POMO

Un exercice de genre décent avec une bonne dose de mystère et de tension. Bien que parsemé de motifs clichés et finalement peu expliqué. Le sombre climat britannique, la musique sombre, de bons acteurs, y compris la jeune protagoniste. Parmi les débuts du festival « Dny evropského filmu », je ne m'attendais vraiment pas à un véritable film d'horreur.

Un drame atmosphérique intéressant, avec des moments forts, qui semble craindre son scénario ou tout simplement ne pas pouvoir aller plus loin parmi ses nombreuses idées. Le potentiel du sujet avec sa dimension mystique et son développement de l'intrigue imprévisible était énorme, cela aurait pu être un véritable succès festivalier. Cependant, c'est tout de même une expérience captivante et originale.

Bonne idée pour une satire sur l'absurdité et la haine dans la société d'aujourd'hui, que les réseaux sociaux alimentent tant. Le potentiel de ce film dirigé de manière experte, avec un ton noir et humoristique bien ciblé, n'est pas exploité dans toutes les scènes (certaines sont hors sujet), mais pour un premier film, c'est une curiosité remarquable.

Drame sur l'impossibilité de réaliser ses rêves et le désir de les accomplir à travers quelqu'un d'autre. Dans le film les relations entre les personnages fonctionnent, mais il est peu original et manque de résolution dans l'arc dramatique. De plus, malgré le dynamisme momentané des courses de moto filmées de manière impressionnante, il est formellement fade.

C'est comme si le créateur s'était inspiré de du film Le Fils de Saul. Le protagoniste principal est suivi par une caméra en noir et blanc dans des endroits peu glamour, entrant en contact principalement avec des personnages aux existences misérables ou déformées par le régime, dans des scènes qui n'ont pas toujours de sens. Comme si certains d'entre eux n'étaient que le reflet de la désillusion de Róbert - comme le nomme le communiste le plus typique avec lequel il est confronté. Le film se tiendrait probablement mieux si le personnage unidimensionnel de Róbert n'était pas seulement un rebelle en colère et silencieux dont on ne sait pas grand-chose.

Une rébellion antisystème ludique sur la réticence à grandir, le dégoût des responsabilités et le refus de se glisser dans des cases prédéfinies. Beaucoup moins amusante que Trainspotting, mais néanmoins expressive dans son message. Vous devez vous habituer aux personnages et à la réalisation abstraite, cela ne cherche pas à plaire au spectateur. Au contraire, cela peut susciter son dégoût ou son désintérêt. Parfois, j'ai voulu l'éteindre. Musique et graphismes cool au générique de fin.

Au premier abord, juste une histoire romantique de plus avec une conclusion prévisible tel un yaourt hollywoodien cliché. Mais la première chose à laquelle j'ai pensé le lendemain matin, et cela intensément comme si je les connaissais personnellement, c'était LUI et ELLE. Et à leur histoire, à ce qu'ils se sont mutuellement donné. La scène du coucher de soleil me fait encore mal. Quand avons-nous vu pour la dernière fois un film sur le couple aussi précis et sincère ? Joachim Trier est un psychologue attentif doté d'un sens unique pour dresser les portraits détaillés des personnages, qu'il sait en plus embellir par de charmantes idées cinématographiques - arrêt du temps au moment de tomber amoureux ou représentation animée succincte d'un trip sous champignons, influencé par le poids des pensées sur la vie actuelle. Un duo d'acteurs exceptionnel comprenant Renate Reinsve et Anders Danielsen Lie.

Une belle façon de prendre un nouveau chemin et de ne pas décevoir le public, gâté par Nolan. Matt Reeves est un combattant, qui a réussi à créer une histoire captivante en seulement trois heures, avec un scénario très simple. Chaque scène est un spectacle envoûtant. La lenteur délibérée de nombreuses scènes, avec leur mise en scène soignée, stylise les personnages et crée une atmosphère sombre d'un environnement sans issue, corrompu et sale. Giacchino est méconnaissable et dépasse particulièrement l'ombre de sa propre créativité dans les scènes de suspense. Les acteurs sont excellemment choisis et dirigés (Farrell à nouveau le plus remarquable) et la superbe entrée de la nouvelle Batmobile n'est pas en reste non plus. Le seul point faible du film est son accessibilité au jeune public - son âme si sombre, combinée au concept narratif de la recherche d'un tueur psychopathe, fortement inspiré du film Seven de Fincher, nécessitait un minimum de violence graphique. Ici, Batman frappe férocement le méchant au visage sans que celui-ci ne saigne. Et le film contient d'autres absurdités similaires, parfois même purement logiques, qui contrastent grossièrement avec des détails cinématographiques fantastiquement soignés.

De la part de Jesús Franco, c'est un film assez sensé, qui a une tête et une queue, et qui en même temps ne manque pas de l'indolence espagnole des années 1970. Surtout la musique pop énergique lors des scènes de meurtre, exécutées par une belle (nue) veuve vengeresse. Il ne s'agit pas tellement de tension, mais plutôt de la perte tragique qu'elle vit et de la haine envers les coupables. Vous aurez largement le droit de profiter des plans sur les yeux en colère de la vengeresse. En fait, il s'agit d'un mélodrame qui dégénère en exploitation de la vengeance. Dans le rôle du détective Horst Tappert - trois ans avant le lancement de la célèbre série Derrick ! Ce qui fait de Franco un Roger Corman espagnol !

À la question « as-tu peur de la mort ? », quelqu'un m'a répondu une fois « non, j'ai peur de mourir, j'ai peur du processus de la mise à mort ». Ce film m'a rappelé cela. Une mosaïque brillamment écrite et magnifiquement interprétée par Hopkins qui met en scène la décomposition de la mémoire humaine, la perte de conscience de l'espace, du temps et de soi-même. Se déroulant dans quelques chambres avec quelques acteurs. Un film déprimant et triste, comme écrit par quelqu'un qui l'a vécu lui-même et qui en est revenu. Pourquoi regarder un tel film ? Pour nous rappeler comme nous devrions nous sentir bien.