In Fabric

  • Grande-Bretagne In Fabric
Bande-annonce 1

Résumés(1)

La boutique de prêt-à-porter Dentley & Soper’s, son petit personnel versé dans les cérémonies occultes, ses commerciaux aux sourires carnassiers. Sa robe rouge, superbe, et aussi maudite qu’une maison bâtie sur un cimetière indien. De corps en corps, le morceau de tissu torture ses différent(e)s propriétaires avec un certain raffinement dans la cruauté. (Tamasa Distribution)

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Critiques (6)

POMO 

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français Une boutique de fringues intemporelle comme temple multicolore des besoins et des faiblesses humaines, habité par une vampire gothique, un serviteur bizarre et des courtisanes. Un voyage mystérieux à travers les fétichismes humains et les angoisses intérieures, avec la perspective attrayante du giallo. La première moitié est captivante et stimule la curiosité. La seconde, qui tourne la page et observe d'autres victimes, est intéressante seulement au début, avant de se connecter au côté commun du mal. Ensuite, cela devient ennuyeux en rappelant les situations de la première moitié sans les faire avancer de manière significative. Et l'élan général du récit captivant va en s'affaiblissant. On dirait que Strickland ne savait pas quoi faire d'un jeu pourtant plein de bonnes cartes. Le format de la série, où dans chaque épisode la robe tueuse serait accueillie dans un foyer différent, lui conviendrait mieux. Ainsi, le créateur pourrait s'intéresser à des dizaines de constellations bizarres de personnages et à leur fonctionnement intime « à huis clos ». ()

Matty 

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anglais Fashion hell done a little differently. What makes In Fabric an exclusive film is also its biggest weakness. Events do not develop, but rather repeat with the regularity of rituals (which surrealists love so much). Sheila returns to the department store, whose staff try to charm her with baroquely elaborate phrases. She goes on dates via ads. She learns details of her son’s love live. Again and again, without anything going anywhere or so that we better learn the past of dresses that cause washing machines to commit suicide or, as the case may be, we understand the bizarre laws of this fictional world, which gives the impression of being simultaneously modern and archaic. Thanks to tactile imaging of surfaces, clever work with colours and the use of avant-garde stylistic elements (e.g. overlapping shots during a love scene, when not only bodies but also layers of the image intertwine), it is seductive and intoxicating, but that is not enough for a feature-length film. Therefore, at the midpoint of the film, an unexpected change occurs, followed by a variation not of a particular situation, but of the whole first hour of the story (stylistically reminiscent of British social dramas rather than giallo films). Instead of strengthening the atmosphere, the film turns to disintegrates. It loses its momentum and cohesion, and is no longer able to say much of anything new about the central theme of capitalistic fetishisation of merchandise, to which we attribute magical properties under the influence of marketing. Throughout its runtime, In Fabric is a very stylish, likably exaggerated affair that is difficult to compare to anything else in contemporary art cinema, but next time I would prefer to see one excellent film than two passable stories. 70% ()

J*A*S*M 

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anglais A formally pampered bizarre thing, with a flavourless and empty plot. I had fun, especially with the scenes in the hellish shopping mall, but, when a film is weird, like this one is, I prefer it to have something more tangible, a clear author’s intention. This one, however, was pretty random. #KVIFF2019 ()

EvilPhoEniX 

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anglais Peter Strickland isn't a director I seek out and I wasn't too impressed with his much lauded In Fabric. It should definitely be noted that the director has an eye for detail and the references to Italian Giallo work well, but that's where it ends for me. It’s an uninteresting film focusing on a critique of consumerism and the fashion world, with a strange narrative, minimal horror elements, lots of bizarre scenes that don't actually make much sense, and I didn't find the supposed humour funny at all. It's a film so weird that you either like it or don't care about it, like I did. I wasn't entertained and the only thing that caught my attention was the washing machine scene. 40% ()

Goldbeater 

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français In Fabric rime avec excentrique. J’aime les images du monde étrange de Peter Strickland et la durée d’à peu près deux heures ne me dérange pas. Par contre, j’ai moins aimé la division en deux parties distinctes qui, pour moi, a cassé le moment palpitant que j’étais en train de passer. Malgré tout, je reste plutôt satisfait et me réjouis de découvrir une autre fantasmagorie de Strickland à l’avenir. ()

Filmmaniak 

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français Un déchet artistique, mais un déchet malgré tout. Un hommage visuellement captivant aux films d'horreur de série B des années 80 traitant de meurtres et aux films du giallo italien gore qui, malgré la présence de plusieurs idées remarquables, traîne par endroits de façon incroyablement longue (deux heures sont vraiment trop pour ce type de film, environ 80 minutes auraient été bien plus convenables) et dans l'ensemble, en raison de l'histoire triviale sur laquelle sont ensuite accrochés d'autres thèmes aléatoires et sans issue, principalement un défilé rétro d'art vidéo traitant de scènes et de moments bizarres qui sont parfois tellement fous et délirants qu'on ne peut tout simplement pas s'empêcher de rire (ou au moins de secouer la tête, de sourire et de s'émerveiller de ce à quoi Peter Strickland pensait et quelles drogues il prenait quand il a imaginé cela). ()