Civil War

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Bande-annonce 2

Résumés(1)

Une course effrénée à travers une Amérique fracturée qui, dans un futur proche, est plus que jamais sur le fil du rasoir. (Metropolitan FilmExport)

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Bande-annonce 2

Critiques (8)

POMO 

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français Il était clair que Garland n’allait pas faire de ce sujet une superproduction. En revanche, il n’était pas évident de savoir ce que sa maîtrise de l’équilibre entre la réalité et les dimensions au-delà de la perception humaine apporterait à un film qui est censé ne reposer que sur un réalisme brut. Civil War contient des scènes grandioses avec des chars et des hélicoptères, mais sans un incroyable concept cinématographique comme celui qu’Alfonso Cuarón nous avait présenté dans Les Fils de l’homme, et qui aurait été nécessaire ici. Au fond, Civil War n’est qu’un « road movie » intimiste à travers une Amérique brisée, avec trois journalistes chevronnés et une journaliste débutante, dont l’innocence contraste avec l’expérience et le détachement professionnel des autres. La question de savoir pourquoi une si jeune fille ferait un tel travail trouve une réponse immédiate : « I’ve never been so scared in my entire life. And I’ve never felt more alive. » ___ Civil War évite le sentimentalisme et atténue la tonalité sombre de l’histoire par l’utilisation de vieux tubes de pop américaine, mais il manque l’optique artistique pour laquelle nous aimons Garland. Le film aurait dû être entièrement composé de scènes explicitement terrifiantes, mais il n’en contient qu’une seule. Elle reflète la mentalité unidimensionnelle de la population « redneck » des États-Unis, et Jesse Plemons y excelle. Le réalisateur accentue la crudité non pas avec une musique instrumentale sombre, mais avec le bruit intense des armes à feu. Et même si le film est captivant et engageant grâce à ses personnages, il lui manque des conflits plus raffinés et inattendus, ainsi qu’une réflexion qui aille au-delà d’une mise en garde contre Donald Trump. Et le dénouement est littéralement ridicule. ()

Goldbeater 

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français Civil War, pour Alex Garland, marque un retour à un schéma éprouvé dans lequel un groupe de personnages traverse un paysage « inhumain » vers un but flou. Cela dit, contrairement à 28 jours plus tardAnnihilation et, dans une certaine mesure, Sunshine, le réalisateur britannique aborde ici un scénario assez terre-à-terre et tout à fait réaliste. Je l'ai toujours perçu comme un créateur de genre très doué et avec sa dernière œuvre, j'ai aussi reçu ce à quoi je m'attendais, c'est-à-dire un bon film de genre simple. N'attendez rien de complexe ou de trop profond. Mais la relative linéarité me convient en fait beaucoup plus chez Garland que la symbolique artistique de ses deux précédents films, ce qui ne signifie pas pour autant que Civil War ait complètement renoncé à celle-ci. S'il y avait des choses à reprocher, ce seraient pour moi certains choix visuels trop évidents ; dans un film qui, étant donné le thème, bénéficierait le plus d'une approche très brute et presque documentaire, le réalisateur essaie trop souvent de filmer les personnages dans une symétrie complète, au centre du cadre, comme s'ils étaient dans un film de Wes Anderson, ce qui ne correspond pas vraiment au concept. En revanche, j'apprécie que dans le scénario, Garland n'ait pas opté pour les solutions les plus évidentes et n'ait pas décidé de politiser le film de façon unilatérale, ce qui en fait en un spectacle équilibré et surtout nuancé. ()

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J*A*S*M 

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anglais Olympic level in the discipline of "inducing a feeling of deep inner turmoil". I haven't seen something so often beautiful, yet repulsive and disturbing in a long time. And my apologies to A24 for wrongly suspecting it of producing a straightforward war blockbuster. It's, of course, another auteur film, just the way we like it. ()

Marigold 

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anglais A violent nightmare that I dreamed for some unknown reason. Kind of like Children of Men from Wish. Garland somewhat mechanically adorns his shady road movie with random images of a broken America. A number of them are impressive, with powerful visuals and staging (mainly the scene with Jesse Plemons). The film manages to induce anxiety to the point of nausea from a cruel world that is not so far from The Walking Dead in its absence of morality and prevalence of brutality. But…the whole thing seems terribly gratuitous; for all of the questions that the film wants to raise, Garland’s work just shrugs its shoulders and wagers on another spectacular composition. The characters are flat and the ethics and psychology of the war reporters come across as very superficial research. There is little in the way of Nietzschean gazing into the abyss in this film, which paradoxically comes across as terribly thesis-based and illustrative, but it isn’t at all clear what its thesis is or what it actually illustrates. An impressive exercise in unclearly straddling the line between a skilfully made spectacle and a not so skilfully rendered metaphor of a divided country. It’s actually a reiteration of my problem with Garland, a maker of spectacular movies that are dull at their core. ()

Lima 

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anglais Recall the three year old event when the Trump mob stormed the Capitol. Alex Garland sensitively and thoughtfully directs this theme, this societal schism, into disconnected mini-stories, with just these aforementioned protagonists (and they don't need a buffalo head to do it) killing because "real fucking America", all of which the protagonists, journalists, follow on their way to Washington. As long it stays in the road movie waters, with lots of iconic scenes, it's great. Unfortunately, Garland flips the switch at the end, and with the arrival in D.C., it becomes a regular war movie that felt like a mannerism in its denouement and showdown. Not only did it leave me cold at the end, but I actually thought "and that's it, Alex?". Too bad, we had the build-up to the movie event of the year, and well, it's not. But still an honest 4 stars (no stripes) for the impressive heaviness and disillusionment with humanity in the first two thirds. ()

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