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Deux policiers sont suspendus pour usage abusif de la force après une arrestation musclée. A court d’argent, ces deux représentants de l’ordre basculent de l’autre côté de la loi pour s’arroger une compensation. Ils prennent en filature de dangereux braqueurs de banque afin de s’emparer de leur futur butin. (Metropolitan FilmExport)

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Critiques (16)

Filmmaniak 

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français Après le franchement fantastique Section 99, le film Traîné sur le bitume se révèle être plus modéré dans sa brutalité et son intensité, compensé par un récit à la fois large et soigné. L'histoire peut être résumée simplement comme le focus mis sur deux coéquipiers de police suspendus qui se retrouvent impliqués dans une entreprise criminelle, laquelle finit par les dépasser. Malgré sa durée de près de trois heures, S. Craig Zahler a réussi à rendre cette histoire (formidable) captivante du point de vue d'un drame policier procédural, où chaque personnage clé doit bénéficier d'une exposition prolongée avec une histoire, des motivations et un contexte familial clairement définis (alors que Section 99  se concentrait sur un unique personnage de cette nature, il y en a ici au moins trois, ce qui affaiblit légèrement la dynamique narrative), et cela même pour les héros quand cela ne serait pas forcément nécessaire (les dix minutes d'intervalle avec Jennifer Carpenter, culminant avec un braquage de banque, constitue en soi un excellent court-métrage, puissant et impactant, mais ayant une importance minimale par rapport à l'intrigue principale). Malgré quelques passages au rythme parfois lent (surtout dans les dialogues) et des moments prévisibles en termes de violence, le scénario évolue de manière imprévisible et tous les aspects du film sont très professionnels. Vince Vaughn joue ici un rôle beaucoup plus raffiné, et Mel Gibson est un excellent partenaire. Le film est également appréciable pour sa critique de la surpolitisation excessive associée à la brutalité policière médiatisée. Cependant, cela ne provoque pas le même sentiment d'étourdissement et de destruction émotionnelle que Section 99, bien que cela soit probablement une barre infranchissable. ()

Goldbeater 

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français Tout comme pour le film précédent de Craig Zahler, Section 99, l’intrigue a pour thème le souci de s’occuper de sa famille et de la protéger, même si ça implique, pour les héros, l’éventualité de dépasser un point de non-retour. Traîné sur le bitume offre une présentation froide et très réaliste des choses combinée à une longue exposition des personnages afin que le public prenne pleinement conscience des motivations de ces derniers et puisse s’y attacher suffisamment. Et c’est peut-être là que le bât blesse. En effet, contrairement aux œuvres précédentes du réalisateur qui ne proposaient qu’une exposition linéaire à toute une série de personnages (Bone Tomahawk) ou à un héros unique (Section 99), cette fois-ci, on plonge dans le monde de pas moins de quatre individus en sautant de l’un à l’autre, le tempo du film s’en trouvant peut-être affecté – chose étrange quand on ne demande qu’à profiter pleinement du génialissime duo Vaughn/Gibson, entre qui les dialogues fonctionnent à merveille. Notons encore que Zahler crée une polémique audacieuse sur le thème des débordements du politiquement correct dans un conflit avec l’application des lois, le duo de policiers central se retrouvant suspendu et embarqué dans une spirale infernale qui franchit les limites légales. Un film brut et dérangeant duquel on ne peut détourner les yeux. [Sitges 2018] ()

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POMO 

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français Analyse procédurale d'une intervention (non)policière avec une longue exposition et un dénouement imprévisible. Une alternative noire et cruelle au bien-aimé classique L'Arme Fatale, dans lequel le lieutenant Martin Riggs tourne définitivement le dos au système et au politiquement correcte, et se dirige à la façon de l'Inspecteur Harry vers une version sacrément améliorée des salauds nihilistes du Big Lebowski. Malgré sa longueur, peu de choses se passent dans ce film. J'aurais coupé des scènes dans les deux premières heures avant de déchaîner l'enfer absolu dans la dernière demi-heure, ce qui lui manque un peu. Inferno avec un méchant plus construit Thomas Kretschmann. Zahler nous a ébranlés avec Section 99, une version plus affûtée, plus parfaite. Malgré cela, Dragged Across Concrete reste une balade plutôt cool qui divertit par son originalité et qui donne la chair de poule. Et où Zahler termine sympathiquement son précédent chef-d'œuvre, notamment avec le personnage de Jennifer Carpenter qui embrasse les petits pieds de son bambin. P.S. : J'aurais montré toute la scène dans la banque. [Sitges FF] JEREMIE ()

MrHlad 

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anglais Two cops are suspended for six weeks. They need money and are angry, so they decide to rob a gang that is planning a big heist, but things go a bit wrong. S. Craig Zahler is still as uncompromising, surprising and unpleasant with his third film. And even though we already know what to expect from his stories, this time he manages to shock and unsettle and is as cruel to his audience as he is to his heroes. Fans of the director will not be disappointed by his new film, because this is exactly what we wanted to see from him. ()

Malarkey 

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anglais For me, S. Craig Zahler has become something a newly emerged American filmmaker, whose every next film in an incredible experience. This is the third time I meet with his craft, and it is once again the case. The precise dialogues might be not as filled with pop-cultural references as those in Tarantino’s movies, but they are wonderfully on point. Add in the brutality that doesn’t pull any punches. At the same time, it makes you wonder how far a film can go and not to cross the line. Here there’s at least one scene that crosses it, and I think the director likes to include something like this in his every movie. Moreover, it is interesting that he makes his movies based on his own script and uses his own music as accompaniment; he might be something of a genius. Moreover, the movie features the perfect duo of Gibson and Vaugh, who look like a throwback to the 1990s. Simply fantastic, what can I say. Had ti been a bit shorter, I’d have given it five stars. I understand that the director made some scenes longer on purpose for the atmosphere, but sometimes it was too much. Anyhow, it remains a decent action movie, one of the most distinctive ones in the recent years. ()

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