Résumés(1)

Megalopolis est une épopée romaine dans une Amérique moderne imaginaire en pleine décadence. La ville de New Rome doit absolument changer, ce qui crée un conflit majeur entre César Catilina, artiste de génie ayant le pouvoir d’arrêter le temps, et le maire archi-conservateur Franklyn Cicero. Le premier rêve d’un avenir utopique idéal alors que le second reste très attaché à un statu quo régressif protecteur de la cupidité, des privilèges et des milices privées. La fille du maire et jet-setteuse Julia Cicero, amoureuse de César Catilina, est tiraillée entre les deux hommes et devra découvrir ce qui lui semble le meilleur pour l’avenir de l’humanité. (Cannes Film Festival)

(plus)

Critiques (2)

Prioritize:

POMO 

Toutes les critiques de l’utilisateur·trice

français Un drame antique ayant pour cadre un New York futuriste, avec des citations littéraires tirées des classiques et des considérations existentielles, ridiculement incongrues par rapport à l’exécution du film qui les entourent. C’est sexy une fois, drôle une fois, mais dans son esthétique, le reste du film est un mélange de styles pseudo-postmoderne allant de l’embarrassant au kitsch, totalement invendable auprès d’un public plus large. On y voit des scènes de foule avec des dizaines de figurants, des costumes aux motifs de la Rome antique et des scènes numériques tout droit sorties d’une fantaisie télévisuelle pour maisons de retraite. Il y a le motif de l’arrêt du temps, dénué de tout fondement et non développé, et beaucoup d’autres idées ébauchées qui n’aboutissent à rien. Est-il vraiment possible que Coppola considère ce film comme sa grande œuvre ultime, celle à laquelle il a tout donné ? Tout comme il avait lancé sa carrière avec la longue scène de mariage du Parrain, il l’enterre avec un événement horriblement théâtral pour le gotha de Mégalopolis, comme tiré du méga-flop Caligula. Sinon, Nathalie Emmanuel est magnifique, Aubrey Plaza dangereusement séduisante, et Shia LaBeouf est le meilleur du lot. [Festival de Cannes] ()

IviDvo 

Toutes les critiques de l’utilisateur·trice

français Megalopolis de Coppola nous emmène dans un New York « Nouvelle Rome » futuriste, décadent et au style antique. J’ai trouvé cette combinaison de culture ancienne (vêtements, noms, divertissements) avec une vision futuriste du monde très réussie. Tout comme le fait que l’ensemble du film soit ponctué de citations de penseurs anciens, qui ne font que souligner leur intemporalité dans la manière dont elles s’appliquent encore à aujourd’hui. Elles soulignent l’absurdité de certains aspects des temps modernes, en particulier le fait que nous soyons toujours les mêmes personnes (animaux) qu’à l’époque de la Rome antique ; nous jouons simplement à être une société civilisée et avancée. Cela est brillamment dépeint dans le film, mais c’est probablement la fin des points positifs de cette « méga-œuvre ». Je dois également mentionner que, bien que mon préféré parmi tous les acteurs du casting soit Adam Driver (qui est comme d’habitude excellent), les plus grands éloges devraient aller à Shia LaBeouf, qui montre une fois de plus quelque chose de complètement nouveau, et prouve qu’il peut encore surprendre. Megalopolis avait beaucoup de potentiel, beaucoup de bonnes idées qui méritaient d’être développées davantage. L’énorme déception pour moi, c’est que le personnage principal a beau avoir le pouvoir d’arrêter le temps, il n’en fait aucun usage. Je pensais que cela aurait eu beaucoup plus de signification ou d’impact sur le développement du film. En l’état, l’ensemble se résume à une critique de la société espérant des lendemains qui chantent, doublée d’un simple drame familial sans grande portée, ce que je trouve vraiment très insuffisant. À la fin du film, je me suis demandé si je ne m’étais pas malencontreusement endormie pendant la projection, si je n’avais pas raté quelque chose... Ou peut-être que je n’ai simplement pas tout compris. [Festival de Cannes 2024] ()