Glissements progressifs du plaisir

  • États-Unis Successive Slidings of Pleasure
Bande-annonce

Résumés(1)

Une jeune fille est suspectée du meurtre de son amie, une femme plus âgée avec laquelle elle entretenait une relation pervertie. Placée dans une maison de redressement tenue par des religieuses, elle reçoit la visite d'un magistrat, d'un pasteur, ainsi que d'une jeune avocate qui ressemble étrangement à son amie défunte. Pourvue d'une imagination fertile, la jeune fille mélange ses rêveries d'enfant à une sensualité déjà très consciente, opérant sur les adultes qui l'approchent une modification sournoise de l'esprit comme de la chair... (Carlotta Films)

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Critiques (2)

POMO 

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français Beaucoup de nudité dans des compositions provocantes qui ne mènent à aucune scène sexuelle. Juste un livre animé avec des tableaux presque oniriques, dont le sens dans le contexte de l'intrigue doit être imaginé par le spectateur lui-même. Je n'ai pas beaucoup apprécié cette imagination, j'étais plutôt ennuyé. ()

Dionysos 

Toutes les critiques de l’utilisateur·trice

français Comme il ne s'agit pas d'un seul plan, d'une seule scène, ni même d'un seul motif, d'une seule ligne : il s'agit de la sérialité d'un certain nombre d'objets cinématographiques, tout aussi surchargés de sens que vidés de sens, devenus de simples jouets dépourvus d'esprit pour la combinatoire séquentielle qui donne un sens véritable au mouvement du film et au montage cinématographique, bien que légèrement hypertrophiée vers la suppression de ces objets au profit de la structure à travers laquelle ils sont générés. Cela n'exclut pas, mais au contraire exige, que ces objets brillent dans leur beauté matérielle absurde après avoir été apparemment réduits au rôle de simple matériau pour un jeu formel de collisions, de dissections, de regroupements et de recombinaisons, résultant du mouvement de déroulement de la prédestination créative scénaristique, engendrant chez le spectateur une multitude inépuisable d'autres combinaisons, par lesquels le spectateur conventionnel et commercial traditionnel est en général étourdi. Car ce serait une véritable dégradation que de les enchaîner selon une linéarité conventionnelle, où les objets du récit ne font qu'incarner docilement les serviteurs de l'intrigue qui les viole à la fois de leur autonomie propre et de leur potentiel d'être unique et transformé en tous les autres à un même instant - car, selon l'idéologie artistique dominante, leur apparence et leur signification doivent être seulement l'illustration de cette intrigue. ()