Piercing

Bande-annonce 2

Résumés(1)

Au moment de partir en voyage d’affaires, Redd embrasse sa femme et son fils puis saisit sa valise et s’en va. Sauf que Redd ne part pas en voyage. À la place, il se rend dans un hôtel pour assouvir des pulsions qu’il réfrène depuis l’enfance : il s’octroie les services d’une prostituée qu’il compte tuer avec le nécessaire qu’il a soigneusement emporté dans sa valise. Du moins, c’est ce qui est prévu, car le plan qu’il a savamment orchestré va prendre une tournure pour le moins inattendue. (Neuchâtel International Fantastic FF)

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Vidéo (2)

Bande-annonce 2

Critiques (3)

POMO 

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français Une jeu d'intérieur particulier sur un tueur et sa victime (et vice versa), encadré par une superbe rétro-stylisation (générique d'ouverture et de clôture, musique de Goblin tout droit sortie des films d'Argento). Une bizarrerie imprévisible sur la rencontre de deux excentriques, qui se développe de manière intéressante malgré des allusions S/M irritantes et se termine de manière provocatrice et ouverte. [Sitges FF] JEREMIE ()

Goldbeater 

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français Si vous êtes psychiquement instable et qu’un beau matin, vous vous réveillez avec l’envie d’abattre la première prostituée venue, assurez-vous d’abord qu’elle n’est pas plus dérangée que vous ! La thèse proposée par Rjú Murakami rappelle fortement son opus précédent, Audition, avec lequel ce film a beaucoup en commun. Par contre, Piercing se déroule à un rythme particulièrement lent et il ne s’y passe que ce qu’on apprend au début, à savoir que le projet de meurtre de la prostituée s’avère plus compliqué que prévu. L’intrigue n’a ni origine ni aboutissement et la thèse prometteuse se retrouve noyée par l’incapacité des scénaristes à insuffler de la vie dans l’histoire. Et au moment où vous vous dites que les choses commencent à décoller, c’est la fin du film ! C’est dommage: le style de la séquence titre suggérait une boucherie dans le genre grindhouse, mais, finalement, il n’en est rien. [Sitges 2018] ()

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claudel 

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français Les livres de Ryū Murakami – à ne pas confondre avec Haruki Murakami, bien plus connu dans nos contrées – se caractérisent par de la violence brutale, du mauvais goût, de la démence, des ambiances glaciales et des scènes de sexe explicites. La lecture de l’un de ses récits (le premier, si je ne m’abuse) a même failli me faire vomir. Je n’ai pas lu la traduction de Piercing, mais cette adaptation cinématographique confirme totalement ce qui précède. Follement vicieux ou vicieusement fou, languissant, empreint d’une ambiance efficace et, en particulier, d’un accompagnement musical tout en beauté. Les fans de la première saison de The Sinner se réjouiront de retrouver l’acteur principal et moi, j’ai plutôt été séduit par Mia Wasikowska, même s’il m’a fallu du temps pour l’apprécier avec sa coupe raccourcie. Je dirais que c’est un rien trop lent, mais ça reste fort, et puis je félicite les créateurs pour avoir eu l'audace de porter Murakami à l’écran. C’est sans conteste un choix intéressant pour les petits cinémas à la programmation underground. ()

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