Les plus visionnés genres / types / origines

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Critiques (1 027)

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Slumber Party Massacre (1982) 

français Un honnête slasher des années 80 dans lequel se déchaîne un « tueur à la foreuse ». Souvent, on vient à se demander si une scène donnée se prend au sérieux ou non, tellement la fréquence des clichés horrifiques et au moins une réplique de-la-mort-qui-tue de la part du meurtrier franchissent les limites du genre pour empiéter sur le terrain de la comédie. D’où la question : dans quelle mesure ce mélange de genres était-il intentionnel ? Quoi qu’il en soit, le résultat est plaisant et remplit son rôle de passe-temps inoffensif. Et c’est toujours nettement plus stable que lasuite complètement tordue avec son tueur rock ‘n’ roll !

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Blue Holocaust (1979) 

français Pour qui a déjà au moins quelques films d’horreur à son compteur, Blue Holocaust sera – de loin – moins choquant et extrême que ce qu’il était apparemment censé être à l’époque de sa sortie. La thématique de « l’amour au-delà de la tombe » a été exploitée depuis dans des œuvres nettement plus convaincantes, par exemple les deux parties de Nekromantik. Et, en retirant de l’équation le thème pervers, il ne reste qu’un bête film d’horreur italien cheap et répugnant qui n’arrive pas à susciter l’enthousiasme et dont l’intrigue ne mène nulle part.

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The Fantastic Four (1994) 

français Comme pour beaucoup d'autres, les mythes qui entourent la naissance de ce film sont nettement plus intéressants que le film lui-même. En gros, on dit qu’il a été fait – avec une échéance et un budget aussi limités que possible – dans le seul but de permettre aux producteurs une combine liée aux droits d’auteurs. Il n’y avait donc aucune intention de le rendre public. Mais, n’étant pas au courant, l’équipe de créateurs s’est démenée pour finaliser le travail du mieux qu'elle pouvait. Peu de temps après, le support a été confisqué (et peut-être détruit) et le tout a fini aux oubliettes pour de bon. Cela dit, pendant la phase de postproduction qui précédait, quelqu’unavait réussi à générer une copie pirate et c’est ce qui a permis au film de persister jusqu’à aujourd’hui… sans jamais être officiellement sorti. Waw ! Il est malgré tout regrettable – mais compréhensible, au vu de l’absurdité du processus de création – que le résultat soit mauvais à ce point, notamment au niveau du déplorable jeu d’acteurs, d’un scénario encore plus déplorable et d’une mise en œuvre technique catastrophique. Le seul composant appréciable, c’est la piste musicale de David et Eric Wurst. Ce film ne peut se regarder que comme complément au documentaire Doomed: The Untold Story of Roger Corman's the Fantastic Four, auquel il ajoute de la valeur, contrairement à sa nullité en tant qu’œuvre séparée.

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The Undead (1957) 

français L’affiche promet une bonne petite aventure horrifique, mais ne vous y trompez pas : il n’y a aucun suspense angoissant à l’horizon. Dans l’ensemble, The Undead est un film fantastique léger sur une expérience d’hypnose qui a quelque peu dérapé. Le sujet de l’expérience – une prostituée de bas étage – se retrouve, avec sa conscience, au Moyen Âge, où on la prend pour une sorcière. Je pense qu’on peut se faire une idée du reste de l’histoire facilement. Et, même si je ne dirais pas qu’il est totalement ennuyeux (il y a quand même quelques bonnes scènes), ce film n’est pas non plus un chef-d’œuvre.

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Rock All Night (1957) 

français Une journée ordinaire au bar Cloud Nine : Al le barman (Robin Morse) papote avec les clients, Steve le journaliste (Richard H. Cutting) cherche un scoop, Sir Bop le manager incompétent (Mel Welles) s’efforce de trouver du boulot pour ses musiciens, Shorty l’habitué insolent et rusé (Dick Miller) commente ce qui se passe autour de lui et, histoire de pallier au manque d'action, deux criminels (Russell Johnson et Jonathan Haze) débarquent au cours du dernier acte. Il y a des personnages en veux-tu en voilà (je suis loin de les avoir tous énumérés) et tous ont leur temps d’exposition ; au moins, cette variété de personnages divertit et contrebalance le vide de l’intrigue. Cette odyssée rock ‘n’ roll à petit budget décrivant une soirée au bar a été conçue pour attirer les ados dans les cinémas drive-in. Mais – et malgré son côté naïf – elle transmet un message plutôt attendrissant sur David contre Goliath (comparé à King Kong dans le film) et est assez drôle, même s’il ne s’y passe pas grand-chose.

