The Lighthouse

  • Canada Le Phare (plus)
Bande-annonce 2
Drame / Horreur / Mystère
États-Unis / Canada, 2019, 110 min

Résumés(1)

L’histoire hypnotique et hallucinatoire de deux gardiens de phare (Willem Dafoe et Robert Pattinson) sur une île mystérieuse et reculée de Nouvelle-Angleterre dans les années 1890. Alors qu'une tempête approche et menace de tout balayer et que d'étranges apparitions émergent du brouillard, la tension monte entre les deux hommes... (Universal Pictures Vidéo FR)

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Bande-annonce 2

Critiques (13)

Filmmaniak 

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français Un drame psychologique captivant et incroyablement impressionnant, à la fois visuellement, théâtralement et techniquement, avec des éléments d'horreur, inspiré des contes de marins, de l'œuvre de Herman Melville et de la mythologie antique. On ne peut qu'admirer son atmosphère étouffante et claustrophobique, ses décors élaborés, sa caméra extraordinaire, son travail sur le son et l'éclairage porteur de sens, ainsi que l'engagement des deux protagonistes, auxquels le scénario accorde une juste part d'espace (outre plusieurs scènes communes marquantes, ils brillent également dans leurs longs monologues personnels).Une œuvre d'auteur brute et réaliste, dans laquelle l'humour trouve étonnamment sa place et qui se distingue par son enivrement visuel et son extrême précision en terme de réalisation et qui, contrairement à The Witch, ne semble ni lourde, ni excessive, ni involontairement ridicule, heureusement. ()

Goldbeater 

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français L’image en noir et blanc remarquablement filmée au format carré 1,19:1 qui évoque une autre époque, comme si The Lighthouse, avec son pouvoir hypnotisant, avait été créé en dehors de l’espace-temps. Willem Dafoe et Robert Pattinson nous offrent un jeu d’acteur grandiose et semblent jouer à celui qui aura l’air le plus détraqué. La résolution de la symbolique des scènes et du message du film implique toutes sortes de parallèles touchant jusqu’à l’Antiquité, mais je vais m’abstenir de révéler les secrets d’une œuvre que chacun se doit d’interpréter par lui-même. Il s’agit d’un film d’horreur artistique très réussi dans lequel la solitude et le désespoir sont très crédibles. Il y a juste ce petit plus que j’attends toujours de la part de Robert Eggers et qui ferait que je serais véritablement emporté par le film – une chose qui ne s’est pas produite cette fois-ci. Quoi qu’il en soit, j’apprécie les aptitudes et la vision singulières du réalisateur et suis curieux de découvrir son prochain opus. Quant à The Lighthouse, je recommande de le voir sur grand écran et avec des sous-titres aussi bien traduits que possible. [Sitges 2019] ()

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POMO 

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français Ce film combine une forme « nerd », d'excellents acteurs et la témérité du réalisateur à expérimenter et à avoir l'ambition de faire quelque chose d'inédit. Une bande-son merveilleusement captivante, presque inquiétante, avec le bourdonnement profond d'un phare. Une composition en noir et blanc soignée au format 4:3 à la manière des films d'horreurs du début du siècle dernier. L'atmosphère déprimante d'un endroit éloigné, brumeux, venteux, humide et malodorant. Et le conflit entre deux personnalités masculines pour lesquelles toute ces circonstances ne jouent pas du tout en leur faveur. Leurs discours enivrés ne sont pas tellement stimulants, mais ils caractérisent bien les personnages et l'époque. ()

Malarkey 

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anglais Just like in his The Witch, the director relishes creating the right atmosphere, but his film is very inapproachable; he makes every effort to spoil your viewing experience. The actors in the leading roles (Dafoe and Pattison) deliver superb performances, moreover in black and white, in a spooky, morbid environment with a hidden evil like from Lovecraft. I like all of this, but the inapproachability of the film makes it hard to give it better than average rating. It is, however, definitely a unique experience. ()

Matty 

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anglais In its reconstruction of 19th-century life and visual style of old films, The Lighthouse is an unprecedented curiosity made with great care and, in one view, makes perhaps as much sense (and is thus as carelessly blind) as a drunken sailor who has read Moby Dick and a few paragraphs of Greek mythology (particularly the story of Prometheus) and psychoanalysis (you reach the id only after pacification of the controlling superego). The plot stands on water, the relationship between the two men on alcohol. Instead of drama or any character development, there is only the building of an atmosphere which, in the end, leads to nowhere and serves no purpose; it is not legitimised by any unifying theme to which the film would adhere. It simply just is. The vagueness, eccentricity and signs of cognisance of the film’s pulpiness give the impression of being an intentional act on the part of the screenwriter, an attempt to sell a simple, self-regarding horror story to dramaturgs of A-list festivals. When everyone finds something in a film, that does not necessarily mean that there is actually something to be found in it. Due to the degree to which it depends on its two actors and sound effects, I would rather see The Lighthouse in the form of an absurdist stage play in which the riveting acting performances could overcome the terrible repetitiveness, predictableness and utter lack of flow. 55% ()

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