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Seven strangers are trapped inside an infamous "House of Horror" during a Hollywood movie studio tour, and forced to tell their most terrifying personal stories to get out alive. (texte officiel du distributeur)

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Goldbeater 

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français Trapped Ashes est une anthologie d’horreur quelque peu inégale qui rassemble quelques grands noms du genre. Hélas, le script banal de Dennis Bartok n’est qu’un amas incohérent d’épisodes, la plupart d’entre eux ayant un dénouement médiocre et se terminant avant que l’intrigue ait pu décoller. Je vais essayer de vous donner un aperçu des différentes sections. Wraparound (Joe Dante) : C’est l’histoire qui encadre l’ensemble de l’anthologie. Un groupe d’individus part en excursion aux studios d’Hollywood et s’y retrouve coincé dans une maison hantée. Afin de pouvoir en sortir, chaque personne est obligée de raconter une anecdote terrifiante ayant réellement eu lieu. Malheureusement, cette partie-là n’a pour but que de servir de liant entre les différentes sections, d’où un espace très restreint pour l’expression artistique de Dante. Son seul atout sérieux pour ce récit, c’est la participation des acteurs Henry Gibson et Dick Miller. 50 %. The Girl With Golden Breasts (Ken Russell) : Une actrice ratée passe sur le billard, après quoi ses seins se transforment en monstres assoiffés de sang. C’est sans aucun doute l’épisode le plus « série B » du tas et, bien qu’il soit incroyablement stupide, il est aussi très amusant. On peut y voir Ken Russell lui-même dans un rôle bizarre. 60 %. Jibaku (Sean S. Cunningham) : Une coquette Américaine se laisse séduire par l’esprit d’un moine bouddhiste au Japon… Que dire après ça ? Dans cette histoire-ci, Cunningham utilise des passages du genre anime pour économiser sur les effets spéciaux. 30 %. Stanley’s Girlfriend (Monte Hellman) : Un acteur/scénariste plus tout jeune se remémore sa relation passée avec la petite amie démoniaque de son ami/réalisateur – ce qui évoque fortement Stanley Kubrick. Avec le précédent, cet épisode est le plus faible de l’anthologie. C’est plus un film noir teinté de mysticisme qu’un mini film d’horreur. 40 %. My Twin, The Worm (John Gaeta) : Une femme enceinte découvre qu’en plus d’un enfant, un ver parasite grandit dans son ventre. Ce film étant le premier jamais réalisé par l'expert en effets spéciaux John Gaeta (Matrix…), on s’attendait à ce qu’il soit le plus intéressant sur le plan visuel. Par contre, on s’attendait moins à ce qu’il soit également la partie la plus horrifique de toutes ! Une conclusion étonnamment agréable et une histoire que je verrais volontiers adaptée en long métrage. 70 %. En résumé, l’ensemble laisse à désirer, mais il fonctionne pas mal comme intermède de série B. ()

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