoi qu'il en soit, tous ces clins d’œil envers le spectateur ne peuvent pas rattraper l’impression générale. Ce qui m’a mis du baume au cœur, c’est le sentiment que tout ça est le chant du cygne de la série ; en tout cas, c’est ce que j’espère !

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Zack Snyder's Justice League (2021) 

français Zack Snyder est un maître dans la prescription de placébos. Il est loin d’avoir résolu les problèmes du Justice League original ; il n’a fait que bidouiller le tout et doubler la durée. Certains personnages en ressortent peut-être un peu plus « vivants », mais on doit malgré tout se farcir, pendant une durée interminable, la vision de héros pratiquement invincibles (et, en l’occurrence, inintéressants) dont les pouvoirs manquent totalement de cohérence et qui ne font que suivre les idées du scénariste telles qu’elles lui viennent à l’esprit sur le moment. Ajoutons à cela un méchant des plus banal qui vient d’une galaxie des plus banale peuplée de méchants des plus banals, avec pour mission de diriger/détruire le monde parce que… parce que c’est comme ça ! Et pendant les scènes truffées de ralentis, les segments musicaux pompeux et un matraquage permanent pour des suites et spin-offs qui ne voient jamais le jour, je me disais que j’aurais mieux fait d’utiliser ce temps pour regarder deux ou trois films plus courts mais au contenu plus recherché.

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Chromosome 3 (1979) 

français Chromosome 3 est l’une des œuvres les plus lentes de David Cronenberg et aussi l'une de celles qui perd en intensité quand on la revoit. Dès que l’on comprend où mène l’ensemble, le suspense retombe et il ne reste qu’à profiter des rebondissements de l’intrigue (à l’inverse de Scanners que j’ai trouvé plus prenant au deuxième visionnage). Pourtant, avec son inventivité, son imagerie naturaliste et son ambiance canadienne froide, c'est tout de même un film admirable dont le final reste imprimé dans les mémoires.

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Ocean's 8 (2018) 

français Ocean’s 8 est un plagiat féminisé (en aucun cas un spin-off) fatigué et artificiel d’Ocean’s Eleven dans lequel chaque tentative d’humour… et surtout chaque tentative de quoi que ce soit est foireuse. Ce film ne fait pas mieux qu’un S.O.S Fantômes 3 de Paul Feig et, à eux deux, ils peuvent se partager le titre ex æquo du ramasse-fric le plus outrageux de ces dernières années.

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Rituals (1977) 

français Un film de survie testostéronisé de bonne facture en droite ligne des années 70. L’expédition de pêche à laquelle participe un groupe de médecins se voit perturbée par des différends entre ces derniers ainsi que par un saboteur indésirable. Il n’est pas fou de voir un parallèle avec le film à succès Délivrance, Rituals faisant plus dans le genre horrifique. Le terrain isolé et multiforme éloigné de toute civilisation crée une solide ambiance de séquestration et de désespoir grandissant, les protagonistes allant à l’épuisement de minute en minute de façon très réaliste. Les clichés ne sont pas épargnés, mais ça reste un bon cru dont le suspense a de quoi bien vous crisper. Et Hal Holbrook est une sacrée locomotive !