L'Étrange couleur des larmes de ton corps

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Une femme disparaît. Son mari enquête sur les conditions étranges de sa disparition. L'a-t-elle quitté? Est-elle morte? Au fur et à mesure qu'il avance dans ses recherches, il plonge dans un univers cauchemardesque et violent... (Shellac)

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Critiques (4)

Dionysos 

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français Derrière l'image. Lorsqu'un personnage perce la tête d'une peinture Art nouveau et découvre un secret mortel derrière, le spectateur est contraint de transgresser la surface de l'image cinématographique - le genre de l'horreur est certes extrêmement dément du point de vue de la signification, mais il est très proche de la transgression de l'image du point de vue des techniques et des effets. Comme dans "Amer", ici aussi, l'élément unificateur principal (peut-être) réside dans l'invocation de l'effet matériel et physique de l'image sur le spectateur, qui ne doit pas se limiter à sa visualité. La découpe de la peau, la perforation de la chair, le sang-les larmes-les salives, les pénétrations du son et des objets dans les tissus des personnages et la perception du spectateur - voilà la dialectique du film et du spectateur qui relie de manière logiquement disjointe l'histoire. Et dans "L'étrange couleur", la méthode utilisée pour y parvenir est particulièrement visible - l'effet physiologique de l'image cinématographique survient toujours à cet instant (d'horreur) de tension, de suspense de toutes les attentes habituelles du monde ordinaire (comparez le suspense et la suspension en français, en tchèque le sens philosophique ou juridique du mot suspense). C'est précisément à ce moment-là que survient le grincement, la perforation, l'attaque de la main ou la révélation de l'œil, etc. En relation avec cela, il faut s'arrêter sur la fonction de la répétition : il ne s'agit pas seulement de la répétition lyncho-vskienne au niveau de l'histoire, mais précisément de la fonction continue orientée vers cette suspension - nous sommes toujours d'autant plus surpris, tendus, incertains de ce qui va arriver, et ce sentiment est paradoxalement renforcé par le fait que la répétition des éléments du scénario ou des analogies visuelles apporte toujours quelque chose de nouveau à la fin. La séquence au milieu du film, servant d'ailleurs de schéma cognitif, est donc instructive : le protagoniste se réveille toujours avec un son d'interphone désagréablement perçant, contraint de vivre sa mort de manière différente à chaque fois, sous une forme coupante, perforante, étouffante, etc. ()

Goldbeater 

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français Une succession de scènes audiovisuellement raffinées assemblées pêle-mêle que le duo de réalisateurs a voulu filmer. Avec ses sons déchirants et ses images léchées, ce film harcèle littéralement l’esprit du spectateur. Mais si quelqu’un a le malheur de s’attendre à une intrigue tout aussi léchée dans L'Étrange couleur des larmes de ton corps, il sera déçu ; côté intrigue et action, il n’y a tout simplement rien à se mettre sous la dent. Je comprends pourquoi les évaluations de ce film tombent dans un extrême ou dans l'autre. Pour ma part, ce film dans la projection de minuit s'est révélé vraiment pénible ; je me tortillais sans cesse dans mon siège et les cent minutes m’ont paru durer de longues heures. Au lieu d’un moment agréable, j’en suis ressorti avec un mal de tête. La prochaine fois, j’éviterai le duo Hélène Cattet et Bruno Forzani. [LFŠ 2019] ()

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POMO 

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français Une mosaïque mystérieuse d'hallucinations, qui peut ou ne peut pas signifier quelque chose pour une intrigue simple « la femme de l'homme enfermé à l'intérieur de l'appartement disparaît ». Une folie onirique au rythme effréné avec des scènes érotiques et gore sans fondement qui captivent au début, mais qui, dans l'ensemble ne peuvent tout simplement pas captiver. Les scènes qui développent le mystère de l'intrigue feraient un court métrage formellement stylisé de 10 minutes max. ()

JFL 

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anglais A film like a Rubik’s Cube composed of giallo ornaments which, however, viewers are not supposed to piece together, but instead only immerse themselves in it and wander in its seams. ()

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