The Dark Knight - Le Chevalier noir

Si vous deviez voir un seul film de bande dessinée dans votre vie, c'est celui-ci ! (01/09/2010)

Après avoir vu Batman : Le commencement, le  Batman précédent de Christopher Nolan, je me suis dit que je n’irais plus voir de Batman. C’était un film de pseudoaction aussi désastreux qu’ennuyeux. En plus, depuis Memento, la qualité s’est dégradée chez Nolan. Mais la mort de mon acteur préféré, Heath Ledger, m’a fait oublier mon acharnement. Le dernier grand rôle de cet acteur jeune et très talentueux m’a attiré d’autant plus que j’ai lu les louanges faites non seulement sur sa prestation, mais également sur le film dans son ensemble. Et je ne me suis pas trompé. Je suis revenu de vacances avec des amis et on s’est décidé à aller voir The Dark Knight : Le Chevalier noir au cinéma. Ce fut un parfait couronnement après ces superbes vacances ! À la différence de Batman : Le commencement, ce film-ci m'a scotché à mon siège du début à la fin, sans répit. L’action fait place à plus d’action, la tension n’arrête pas de monter et les acteurs se dépassent. La pléiade de stars – Bale, Caine, Freeman, Gyllenhaal, Eckhart, Oldman, Murphy – montre quelque chose de mémorable, mais Heath Ledger se distingue encore nettement du lot. Il y a juste deux autres acteurs qui m’ont autant donné la chair de poule quand ils étaient à l’écran : Ivan Trojan et Russel Crowe. Heath Ledger est désormais dans le même camp avec le personnage psychopathe du Joker qu’il a joué de façon divine. Sa mort m’a choqué et me choque encore aujourd'hui. C’est une perte gigantesque pour le monde du cinéma et j’espère qu’il recevra un Oscar posthume. (11/08/2008)

Pendant trois mois, il recherchait le bon ton, exprimant la folie, la méchanceté et le mal du Joker. Un motif monotone qui donne des frissons et, avec la performance de Heath Ledger, est tout aussi fort pour le film que tout le reste. Warner espérait il y a quelques années la résurrection de leur icône de bande dessinée à moitié morte. Christopher Nolan n'a pas déçu, sur la base des bonnes critiques, il s'est assuré qu'il allait dans la bonne direction... et cette fois-ci, il a décidé de pousser plus loin, de nous mettre à genoux et de devenir non pas le roi des films de bande dessinée, mais un polar noir avec des racines de bande dessinée. Ce film est un pansement pour Warner contre la blessure commerciale de Speed Racer et se classera durablement parmi les titres les plus importants de leur bibliothèque. The Dark Knight est encore plus dynamique, plus affiné, plus sombre et plus épique que Batman Begins. (17/08/2008)

Turning a comic book adaptation into a fatal drama of almost classical proportions? Only Nolan can do that. I would consider the most problematic part of the story to be perhaps only the beginning (which is not so much the fault of the film itself as my unpreparedness for what the ride has in store for me), when the viewer is forced to jump on and swim for a while in an inflated plot that rolls forward like a tsunami, but once you tune in to the right wave, you are in for a delightful experience. The biggest plus of Nolan's film is the fact that the action on the screen is always one step ahead of your expectations and ideas, in other words, that it is constantly and continuously surprising (the Joker's stunts, the outcome of the dilemma on the ferries, etc.). And the Joker? Whenever he appeared, I would shit little bats with bliss (I would make a bedtime story out of his dialogue with Batman at the police station). Heath……And the Oscar goes to… (28/08/2008)

The Dark Knight is a great film, but great doesn’t mean the best ever or the best in the last few years, and personally I have serious doubts it’ll be the best film of the year (it already has one competitor in In Bruges). Heath Ledger’s performance is clearly the one that has received the highest praise, his is the role that attracts most of the attention, but Aaron Eckhart is head-to-head with him and actually his character might be a lot stronger as a result. The plot moves forward very (sometimes excessively) fast, to the point that I wouldn’t have minded a longer runtime. (08/08/2008)