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Swamp Women (1956) 

français Quand on combine un décor de marais, des crocodiles, une évasion, l’infiltration d’un gang féminin par la police, un butin enterré, des combats de femmes et une intrigue romantique, on ne peut s'attendre qu'à un navet – un navet par ailleurs très mal joué et, surtout, terriblement conçu. Malheureusement, ce n’est pas mauvais à en être drôle, mais plutôt à en avoir mal à la tête, un peu comme quand le Schtroumf maladroit essaie de réparer quelque chose : un fatras gênant et affligeant.

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Ski Troop Attack (1960) 

français Un film de guerre à la noix signé Roger Corman. M. Corman semblait trouver l’image de soldats américains à skis assez sexy pour ne pas devoir dénicher de bons acteurs-skieurs (les voir freiner en chasse-neige dans le cadre d’un film d’action est à mourir de rire !).Au rang des anecdotes, le réalisateur joue lui-même le rôle d’un des soldats allemands et l’équipe de tournage a été confrontée à une mini-avalanche pendant les prises. C’est tout pour la partie intéressante. Le scénario vole au ras des pâquerettes et n’a aucune énergie ; Charles B. Griffith, son auteur, est bon quand il utilise de l’humour pour alléger les choses (Un baquet de sang, La Petite Boutique des horreurs), mais les films sérieux ne sont vraiment pas son rayon. Pour ne rien arranger, les personnages sont relativement interchangeables de par leur apparence similaire, ce qui fait qu’on se retrouve à confondre non seulement les soldats américains entre eux, mais aussi les soldats allemands avec les soldats américains, ce qui résulte souvent en un chaos absolu et gâche même les quelques scènes d’action du film.

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L'Attaque des sangsues géantes (1959) 

français Encore un film d’horreur de série B à petit budget produit par les frères Corman dans les années 50. Cette fois-ci, on a des gens affublés d’un sac couvert de ventouses géantes, le tout censé évoquer des sangsues ayant grandi hors de proportion. Le scénario est terne (Leo Gordon est un acteur brillant, mais un scénariste médiocre) et le jeu d’acteurs est catastrophique – le fait que Bruno VeSota me semble le meilleur veut tout dire. De plus, la scène finale donne l’impression que les acteurs n’ont reçu aucune instruction de la part du réalisateur ; une fois les sangsues vaincues, ils se contentent d’afficher un regard hébété puis de se disperser. C’est mauvais, très mauvais !

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Meurtre au 101 (1991) (téléfilm) 

français Une œuvre très correcte dans le cadre des productions télévisées des années 90 et qui traite des règles et clichés du roman policier. Malheureusement, le film aurait pu aller beaucoup plus loin dans sa thématique et, pour finir, passe pour une histoire de détective ordinaire du style « Qui est le coupable ? ». Un scénario plus élaboré aurait pu conduire à une méta-intrigue intéressante, mais ce n’est pas le cas. Cela dit, Bill Condon est un réalisateur habile qui, en choisissant le sympathique Pierce Brosnan dans le premier rôle, pouvait difficilement se tromper.

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The Intruder (1962) 

français The Intruder est probablement le film de Roger Corman le plus loué par la critique et le plus engagé et, en même temps, son premier échec commercial notable. Malheureusement, cet échec est resté en travers de la gorge de M. Corman et celui-ci ne s’est plus jamais mouillé à aborder ce genre de thèmes plus sérieux, préférant revenir à ses séries B habituelles – ce qui est très dommage. Malgré son budget limité, il est parvenu à créer un drame de qualité qui dégage une dense atmosphère de haine et qui explore de façon impressionnante le côté diabolique de l’humain. Un William Shatner très convaincant fait avancer le tout avec brio.

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